50e ANNÉE.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Chemin de fer.
Conseil communal d'Ypres.
l\° 42. Dimanche,
25 Mai 1890.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQBIRIT EUNDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
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Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et rue Je l'Enseignement, Bruxelles.
Heures de départ cJ'Ypres pour
Poperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-42 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00
6-42 6-05.
Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20.
Comines, 5-30 7-55 8-20 - 9-58 10-03—11-16
2-43 2-54 5-20 7-50 8-55.
Comines-Arraentières, 5-30 11-162-545-208-55
Roulers, 7-45 10-45— 12-20 2-45 -4-10 6-42
Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 9-57
-12-17 3-56—6-21.
Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-43 5-20
7-50 8-55. (Dép. de Comines Courtrai 9-35.)
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-58 -11-16 2-41 5-20.
Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20.
YPRES-FURNES.
S-00 8-10 11-10 1-40 3-00 6-55.
FURNES-YPRES.
5-40 7-35 10-20 11-30 3-04 6-20.
Séance du 17 Mai 1890.
M. le Président rappelle qu'à différentes repri
ses déjà, le Conseil s'est occupé de la révision
des dispositions régissant le jeu des orgues, pia
nos et autres instruments de musique dans les
cabarets et lieux publics.
Cette question a été étudiée avec soin par le
Collège qui propose, en même temps que 1 abro
gation de l'ancien règlement, les dispositions
nouvelles dont la teneur suit
Art. 1.
Het is verboden,aan aile herbergiers of drank-
verkoopers, orgels of aile andere muziektuigen
te spelen of te laten spelen, te weten
a) De weekdagen vôôr vier uren en na tien
uren 's avonds
h) De Zondagen en gewone feestdagen vôôr
twee uren en na elf uren 's avonds
Art. 2.
Het is insgelijks aan dezelve verboden rond-
zwervende zangers te laten hooren buiten de
voorbepaalde uren.
Art. 3.
De overtreders van deze bepalingen zullen ge-
straft worden met eene boete van 5 tôt 15 fr.
Après un échange d'explications entre divers
membres, ce règlement est adopté l'unanimité
des suffrages.
L'ancien règlement est abrogé.
L'ordre du jour de la séance publique étant
épuisé, M. le Conseiller Verschaeve interpelle le
Collège sur la cause du retard que subit la mise
en exécution des travaux de restauration de l'é
glise S1 Martin.
L'honorable membre demande également où
en est la question de la création d'un laboratoire
agricole et industriel, et d'un bureau d'analyse
des denrées alimentaires. L'utilité, voire même
la nécessité d'un établissement de ce genre se
fait de plus en plus vivement sentir dans notre
ville, qui est le centre d'un commerce de beurre
des plus importants. Or, il est essentiel que la ré
putation de notre marché soit maintenue. Il faut
que l'on puisse empêcher la vente de produits
falsifiés. On a fait déjà, dans ces dernières an
nées, de louables efforts pour proscrire la mar
garine qui, en elle-même, n'était pas nuisible
mais aujourd'hui la margarine elle-même est dé
naturée, même détrônée, s'il en faut croire un
rapport récent inséré dans le Bulletin Mensuel de
la Chambre de Commerce de Liège le safran
et les arômes utilisés dans ce commerce sont
trop chers, et cette margarine, ce colorant,
on substitue la graisse de cheval qui offre ces
deux précieux avantages d'être beaucoup
n moins coûteuse et naturellement colorée.
On ne se soucie même pas de la provenance
de cette graisse, et la graisse des chevaux
morts de maladie est employée la création de
n ce nouveau beurre.
pousse i audace jusqu'à
utiliser des sels de plomb.
Ces quelques mots suffisent pour faire appré
cier la gravité de la situation et pour démontrer
la nécessité d'un contrôle sévère des beurres ex
posés en vente sur notre marché. Un laboratoire
est nécessaire cette fin.
En ce qui concerne la question de la restaura
tion de l'église S1 Martin, dit-il, les choses ont
été enrayées par suite d'une circonstance absolu
ment indépendante de la volonté du Collège.
Le Conseil se rappellera que, dans sa séance
du 17 Février dernier, il a, sur l'avis conforme et
unanime de la Commission spéciale composée des
délégués de l'Administration Communale et du
conseil de fabrique, désigné M. Roussel, P.,
comme adjudicataire des travaux de restaura
tion.
Ce choix avait été, d'ailleurs, préconisé par
M. l'architecte Yan Ysendyck, sous la direction
duquel M. Roussel a déjà exécuté des travaux de
même nature très importants.
