AVIS. S0 66. Dimanche, 50e ANNÉE. 17 Août 1890 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Chemin de fer. Les électeurs libéraux qui peuvent être inscrits sur les listes électorales de 1890 sont priés d'adresser leur demande avec pièces l'appui au bureau de l'As sociation libérale. Le Journal d'Ypres. Chronique locale. NOTRE FESTIVAL. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. vires acqcir1t eun1>0. Heures de départ partir du \T Juillet d'Ypres pour Popennghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 Y PRES-FU RNES-NIEUPORT-VILLE S-00 7-35 10-20 1-00 4-00 6-20. NIEUPORT-VILLE-FURNES-YPRES. Ypres, le 16 Août 1890. L'attitude prise depuis un certain temps par le petit Zoïle qui noircit les colonnes de la sainte feuille Yproise nous suggère quelques réflexions passagères. Dans le temps, le Journal d'Ypres était rédigé, non pas toujours notre goul (bien sûr 1) mais au moins avec une certaine con venance et parfois même avec un peu d'esprit. La lutte alors était peu près courtoise. Au jourd'hui, notre bien-aimé confrère a le mono pole des invectives, des odieuses personnalités et des ridicules grossièretés. 11 écoule son stock avec un sang froid et une conviction inaltéra bles. Nous avons fait ressortir dans notre der nier numéro le peu de crédit dont jouit le torchon de papier clérical, nous demandant s'il valait bien encore la peine de nous occuper de lui. Ces mots peignent la situation. Nous qui écrivons ces lignes, nous avons eu la curiosité d interroger certaines personnes peu suspectes cependant de libéralisme, au sujet de la cam pagne entreprise par notre bilieux adversaire. Aucune ne l'a approuvé, et l'une d elles s est même servi son adresse du mot de crapuleux. Prosit Que Basile continue donc ses haineuses atta ques qu'il s'évertue distiller et déverser son venin Laissons le faire 1 C'est faire trop d'honneur certains folliculaires que de s'aper cevoir de leur existence. Le public, dans son bon sens, doit se dire que lorgane du catholi cisme Yprois, de ce parti qui a pour préceptes principaux la mansuétude et la douceur, est admirablement inspiréetqu'il prêche d'exemple. Au fond, l'énergumène qui rédige le Journal d'Ypres doit avoir conscience de sa bassesse. Il vient de se coter lui-même moitié prix. Au lieu de 10 centimes, il ne se vend plus qu cinq centimes. Oh nous lui ferons volontiers la réclame. A un sou le Journal d'Ypres A un sou 1 Et si vous n'êtes pas contents, mes amis, vous aurez encore le Vuilblad1 son collègue, pardessus le marché. Lisez donc lesmiscellanées et autres colarderies Pour un sou I En réponse l'article idiot du Journal d'Ypres sur nos festivités, nous croyons ne pouvoir mieux faire que de reproduire l'appréciation suivante qu'y consacre le Mémorial Artésien, du 14 Août NOS MUSIQUES A Y PRES. Ainsi que nous l'avions annoncé, la Musique Communale et la Fanfare des Pompiers de S1 Orner se sont rendus Dimanche dernier 10 Août, au festival d'harmonie et de fanfare, organisé par la Ville d'Ypres l'occasion du 60e anniver saire de l'Indépendance Nationale et du 25e an niversaire du règne de Léopold II. Cette fête avait attiré dans les murs de cette vieille cité des Flandres une foule considérable d'étrangers venus de tous les points de la Belgi que et de France. Arrivée Ypres. A leur arrivée Ypres, nos deux corps de mu sique furent conduits travers les rues de la ville l'Hôtel échevinal où les attendaient M. H. Bossaert, premier échevin de la ville d'Ypres, faisant fonctions de bourgmestre, le corps muni cipal et la Commission de la Société des Fêtes publiques. Sur tout le parcours, de la gare la place, nos concitoyens ont été accueillis par les démonstra tions les plus amicales; toutes les fenêtres flottaient les couleurs françaises unies celles du drapeau Belge on sentait qu'on se trouvait dans une cité amie, nourrie des sentiments les Îilus sincères et les plus sympathiques pour la France. A l'Hôtel-de-Ville. Pendant qu'avaient lieu les réceptions dans les vastes et splendides halles de l'Hôtel éche vinal où se trouvent de remarquables peintures murales représentant les épisodes glorieux d'Ypres, un orage épouvantable s'est soudaine ment déchaîné sur