FESTIVAL A YPRES
trainFspécTaux.
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
Cette absence s'expliquait cependant car, en
accompagnant les Pompiers, il ne se trouvait pas
expose des frais personnels, le voyage se faisant
au moyen des fonds alloués par la ville. Il n'en
était pas de même pour l'excursion de Steen-
voorde. Les musiciens avant de partir ayant été
invités dîner chacun chez soi, Félix se serait
trouvé obligé, avant de retourner, de leur olfrir
au moins une modeste collation
Vers le soir, nos congréganistes ont exécuté...
le Carillonneur de Bruges et une marche de
Meudelssohn, morceaux qu'ils ont fait entendre
déjà une vingtaine de fois. Les artistes de Félix
ne suivent pas les errements desPhilharmonistes
qui actuellement n'ont qu'une trentaine de morceaux de
concert dans leur répertoire.
Avant de partir, la Municipalité de Steen-
voorde, prenant en pitié les musiciens Poperin-
ghois, dont le ventre était plus vide encore que
leur exécution musicale, a eu la généreuse idée
de leur faire une distribution de pains fourrés.
Le seul incident de la journée a été le discours-
ministre prononcé par M. Lebbe dans le cabaret
Bourdon l'occasion de la fraternisation
entre les musiciens de Poperinghe et ceux de
Vieux Berquin et dont un de nos amis de Steen-
voorde nous a fait parvenir l'analyse.
Pauvre M. Georges pourquoi, vous qui vou
lez devenir un grand homme et briller Pope
ringhe, pourquoi, dites le nous, ne pas vous être
souvenu que si la parole est d'argent le silence
est d'or.
De cette façon vous vous eussiez évité le ridi
cule car, sachez-le bien, après votre départ, la
plupart de ceux qui vous avaient applaudi et
avec qui vous aviez voulu jouer au populaire
vous ont tiré en bouteille de la manière la plus
internationalement onr/lmlA roaoiKio
Mais nous n'en avons pas fini avec les voya
ges, car nos cagots sont vraiment infatigables
et, peine une course terminée, ils en commen
cent une autre. C'est ainsi que le 27, la chorale
s'est dirigée vers la commune de Becelaere
Nous ne croyons pas ce voyage assez impor
tant pour en entretenir nos lecteurs; mentionnons
seulement que M. Lebbe a trouvé dans cette
excursion une nouvelle occasion de faire preuve
de son éloquence, tout en empêchant une fois de
plus le président, en titre Elias de faire des
impairs.
On nous rapporte qu'un nuage menaçant est
venu depuis quelques jours obscurcir l'horizon
de la fete du K.K on ajoute même que s'il
venait crèver des difficultés très sérieuses
pourraient en sortir.
Voici ce dont il est question
Plusieurs sociétés ne s'étant résignées venir
Poperinghe que moyennant des indemnités
variant de 100 1000 francs, quelques-unes
d'entr'elles, en présence de frais occasionnés par
leur déplacement et du sacrifice qu'ils s'impo
sent en venant Poperinghe, trouvent que le
subside leur accordé est trop faible.
Ils se fondent surtout sur ce que certaines pe
tites localités telles que Rousbrugge par exem
ple, recevant pour participer la manifestation
anti-Yproise, une somme de 200 fr., il serait
souverainement injuste de ne pas leur allouer
une indemnité d'une valeur au moins égale, si
pas supérieure.
D'autres sociétés trouvent que le principe
étant admis, ils doivent recevoir, eux aussi, une
part de la curée oflerte leurs confrères. Bref,
fi y a du mécontentement et, si on ne s'empresse
de porter remède au mal, on nous assure que
plusieurs sociétés resteront tranquillement chez
elles.
LE PROGRAMME.
Nous ne nous trompions pas en disant que la
fête du K.K. était non-seulement une véritable
provocation faite la ville d'Ypres mais encore
une manifestation politique puisqu'on a eu
bien soin d'en écarter tout ce qui sentait, de
près ou de loin, l'élément libéral. C'est de plus
une solennité religieuse.
Le programme nous apprend en effet que les
festivités vont commencer par une messe solen
nelle l'issue de laquelle le drapeau de la sec
tion chorale du K.K. sera béni avec toutes les
cérémonies prévues dans le rituel.
On ajoute même que, pour donner plus d'at
trait la solennité, un abbé, qui derrière les
coulisses joue un rôle important et très militant
dans le ménage politique Poperinghois, présidera
cette touchante cérémonie ayant pour assistants
les RR. vicaires Ooghe et Stoute Karel.
Après cela, si les bigotes Poperinghoises que
l'on a saignées blanc pour aider couvrir les
frais de la fête ne sont pas contentes, c'est
qu'elles sont bien difficiles.
Nous venons d'apprendre que la Société cho
rale de Furnes, la tête de laquelle se trouve
M. Retsin, ancien clerc de l'église de S1 Bertin,
et qui avait d'abord refusé cTassister aux fêtes
de Poperinghe, est revenu sur sa première déter
mination.
On ajoute que c'est surtout aux efforts pres
sants de M. le conseiller Vanderheyde auprès de
son ancien ami M. Retsin, qu'on doit ce revire
ment, qui comble de bonheur toutes les dévotes
de la ville de Poperinghe.
MM. les membres de la phalange catholique
Furnoise, descendront l'hôtel de S1 Laurent,
situé sur la Grand'Place.
