n te SANTÉ A TOUS REVALENTA ARABICA ■s-s 3 S Pi a a ©o, a Il mesure près de neuf mètres de hauteur ci tons, titre de curiosité, la longueur de chacun de ses bras, qui est de 2 m. 55. Goliath tient une énorme massue une toque rouge ornée de plumes de paon, le coiffe très elé- Samment; il est vêtu d'une côte de mailles, et 'une robe d'étoffe rayée dont la partie inférieure figure assez exactement les couleurs nationales françaises. Bel homme quo ce Goliath Quelle carrure, Suelle taille, nos géants sont des enfants côté e lui; et quel luxe d'habits et de progéniture. Ses dix-sept enfants le précèdent en dansant. Ils sont très bien costumés, on voit que la ville d'Ypresne néglige rien pour vêtir décemment son géant et sa nombreuse famille. Deux pages portant l'écu du colosse marchent en tête. Le Goliath d'Ypres mesure près de neuf mè tres de hauteur citons, titre de curiosité, la longueur de chacun de ses bras qui est de 2 m. 55. La main, jusqu'au poignet, a 60 centimètres, et ce brave Goliath possède un index de 25 cen timètres. Il tient une énorme massue; une toque rouge, ornée de plumes de paon, le coiffe très élé gamment; il est vêtu d'une côte de mailles, et a'uue robe d'étoffe rayée. Goliath ne pèse pas moins de420kilos; sa struc ture est en planches, et il fallait une dizaine d'hommes qui se relayaient fréquemment pour le porter. Le moment le plus curieux a été l'arrivée du Goliath sur la Grand'Place. La musique des pompiers jouait la danse favorite du géant qui, sans vergogne, s'est mis se trémousser l'in star de ses dix-sept enfants. Voyant ce spectacle Lydéric et Phinaert pris d'une belle humeur veulent faire concurrence leur collègue d'Ypres et une gigue générale, gigue de géants, se danse aux yeux étonnés des milliers de spectateurs qui applaudissent outrance. Départ de Goliath. Après avoir fourni un certain nombre de kilo mètres, Goliath arrive sur la place de la Répu blique. En géant bien élevé qui n'ignore pas que la préfecture a l'honneur d'abriter le premier magistrat du département, il se met en frais et redouble d'attention, sa danse est plus soignée et seB enfants sont encore plus gentils, vaine atten tion, et M. le Préfet ne se montre pas et Goliah, blessé dans son amour propre,se sent subitement fatigué et veut réintégrer sa ville natale emme nant avec lui sa nombreuse famille. Toutes les observations qu'on a pu leur faire n'ont pu le décider rester. Le géant d'Ypres, convenons-en, a porté quel que ombrage Lydéric et Phinaert. 11 mesure près de neuf mètres de hauteur, la tête est arti culée et la longueur du bras est d'environ 2m. 55. Goliath portait une toque 'aux couleurs tricolo res, ce qui a bien dû l'étonner;il tenait une énor me massue et était vêtu d'une côte de mailles et d'une robe d'étoffe aux couleurs françaises. Le géant qui atteint la hauteur d'un second étage de la plupart des maisons de la Grand'Place aurait pu contrarier quelque peu les fils téléphoniques, mais tout avait été préparé de façon l'abaisser quand besoin serait. Le géant d'Ypres, plus joyeux que ses collè- §ues ae Grammont et d'Ath, est accompagné 'une quinzaine d'enfants qui ont fait la joie des spectateurs. Sur la place, Goliath s'est avancé vers la colonne avec laquelle il rivalisait de ma jesté, puis, après avoir salué et adressé un gra cieux sourire de ses gros yeux la Déesse, il a esquissé grâce au talent des douze porteurs (presque tous ouvriers de la grue) qui avaient la lourde charge de lui faire traverser laville, vingt- quatre petits pas légers que la mère Mouscou n'eût pas désavoués. Sur la place, on se tordait littéralement. Les fils de Goliath, dix-sept enfants, dont deux por taient l'écusson représentant les armes d'Ypres, vêtus de costumes brillants, pages florentins et bouffons grotesques, se mirent bientôt danser autour de leur père aux sons de la musique des Pompiers, qui jouait les airs favoris du géant belge; ç'a été alors de toutes parts une explosion de fous rires. Goliath a été le clou, un clou énor me, auquel s'est attaché le grand succès de la marche d'hier. Le troisième groupe se compose d'abord des Trompettes dévoués de Marquette, dont le brillant uniforme attire tous les regards; suivent les En fants du Vieux-Lille et la Lyre ouvrière deMarcq- en-Barœul. La musique des Sapeurs-Pompiers de Lille exécute