viijlFdypres.
poperinghe,
Les grandes manœuvres.
Hue Longue de Thourout, rue Carton, Marché
au Bois, rue de Boesinghe, rue d'Elverdinghe,
rue Close, rue au Beurre, rue de la Station, rue
des Bouchers, rue du Temple, rue au Beurre,
rue de la Bouche, rue Notre Dame, rue De
Haerne, rue du Verger, Marché Bas, Grand-
Place, rue de Dixmude, Kalfvaart.
Le Conseil Communal,
Sur la proposition du Collège Echevinal,
Décide
L'adresse ci-après sera transmise S. M. le Roi.
Elle sera portée la connaissance des habi
tants par voie d'affiches.
L'Échevin ff. de Bourgmestre, Président,
H. BOSSAERT.
Le Secrétaire,
M. GORRISSEN.
A SA MAJESTÉ LÉOPOLD II,
Le Conseil Communal de la ville d'Y"près, au
nom de toute la population, vient respectueuse
ment, l'occasion du vingt-cinquième anniver
saire de Royauté, offrir Votre Majesté l'hom
mage de ses sentiments de profonde gratitude et
d'inébranlable dévouement.
En continuant les sages traditions de son illus
tre Père, Votre Majesté a, pendant ces vingt-
cinq dernières années, grandi encore, parmi les
nations, le renom du peuple belge.
En cherchant, au milieu de grandes difficultés
et de grands sacrifices, procurer l'activité
industrielle et commerciale du pays des débou
chés vers un continent dont Elle a, en même
temps, médité la civilisation, Votre Majesté a
méntç, au-delà de tout ce qu'on saurait dire, et
de la patrie et de l'humanité.
Et ce mérite s'est accru encore par la haute
initiative que, tout récemment, Votre Majesté,
préférant le bien des humbles la pompe des
fêtes jubilaires, a prise au sujet de cette philan
thropique institution destinée venir en aide
aux malheureuses victimes du travail.
Le Conseil, voulant, dans la mesure de ses
moyens, s'associer aux généreuses inspirations
de Votre Majesté, a voté une allocation de trois
mille francs en faveur de cette grande œuvre,
vraiment démocratique, de prévoyance et de
protection.
Puisse Dieu, Sire, octroyer Votre Majesté de
longues années encore, afin qu'Elle ait le bon
heur de voir la réalisation de ses espérances et le
triomphe de ses nobles entreprises.
Le Conseil, heureux d'être l'organe des senti
ments de la cité, confond, cela va sans dire, Sa
Majesté la Reine et toute la Famille Royale
dans la même affection, le même dévouement et
les mêmes vœux.
L'Échevin ff. de Bourgmestre, Président,
H. BOSSAERT.
Le Secrétaire,
M. GORRISSEN.
Ypres, 19 Juillet 1890.
On écrit de Confines, le 31 Juillet
Hier, vers quatre heures de 1 après-midi, un
conducteur au chemin de fer du Nord, du dépôt
d'Hazebrouck, nommé Chevalier, a été tampon
né deux cent cinquante mètres de la gare
d'Armentières par le train belge venant de Co
nfines. Chevalier était descendu sur la voie en
voulant remonter sur son fourgon, il manqua la
poignée et tomba la renverse. Comme en ce
moment le train belge passait, Chevalier reçut
un formidable coup la tête du marchepied de
la machine et il roula sans connaissance entre
les deux voies. Deux médecins sont arrivés en
toute hâte et ont fait aussitôt transporter le
blessé l'hôpital d'Armentières. Son état est
désespéré.
La Flandre libérale nous donne les renseigne
ments suivants sur les grandes manœuvres de
l'armée belge, qui auront lieu cette année dans
les deux Flandres
Voici la première hypothèse
Une division d'infanterie ennemie accompa
gnée d'une brigade de cavalerie et d'un régiment
d'artillerie de campagne occupe la ville d'Ypres
et marche vers Anvers pour investir en partie
cette place.
Une division d'infanterie accompagnée d'une
brigade de cavalerie et d'un régiment cl'artillerie
de campagne est sortie d'Anvers la rencontre
de l'ennemi et doit s'opposer sa marche en
avant.
L'armée ennemie sera représentée par la lre
division d'infanterie composée des 1er, 2e, 3e et 4e
régiments d'infanterie, commandée par le géné
ral-major Streitz, ayant sous ses ordres les géné
raux de brigade Donot et Falize et le général
O'Sullivan ae Terdecq pour la cavalerie.
Cette division partira pour le camp de Bever-
loo vers le 16 Août, où elle exécutera quelques
manœuvres préparatoires. Elle sera ensuite
transportée Ypres pour le commencement ef
fectif de la grande manœuvre.
La division de défense, que nous appellerons
la division Nord, sera commandée par le lieute
nant-général Brassine. Elle sera concentrée
Gand et aux environs.
Ensuite les deux divisions marcheront d'Ypres
et de Gand l'encontre l'une de l'autre, précé
dées ou couvertes par leur cavalerie.
Avant la rencontre des corps principaux, un
grand combat de cavalerie aura lieu aux envi
rons de Ruimbeke, près Roulers.
Le3 deux armées se rencontreront ensuite en
tre Deynze et Roulers et c'est dans cette partie
de la ÉTandre que la grande bataille aura lieu.
Il pourra y avoir une seconde et une troisième
bataille, le lendemain, si, d'après les arbitres, la
première action n'a pas été décisive.
Ici finit la première hypothèse.
Après la bataille que nous venons d'indiquer
et quelque en soit l'issue, une seconde manœu
vre qui n'a plus aucun rapport avec la première,
commence le lendemain les deux divisions
Streitz et Brassine deviennent un seul corps
d'armée, dont le lieutenant-général Joly, com
mandant la circonscription militaire, prend le
commandement. Il marche avec son corps d'ar
mée vers Ypres qui est occupé par l'ennemi.