II est de notoriété que l'huile de foie de morue
est le meilleur préservatif en même temps que
le meilleur curatif dans les maladies des bron
ches en général. Les plus hautes sommités mé
dicales 1 ont préconisée de tout temps.
Rien d'étonnant donc que les Perles Salvalor
soient si appréciées par les personnes souffrant
de maladies de poitrine ou même par celles qui
sont simplement affaiblies.
Le Monde financier, paraissant deux fois par se
maine, donne gratuitement ses abonnés des
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étrangères.
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levard Bisschoffsheim, Bruxelles.
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d'occasion, le n° 1 avec coffret, 100 francs, et
le n° 2 avec coffret, 120 francs, payables 10 fr.
par mois.
HOUBLONS.
qualité même moyenne.Cette situation maintient
les prix en hausse pour toutes les espèces de hou
blon, mais les affaires sont excessivement cal
mes, l'on se réserve. Même les opérations sur la
récolte prochaine, qui avaient pris un grand es-
sort se restreignent en présence de la pénurie et
de la qualité douteuse de cette récolte qui s'an
nonce si défavorable, pénurie encore augmentée
par l'arrachage de près de 50 0/0 de plantes an
noncé précédemment.
Les rares parties de houblons disponibles de
1889 se sont soutenues, comme la semaine der
nière de 45 50 fr. les 50 kilos les prix de la
spéculation pour la récolte de 1890. Poperinghe-
village de 70 75 fr., ceux de Poperinghe-ville
ont monté jusqu'à 85 fr. les 50 kil., fournir en
Octobre et Novembre. C'est une hausse de 10 fr.
en 8 jours.
A Nuremberg, l'état des houblonnières qui
fournissent le marché donne également lieu de
nombreuses plaintes. Prix fermes, hausse conti
nue, peu d'affaires. Houblons hâtifs présentés
250 marks.
A Londres, malgré l'amélioration de la tempé
rature, les nouvelles des plantations restent fort
pessimistes. Le marché est en hausse continue
pour les quelques petites parties de 1889 qui sont
offertes en vente.
Dimanche 10 Août 1890.
RETOUR.
c
A la tête de nos congréganistes, on a remar
qué MM. G. Lebbe, Keukelinck... et un nom
mé Sansen qui, pendant que leurs subalternes
mâchaient mélancoliquement leur modeste petit
pain, faisaient bombance et savouraient du
Champagne.
DERNIÈRE NOUVELLE.
La seule raison du succès des Perles Salva-
tor réside dans la facilité avec laquelle l'inven
teur est parvenu faire prendre sans répulsion
aucune 1 huile de foie de morue pure, même par
les enfants, et c'est surtout ceux-ci qu'il est
bon de les administrer, car c'est les fortifier dès
leur jeune âge et les mettre l'abri de ces ma
ladies de poitrine dont tant de personnes sont
affligées sous le climat humide des pays duNord.
SI. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez Mm* veuve Van Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
Bruxelles, 30 Juillet. Houblon d'Alost
1889, fr. 60 70; id. 1890,110 120.
Poperinghe, 28 Juillet. Malgré le beau
temps, la croissance du houblon et sa floraison ne
se développent guère peu de plantes ont assez
poussé pour atteindre le haut des perches et cel
les qui y arrivent sont maigres, et les feuilles
noircies et attaquées par la vermine, et ne pro
mettent pas, pour cette année, une récolte de
Société Anonyme des Chemins de Fer
de la Flandre Occidentale.
De Rou/ers Ypres
par Courtrai.
Roulers, Départ 9-30 m.
Iseghem, 9-42
Courtrai, 10-10
Wevelghem, 10-20
Menin, 10-30
Wervicq, 10-39
Comines, 10-46
Houthem, 10-53
Ypres, Arrivée 11-08
D'Ypres Courtrai.
Ypres, Départ 10-00 s.
Houthem, 10-17 s.
10-24 s.
10-31 s.
10-41 s.
10-51 s.
De Courtrai Ypres.
Courtrai, Dép. 11-15 m.
Wevelghem, 11-25
Menin, 11-35
Wervicq, 11-46
Comines, 12-00
Houthem, 12-07 3
Ypres, Arrivée 12-22 S
Houthem,
Comines,
Wervicq,
Menin,
Wevelghem
Courtrai, Arr.
D'Ypres Roulers.
Ypres, Dép. 10-15 s. I Moorslede-Passchen-
Zonnebeke, 10-27 s. I daele, 10-37 s.
Roulers, Arr. 10-52 s.
Comines,
Wervicq,
Menin,
Wevelghem,
Courtrai, Arr. 11-01 s.
D'Ypres Courtrai.
Ypres, Départ 11-15 s.
11-32 s.
11-39 s.
11-46 s.
11-56 s.
12-06 s.
12-16 s.
du 25 Juillet au lr Août 1890.
Naissances Sexe masculin, 6, idem, féminin, 4.
Décès
Bruynooghe, Sylvie, servante, 44 ans, célibataire, rue
Longue de Thourout. Platteeuw, Pierre, journalier, 73
ans, époux de Marie D'Hyser, rue de Menin. Clincke-
maillie, Eugénie, sans profession, 63 ans, célibataire,
rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 1, id. fém. 3.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
2 Août 1890.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
(îuantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
PAR
cent
kilogr.
poids m"
de
l'hecto
litre.
7,900
24 00
80
Seigle
000
0 00
73
400
18 00
44
000
0 00
80
Féveroles
200
17 00
80
Pommes de terre
2,000
6 00
Beurre
15,210
230 00
OEufs le quarteron
1 95 1