Il y avait donc là des garanties précieuses
tous les points de vue.
Au surplus, il n'y avait entre la soumission de
M. Roussel et celle de M. Minet-Decanière, en
trepreneur Courtrai, auteur de la soumission
la plus basse, qu'un écart de fr. 360-00.
Le dossier de l'affaire fut donc transmis la
Députation Permanente, qui fut sollicitée de
donner son approbation au choix du Conseil.
Rien ne pouvait faire prévoir que ce Collège
improuverait ce choix. En effet, aux termes de
l'art. 25 du cahier des charges arrêté par la Dé
putation Permanente elle-même, l'Administra-
tion Communale se réserve le droit de faire
m choix de l'entrepreneur parmi les soumission-
naires et de l'agréer en cette qualité sans être
tenue de motiver son choix.
II lui sera loisible d'écarter les soumissions
n les plus basses et d'accepter de préférence une
soumission dont le prix serait plus élevé, n
M. Minet, comme son confrère, avait pris con
naissance du cahier des charges. Il savait donc
que, fût-il le plus bas soumissionnaire, il pouvait
être écarté Cela n'a pas empêché M. Minet de
s'adresser aux députés permanents de Courtrai,
MM.Liebaert et Soudan, qui s'employèrent pour
lui, preuve que sous la date du 2 Avril, M. le
Gouverneur écrivit au Collège échevinal qu'avant
de statuer sur l'adjudication, la Députation Per
manente désirait être renseignée d'une manière
complète sur les motifs qui avaient déterminé
le Conseil Communal déclarer le sieur Roussel,
P., adjudicataire de ces travaux, alors que deux
autres entrepreneurs avaient déposé des soumis
sions inférieures celle du sieur Roussel, pré
nommé.
A noter encore que le Collège avait transmis
la Députation Permanente le rapport de M. l'ar
chitecte Yan Ysendyck, tendant la désignation
de M. Roussel.
Cette demande d'explications était donc faite
pour nous étonner profondément
Le Collège répondit, sous la date du 11 du
même mois, dans les termes que voici
Monsieur le Gouverneur,
En réponse votre dépêche du 2 de ce mois,
n rappelée en marge, nous avons l'honneur de
vous faire connaître que les motifs qui ont dé-
terminé le Conseil Communal déclarer M
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lettre ci-jointe de M. l'architecte Yan Ysen
dyck.
La résolution du Conseil a d'ailleurs été
prise sur l'avis conforme et unanime de la Com
mission spéciale chargée de la surveillance des
travaux, laquelle comprend notamment deux
délégués de la fabrique, MM. Biebuvck et
Fraeys.
Il y a remarquer de plus, que, aux termes
de l'article 25 3 du cahier des charges, l'Ad
ministration Communale s'est réservé le choix
de l'entrepreneur parmi les soumissionnaires et
ce sans être même tenue de motiver ses préfé
rences. Aussi croyons-nous devoir faire obser
ver que si, en raison des démarches de l'un ou
de l'autre soumissionnaire mécontent, le choix
du Conseil était désapprouvé (ce qui paraît im
possible) l'exécution même des travaux, deve-
nue cependant d'une urgence excessive, pour-
n rait être indéfinitivement retardée.
Veuillez, etc.
Sur ces entrefaites, des négociations avaient
été entamées entre un membre du Collège et M.
le Gouverneur de la province, négociations qui
avaient suggéré l'idée d'écrire M. Van Ysen
dyck et de lui demander de motiver l'avis défa
vorable qu'il avait émis sur M. Minet-Decanière.
La réponse de l'honorable architecte était at
tendue lorsque la Députation Permanente
apprit qu'un accord était intervenu entre M.
Roussel et M. Minet dans les termes que voici
Le premier nommé s'engage exécuter pour
le second, qui accepte, les travaux de restau-
ration du portail principal de l'église de S'
a Martin Ypres.
LE PROGRÈS
(suite et fin).
c) De kermisdagen en gedurende den Karna-
val vôôr tien uren 's morgens en na midder-
nacht.
M. Verschaeve insiste pour que le Collège s'ef
force d'obtenir l'appui du Gouvernement pour
obtenir un établissement de ce genre. Le Cercle
Commercial, qui s'occupe activement de cette
question, inscrite l'ordre du jour des associa
tions de la plupart des villes du pays, s'adressera
au besoin la députation de l'arrondissement
d'Ypres la Chambre pour obtenir satisfaction.
M. le Président répond cette double interpel
lation.
n
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