Cette fois l'ennemi est représenté par une troi
sième brigade d'infanterie, commandée proba
blement par le général Desmarez, et qui a été
transportée Y près par chemin de fer pour les
besoins de la cause.
L'armée belge et l'armée ennemie se rencon
treront Passchendaele où le combat aura lieu
le 8 Septembre. Le lendemain un nouveau simu
lacre de combat s'y fera en présence du Roi.
A l'occasion de la Fête Communale (dite
Tuindag) le Journal le Progrès ne paraîtra pas
Jeudi prochain.
Denier des Écoles Laïques.
le 31 Juillet 1890.
Nos bons calotins, la suite des articles que
nous avons écrits propos de leur festival et
dans lesquels nous leur avons dit de dures vérités,
sont entrés dans une sainte colère et ont juré
d'anéantir la Philharmonie.
Pour atteindre leur but et sentant que seuls ils
n'étaient pas assez forts, ils ont appelé le Lil
lois la rescousse et lui ont emprunté une ca
ricature passablement idiote. Le pauvre journal
Français qui a visé l'esprit et n'a attrapé que la
sottise s'est empressé de mettre son factum la
disposition du Vuilblad.
Si ces pauvres sires s'imaginent rendre ainsi la
Philharmonie ridicule, qu'ils se détrompent. No
tre vaillante Société se consolera facilement de
toutes les pauvretés que le journal catholique
débite sur son compte et les invitations qu'elle
reçoit tous les jours des principales villes de
I rance et de Belgique, lui témoigneront la haute
estime dans laquelle ont la tient.
Quant aux réflexions saugrenues qu'accom
pagnent l'image du* Nieuwsblad »,nous croyons
inutile de nous y arrêter. Que répondre en effet
des gens qui vous disent que la Philharmonie
n'est pas invitée au festival parce qu'elle joue
toujours les mêmes morceaux, alors que cette
Société vient de donner deux concerts Spa et
Liège et que les programmes de ces deux cou
certs étaient entièrement différents.
Que dire aussi aux gens qui, pour excuser leur
parti pris de combattre l'organisation d'une ca
valcade, prétendent que celle-ci est impossible
arce que des chiens mangent de la viande pen-
ant le carême.
Le public a déj fait j ustice de ces élucubra-
tions qui nous viennent d'un collège ou d'une
sacristie quelconque et y a répondu par un haus
sement d'épaules.
On ne doit aux gens qui écrivent de pareilles
sottises que la commisération qu'on accorde tou
jours aux pauvres d'esprit; nous la leur accorde-
rons de tout cœur.
La longueur du compte-rendu détaillé du der
nier voyage que les Pnilharmonistes ont fait
Liège et Spa nous ayant empêché de continuer
renseigner nos lecteurs sur les pérégrinations
de nos congréganistes qui, de concert avec les
curés, continuent courir par monts et par
vaux pour racoler des Sociétés pour la manifes
tation politico-religieuse qu'ils ont entreprise
contre leurs voisins d'Ypres nous venons au
jourd'hui satisfaire leur curiosité.
Parlons d'abord de notre, corps de Pompiers
qui s est rendu le 20 Juillet a Wervicq ou il a été
reçu officiellement la station par le boucher
Deleu délégué pour les complimenter leur
arrivée.
Après une halte au cabaret le Tirol les sol
dats du K. K. ont été conduits au Chapitre »où
on leur a distribué une ration de bœuf avec ca
rottes et un verre de bière.
Ainsi reconfortés, nos bons Pompiers se sont
rendus immédiatement au tir.
La perche leur destinée était placée hors ville,
le long du pavé de Gheluwe, en face du petit ca
baret het Lammeke où, sans que jamais per
sonne ne se soit donné la peine d aller les voir,
ils se sont mis ouvrir le feu.
L'isolement dans lequel ils se trouvaient les
contrariait visiblement et un de nos amis a en
tendu dire par plusieurs d'entre eux Pour ti
rer dans ces conditions nous ne devions pas venir
Wervicq, nous pouvions en faire autant chez
nous.
Il n'y a eu ni réception officielle ni revue et
bientôt une averse épouvantable est venue dis
perser tout le monde.
Le soir, la fête s'est terminée par la distribu
tion d'une nouvelle ration, composée cette fois
d'un modeste petit pain au jambon.
Qu'on veuille bien remarquer que les frais ré
sultant des deux Balthazars servis nos Pom
piers ont été soldés par les contribuables et que
l'argent leur avait été donné par le Conseil Com
munal pour organiser une petite fête le jour de
S' Mamert. Il devait donc être dépensé en ville.
En somme, nous disait un pompier son re
tour Nous avons diablement fluté des chopes
et c'est tout (textuel.)
Tandis que nos orthodoxes soldats citoyens
faisaient bombance Wervicq, la musique
de ce corps se rendait Steenvoorde.
Au moment de se mettre en route, les artistes
du K. K. furent tous désappointés" d'apprendre
que leur officier de musique, l'ex-seigneur de
Woluwe était parti dès le matin pour Wervicq
où il n'avait rien de sérieux faire.
Itinéraire du Cortège du GÉANT GOLIATH.
3 Août 1890.
Fait en séance, le 19 Juillet 1890.
roi des belges.
Sire,
-t -
Liste précédente, fr. 64,099-84
Collecte au Sultan, 4-90
Het leven zonder geloof, 1-10
Boîte du Lion noir, 15-55
Collecte au Sultan, 2-35
Total fr. 64,123-74
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 59,586-02
Reste en caisse fr. 4,537-72
n iin 'firiii