les joyeux airs d'Ypres, aux accords des quels dansent les dix-sept enfants de Goliath, costumés d'une façon ravissante en pages et en fous; deux pages portent l'écusson aux armes de la ville d'Ypres; d'autres tiennent des ban nières sur lesquelles se lisent ces dates 1705- 1890. Tous ces enfants exécutent avec une mi mique charmanteet accompagnement des grelots, des soties qui ont un cachet local d'uu pittoresque merveilleux. La foule leur fait uu frand succès, et Goliath semble rouler sur eux es yeux moins terribles qu'à l'ordinaire. Le géant d'Ypres est superbe; son costume étincelant, son allure majestueuse, son énorme massue et sa formidable épée excitent un vérita ble enthousiasme parmi la foule. Nos concitoyens se souviendront longtemps de Goliath et de ses enfants; et s'il revient un jour Lille, on peut lui prédire un succès encore plus grand que Di manche, car beaucoup de gens, après en avoir tant ouï parler, n'ont pu satisfaire leur curiosité en contemplant ses augustes traits. LE DÉPART DE GOLIATH. Au grand désappointement d'une multitude de gens qui n'avaient pu le voir, Goliath a dû se séparer du cortège quatre heures et demie. En descendant le boulevard de la Liberté, il s'est arrêté la hauteur de la rue Jeau-sans-Peur, jusqu'à ce que le reste du cortège soit passé puis on l'a conduit directement l'abattoir où il a procédé sa toilette de voyage et a été cou ché sur le chariot qui l'avait amené. Il est parti pour Ypres vers sept heures et demie. Les gens folâtres ont dit que Goliath s'était sentiindisposé de sa promenade travers les rues de Lille. La vérité est que les dix-sept en fants étaient attendus le soir même Ypres par leurs parents et que le délégué de l'administra tion communale de cette ville n'a pas voulu, malgré toutes les sollicitations des membres du comité, que Goliath demeurât Lille sans ses enfants. C'est dommage, car, sur tout le reste du par cours, la foule comptait voir le fameux géant, et sa déception a été grande. On le voit le succès a été complet. Les bons, les vrais Yprois en seront fiers. Il n'y aura sans doute que les calotins qui ne seront pas contents. Après tout, c'est leur affaire. Les Perles Salvator sont reconstituantes, parce qu'elles contiennent la substance la plus essen tielle des forces, les phosphates. L'huile de foie de morue que M. Vergauwen, pharmacien-chi miste, est parvenu faire prendre sous forme de perles, qui n'ont même pas l'inconvénient de la saveur désagréable qui la faisait écarter par tant de personnes, est entrée aujourd'hui, grâce ce praticien, dans la thérapeutique. C'est un pas d'autant plus grand, qu'il est arrivé même éviter les renvois que produisait jusqu'ici l'in corporation de ce produit si apprécié et si re commandé en médecine. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. z ce w -S ta a s s S a? o S M SP s ë'i fe'f oT oT '.e? o Jj s io s- Eh "fg S-i Ea) Le Petit Nord. L'Echo du Nord. La Dépêche, organe réactionnaire. TROISIÈME GROUPE. Goliath et ses enfants. "«ncccoceet rendue sans médecins et sans purges el sans frais par la délicieuse farine de santé Du Barry de l.oudres. dite Quarante ans d'un invariable succès, en guérissant les constipa- ions dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, vomissements, couslipation, diarrhée, djssenterie. coliques, phtisie, toux, asthme, étouffements, étourdissements, oppressions, congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang. 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La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonais, avec crachement de sang et toux opiniâtre. Rapport du docteur Roulh, médecin en chef de l'hôpital £mauha- lain des femmes et des enfants, Londres: «Naturellement riche en éléments indispensables au sang pour développer et entretenir le cerveau, les nerfs, les chairs et les os la Revalenta est la nour riture par excellence qui, seule, suffit pour assurer la prospérité dies enfants et des malades de tout âge. Beaucoup de Femmes et d'enfants, dépérissant d'atrophie et de faiblesse très prononcées, ont été parfaitement guéris par la Revalenta. Aux patients phthisi- ques, étiqueset racbitiques elle convient mieix que l'huile de foie de morue. 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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 3