la ville et a obligé nos musi ciens audomarois attendre une éclaircie afin de pouvoir gagner leur hôtel et se préparer la marche des 96 sociétés chorales et musicales de vant prendre part au festival de l'après-midi. Le Défilé. A 2 heures 1/2, le soleil brillait de tout son éclat et le cortège des plus imposants, put défi ler devant la tribune de l'administration muni cipale, dos autorités civiles et des membres de la Commission des Fêtes. Nous sommes heureux de pouvoir dire que, lors du passage de notre Musique communale jouant un brillant pas re doublé, le premier échevin ainsi que toutes les notabilités qui l'entouraient se levèrent et l'ac cueillirent par des applaudissements énergiques et des acclamations réitérées. Le Banquet. Lorsque le cortège eut parcouru l'itinéraire indiqué par le programme, la Musique commu nale se rendit l'hôtel Saint-Sébastien où, dans une immense salle ornée de feuillage, de fleurs, de trophées de drapeaux français et belges, eut lieu un charmant banquet, très animé et très cordial, présidé par M. Eugène Blanquet, as sisté de MM. Monthuis, Bleuzet, Alba et Cor donnier, archiviste de la ville d'Ypres, membre correspondant de la Société des Antiquaires de la Morinie de Saint-Omer, délégué de la Société des Fêtes d'Ypres près la Musique communale pour laquelle il a eu, pendant toute la journée, les plus délicates attentions. Au dessert, M. le président a levé son verre la Belgique, la ville d'Ypres, et son aimable délégué M. Cordonnier. Celui-ci s'est levé son tour et a bu laFrance dont il est un des enfants, la ville de St.-Omer et son excellente Musique communale Un membre honoraire qui avait accompagné nos musiciens au festival, porta également un toast la Musique communale, son dévoué président, ses chefs et se fit l'écho des senti ments de tous les membres honoraires présents, en exprimant le vif plaisir qu'il avait ressenti en entendant acclamer la belle tenue de la Musique Communale par les échevins et les autorités Bel ges. Enfin, M. César Bleuzet a rappelé le nom de M. Benoît Bailly, le généreux bienfaiteur de la Musique Communale et a évoqué en quelques mots le souvenir de cet homme de bien. Ce dernier toast a été accueilli par tous avec un sentiment de reconnaissance Le Festival. Le soir, 6 heures, la fanfare des sapeurs- pompiers a exécuté d'une manière irréprocha ble, sur le kiosque de la rue de Lille, 2 fantaisies: l'une de G. Gotherant, la Chute des Feuilles l'autre de Brefs ant, Elizire d'Amour, qui ont été très applaudis par les assistants. Vers huit heures, sur un magnifique kiosque, splendidement éclairé, élevé pour la circonstan ce en face de l'Hôtel-de-Ville, en présence d'une foule immense qui se trouvait sur la place, tous les balcons et aux fenêtres des habitations, en présence des musiques de Bergues, de Gand, de Poperinghe, la Musique Communale, après avoir fait entendre l'air national belge la bra bançonne, a interprêté la magnifique ouverture de Weetge, Eliane, et celle non moins remar quable de Bosch, les Dieux en exil toutes deux ont été, au dire de tous, magistralement, admi rablement rendues outre les applaudissements les plus frénétiques de la foule, notre Société LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN; Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligue un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger T Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, •t*. 2, rue da l'Enseignement, Bruxelles. 4-00 6-42 9-05 9-58. Poperinglie-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00 6-42 9-05. Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20. domines, 5-30 - 8-20 -9-58 11-16 —2-43 - 5-20 7-50. Comfties-Armentières, 5-30 11-16—2-545-20—8-55 Roulers, 7-45 10-40— 12-20 2-45 -4-10 6-42 I.angemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 9-57 -12-17 3-56 6-21. Courlrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-43 5-20 7-50. (Dép. de Gomines Courtrai 9-35.) Courlrai-Bruxeiles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20. Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20. 5.10 6-27 9-08 11-35 1-40 5-27. Première j ourn ée

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 1