AVIS.
AVIS.
Chemin de fer.
Les électeurs libéraux
qui peuvent être inscrits
sur les listes électorales de
1890 sont priés d'adresser
leur demande avec pièces
l'appui au bureau de l'As
sociation libérale.
ÉCOLES COMMUNALES
Le Journal d'Ypres.
Donnant, donnant....
Chronique locale.
N° 68. Dimanche,
50e ANNÉE.
24 Août 1890.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQOIRIT EUNDO.
Heures de départ partir du Y Juillet
d'Ypres pour
Poperinghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00
YPRES-FURNES-NIEUPORT-VILLE.
5-00 7-35 10-20 1-00 4-00 6-20,
NIEUPORT-VILLE-FURNES-YPRES.
Le public est informé, que par
suite d'une circonstance impré
vue, la distribution des prix aux
élèves de l'Ecole Communale
de garçons, aura lieu 10 heu
res du matin, et non 10 1/2
heures, comme le portent les
lettres d'invitation.
Le titre est alléchant, n'est-ce pas. amis lec
teurs? Aussi nous comptons bien que, grâce
ce titre, on voudra nous lire dans tous les coins
du pays et l'étranger. Immense succès pour
le Progrès, dû aux vingt modestes rédacteurs
de la pieuse feuille
Notre adorable confrère, qui n'a jamais eu
pour habitude de se casser l'encensoir sur le
nez, nous apprend, en effet, notre profonde
stupéfaction, qu il a vingt rédacteurs son
service, parmi lesquels notre sénateur et notre
deputé-contrôleur, qui écrivent le moins(et
qui se réservent probablement les morceaux
délicats). Les dix-huit autres, le menu fretin,
écrivent le plus. Jugez un peu Mais, c'est
Sue nous sommes très heureux de savoir cela I
'ites donc, Journal dïpres, mon bon, il
n'aurait pas fallu vous arrêter une vingtaine,
il aurait fallu hasarder la centaine. Nous au
rions pu, en ce cas, nous figurer que fa moitié
des calotins Yprois écrivait pour amuser l'autre
moitié
A part cela, nous devons constater que notre
contradicteur est d'une force colossale et qu'il
a complètement démoli, aplati, pulvérisé l'ar
ticle que nous avons précédemment écrit sous
la même rubrique que celui-ci. Un des vingt
rédacteurs qui consacrent leur temps salir
les colonnes du doux Journalnous défie de
citer une phrase, un mot, une idée qui puisse
justifier les termes que nous avons employés
pour qualifier son élégante prose. Oh 1 le beau
défi Ouvrez donc le premier numéro venu du
Journal d Ypres. Vous y trouverez des gros
sièretés l'adresse de M. Bossaert, de M.
Cornette, de M. Poupart, etcl'adresse
d'un conseiller dont le grand âge et honorabi
lité devraient être des barrières infranchissa
bles aux sarcasmes et aux invectives vous y
trouverez môme des incriminations l'adresse
de personnes étrangères la politique et inca
pables de se défendre. Que respecte-t-i 1 donc
ce triste et haineux organe de la polémique
cléricale
C'est dans ce sens que nous avons dit que
nous n'opposerions que mépris et dédain ses
vilenies. Quant ne plus nous occuper de lui
et le laisser continuer son vilain petit travail
son aise, non pas.
