Supplément au Journal Le Progrès du 25 Mai 1890.
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Le budget de 1890.
VILLE BALNEAIRE DE HEYST-SUR-MER.
POPERINGHE,
le 22 Mai 1890.
22 Mai 1890.
TITRE II. DÉPENSES ORDINAIRES.
J.-C. HOUZEAU.
La ville de Mons se prépare rappeler avec un
éclat exceptionnel la vie de son enfant le plus
illustre. Elle inaugure le 2 Juin un monment
élevé eu l'honneur de Houzeau, le savant astro
nome, l'écrivain original, le voyageur émérite,
le philosophe éminent, le géographe renommé,
le physicien distingué, le conférencier écouté, le
démocrate convaincu dont le deuil a été porté
par la nation entière. L'histoire de cette illus
tration scientifique, avec les récits émouvants
de son séjour en Amérique pendant la guerre de
sécession, de son évasion hardie sous un faux
nom au milieu des plus grands dangers, vient
d'être écrite magistralement par un de ses inti
mes admirateurs, le général Liagre, ancien mi
nistre de la guerre, et elle forme un charmant
volume, plein de cœur et d'érudition.
Le général Liagre a réservé la Bibliothèque
Gilon l'honneur de la publication de ce livre re
marquable.
Les sommités médicales recommandent les
Perles Salvator, base d'huile de foie de morue
et créosote de hêtre, souveraines contre l'ané
mie, chlorose, rachitisme, bronchite, laryngite,
coqueluche, enrouement, pneumonie, pleurésie,
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Saison de 1890. lr Mai-L Octobre.
Inauguration du chemin de fer vicinal
Bruges-l'Ecluse(Hollande)-Heyst.
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C'est Dimanche prochain, 25 courant, que la Phil
harmonie se rendra Lille pour y donner un concert
de bienfaisance.
Le départ de notre société de musique est fixé 7
heures 15 m. du matin et son retour Poperinghe,
dans la nuit du 25 au 26, vers les 2 heures du matin,
au moyen d'un train spécial.
*oo»
C'est par erreur que nous avons annoncé dans notre
dernière correspondance que M. Firmin Baeckeroot
venait d'être démis des importantes fonctions de
secrétaire de la musique du K.K.
Voici comment les choses se sont passées
Depuis quelque temps déjà, M. Firmin Baeckeroot
croyait remarquer qu'il n'avait plus l'heur de plaire
certains cagots du K.K., qui eussent préféré le voir
remplacé par le sieur MDIl voulut s'assurer
si ses chefs partageaient cette sourde hostilité son
égard
Pour atteindre ce but, il eut recours un truc qui
réussit au-delà de toute attente, et mit la confusion
dans les rangs de ses détracteurs.
Profitant d'une réunion qui avait lieu au Cercle, il
alla s'asseoir près de celui qui, lors de sa nomination
comme secrétaire, avait été son concurrent et lui
apprit qu'il était disposé lui céder sa place pour en oc
cuper une plus modeste.
Son interlocuteur, aussi heureux que surpris de cette
offre inattendue, demanda si cette proposition était
sérieuse et, sur la réponse affirmative qui lui fut don
née, déclara accepter.
Au moment où cette conversation se tenait entre
MM. Baeokeroot et Marcel Dupont,les deux lieutenants
du corps des pompiers s'étaient approchés du petit
groupe et semblaient prendre le plus vif intérêt ce
qui s'y disait. Ils se promettaient bien de profiter de
l'occasion qui se présentait si inopinément pour leur
permettre de caser leur protégé.
S'adressant M. Firmin Baeckeroot, le lieutenant
Van Merris lui demanda si ce qu'il venait d'entendre
était sérieux et, comme M. Baeckeroot lui confirmait
ce qu'il venait de dire, les deux officiers, jubilant, dé
clarèrent qu'ils prenaient acte de sa détermination,
ajoutant que M. Baeckeroot pouvait considérer sa dé
mission comme acceptée.
A ces paroles, M. Baeckeroot se leva et, la grande
stupéfaction de ses interlocuteurs, leur dit que toutes
les déclarations qu'il venait de faire avaient uniquement
pour but de constater jusqu'à quel point il jouissait de
la considération de ses chefs et de se convaincre par
lui-même si sa retraite leur eut été agréable.