Pourquoi nous défier, pourquoi vouloir que
nous citions des mots, des phrases, etc. Est-ce
que les vingt rédacteurs, jaloux les uns des
autres, piqués d'une noble émulation, vou
draient savoir qui d'entr'eux est le mieux par
venu nous faire hausser les épaules et se
faire bafouer par plusieurs de ses propres amis
politiques
Il ne sera jamais dit, écrit celui des vingt
malins dont nous lisons la grotesque riposte,
qu'un libéral est capable de rendre justice un
catholique. Oh que si, mon ami Un libéral
raisonne et il sait rendre justice qui le mé
rite. Sinon ce ne serait plus un libéral, et il
pourrait marcher de pair avec la fine fleur des
intransigeants, dont vous êtes un aimable spé
cimen A qui de vos amis, de vos protecteurs
ou de vos protégés voulez-vous que nous ren
dions justice A Messieurs Colaert, Slruye,
Surmont et Henrilje? Soit, nous leur rendrons
justice très prochainement, notre façon bien
entendu, mais sans nous attirer, soyez-en sûr,
des reproches de grossièreté ou d'autres quali
ficatifs plus forts. Il y en a d'autres qui nous
ne rendrons pas justice et dont nous dédaigne
rons de nous occuper, sinon incidemment et
exceptionnellement, comme votre mouchard
qui la nuit surveille la Grand Place, espionne
ceux qui sortent du Sultan ou d'autres cafés, et
a déjà eu maille partir avec Messieurs les
officiers de l'Lcole d'Equitation. Ce serait nous
rabaisser que de nous occuper de ces gens-là.
Au revoir donc, comité des vingt Nous
avons encore bien des choses dire, mais il ne
faut pas tout dire en une fois. Est modus in
rébus I
L'averse de décorations que le ministère a
récemment fait pleuvoir sur les heureux ci
toyens de l'heureuse Belgique averse telle
qu'un Belge non décore est aujourd'hui un
phénomène éveille bon droit l'attention
sur un incident qui ne laisse pas que d'avoir
une petite importance... internationale.
Voici le poème
Lors de la répartition des récompenses obte
nues l'exposition universelle de 1889, Paris,
il fut convenu entre le gouvernement français
et le gouvernement belge qu il serait échangé,
celte occasion, un certain nombre de croix
de la Légion d honneur contre un certain nom
bre de croix de l'Ordre de Léopold la Légion
d'honneur allant des fonctionnaires ou des
exposants belges, l'Ordre de Léopold allant
des fonctionnaires ou des exposants français.
Le gouvernement français s'est exécuté sur
l'heure, et a, lors de la distribution des récom
penses, conféré son ordre national aux Belges
désignés pour cette distinction par notre mi
nistère.
Le gouvernement français, de son côté, a fait
ses désignations, selon le nombre convenu,
pour la croix de Léopold.
Or, l'heure qu'il est, c'est-à-dire après dix
mois écoulés, notre gracieux gouvernement ne
s'est pas exécuté encore et aux réclamations
qui lui ont déjà été adressées, il s'obstine
faire la sourde oreille.
C'est du dernier galant.
Il nous semble cependant que notre minis
tère, qui verse les croix par pleines bottées,
et en a loti des troupeaux d'ecclésiastiques,
pourrait bien tenir ses engagements vis-à-vis
ae la France. Ce serait simplement honnête.
QUI EST MORVEUX SE MOUCHE.
Apprenez que le Journal d'Ypres a vingt ré
dacteurs et que vous pensez le moins ceux qui
écrivent le plus. C'eBt drôle, n'est-ce pas mais
c'est ainsi.
Ainsi s'exprime le rédacteur de l'organe cléri
cal, espérant ainsi se réfugier derrière la cou
lisse, mais cela ne prendra pas, parce que le
subterfuge est trop grossier et trahit trop claire
ment son auteur.
LE PROG
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du paysj 7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne un franc.
Les annonces sout reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger TAgence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
4-00 6-42 - 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00
6-42 9-05.
Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20.
Comines, 5-30 - 8-20 - 9-58 11-16 2-43 - 5-20
7-50.
l'.omines-Armentières, 5-30 Tl-16—2-54—5-20—8-55
Roulers, 7-45 10-40— 12-20 2-45 -4-10 6-42
Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 9-57
-12-17 3-56—6-21.
Courtrai, 5-30 8-20 9-58 - 11-16 2-43 5-20
7-50. (Dép. de Comines Courtrai 9-35.)
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-20.
Courtrai-Gand, 5-30 8-20 11-16 2-41 5-20.
5-10 6-27 9-08 11-35 1-40 - 5-27.
Ypres, le 23 Août 1890.