Il leur annonça de plus qu'il n'était pas disposé du
tout leur faire le plaisir de quitter les fonctions qu'un
vote public lui avait conférées, ajoutant que, si sa pré
sence dans la compagnie leur était désagréable, ils
n'avaient qu'à lui envoyer officiellement sa démission.
Voilà comme quoi, M. Firmin Baeckeroot reste
secrétaire de la musique catholique et cela au grand
dam du Nasipède et du sous-lieutenant Justin Degryse
qui, prenant leurs désirs pour des réalités, jubilaient
déjà, comme deux petites folles, l'idée de se voir
débarrassés de M. Firmin.
23 Mai 1890.
On lit dans le Journal d'Ypres du 14 Mai, sous la
rubique Dédié aux communes rurales ce qui
suit
Dans le seul arrondissement de Gand, 41 commu
nes sur 61 ont réduit les contributions la suite du
nouveau fonds communal.
Partout, dans le pays, il en a été de même. Les
communes catholiques, (ex. Poperinghe et Courtrai),
les communes rurales surtout, ont diminué leurs cen
times additionnels partir du jour où la loi Beernaert
a été votée.
Hélas, pourquoi cela n'est-il pas vrai
Pourquoi les billets de contribution viennent-ils don
ner un démenti cette affirmation Les Poperinghois
savent quoi s'en tenir et ce ne sont pas les articles
optimistes du Journal JYpres qui les aideront
payer, au profit de la commune, les 55 centimes addi
tionnels que, depuis 1884, l'on a joints aux anciens et
les 90 centimes qui sont venus augmenter ceux que
les braves Poperinghois payaient déjà auparavant pour
leurs patentes.
Ce que c'est cependant que de s'abstenir ne pas
voir ce qui se passe autour de soi et d'aller chercher,
dans la Flandre Orientale, des chiffres pour prouver
que, dans la Flandre Occidentale, là, où les catholiques
sont la tête de l'administration communale, là, règne
la plus grande prospérité dans les finances de la com
mune.
(suite).
nature
des dépenses.
Dépenses
reelles
de l'exercice
pénultième.
Crédits
alloués
l'année
précédente.
Proposés
par l'admi
nistration
communale.
§.1. Administration
communale.
1Traitement des mem
bres de l'administration.
2,883
60
2,883
60
2,883
60
2. Traitement du secré
taire
2,000 60
2,000
00
2,000
00
3. Traitement du rece
veur
900 00
900
00
900
00
4. Traitement del'em-
ployer de l'état-civil
1,100
00
1,100
00
1,100
00
5. Traitement des ex
péditionnaires de l'état-
civil
800
00
900
00
900
00
6. Traitement de l'ex
péditionnaire du secréta
riat
1,800
00
1,900
00
1,900
00
7. Traitement de l'ex
péditionnaire messager
300
00
300
00
300
00
8. Tenue des registres
de population
100
00
100
00
100
00
9. Frais d'impresssions
451
45
1,000
00
1,000
00
10. Autres frais de bu
reau
500
00
500
00
500
00
11. Chauffage des bu
reaux
490
10
575
00
575
00
12. Confection des re
gistres de l'état-civil.
408
54
408
54
408
54
13. Abonnement au
bulletin des lois
6
00
14. Abonnement au Mé
morial administratif
61
00
41
00
123
60
15. Achat d'ouvrages
administratifs et abonne
ment au recueil de juris
prudence administratif
68
80
100
00
150
00
■J-ioîM'!'-'
m
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
M. MEIEB, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M"" veuve Van Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
(Pour être continué).
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catarrhal, celai qui a (nerf
1034 cas en 1889, dont beaucoup
I panne «nie boite i BFr.. e»t ceUd
du Docteur OKOÏÏIT, d*
1 la Faculté de Médecine de:Paru.
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dailles.
Grandes fêtes d'armes, de gymnastique, courses, con
cours de yachts, etc. Pour tous renseignements, s'adres
ser la commission des fêtes.
Aux personnes qui, par tempérament ou par suite
de leurs occup itions sédentaires sont sujettes la
constipation Habituelle, nous recommandons
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