SANTÉ A TOUS7""
REVALENTA ARABICA
mons donc la loi. On nous dit que ce n'est pas
assez, que nous n'allons pas assez loin.
Mais que fera-t-on alors dans d'antres villes,
régies par des administrations cléricales, Po
peringhe, par exemple
A Poperinghe, il paraît que l'Administration
Communale a été, comme la nôtre, mise tout ré
cemment en demeure de se conformer stricte
ment la loi. Qu'a fait le Conseil Communal de
Poperinghe. Il a commencé par demander l'avis
du Bureau de Bienfaisance lequel a décidé de ne
contribuer pour aucune part dans les frais de l'in
struction gratuite vu l'insuffisance de ses ressources.
Le Conseil Communal s'est réuni ensuite et,
par une délibération motivée, a arrêté le nombre
des enfants indigents admettre gratuitement
l'école communale, émis un avis favorable la
non intervention du Bureau de Bienfaisance
dans les frais de l'instruction primaire,et fixé en
outre ir. 12-00, la rétribution due par élève
pauvre au personnel enseignant laquelle rétribu
tion fait partie du casuel compris dans le traitement
fixe des instituteurs.
Nous ne sommes donc pas seuls vouloir exo
nérer le Bureau de Bienfaisance
Notre délibération ne diffère de celle de Pope
ringhe qu'en un point c'est que nous mainte
nons le principe de la gratuité. C'est quelque
chose, c'est beaucoup et c'est même tout.
M.Colaertdit que notre soumission la loi
doit avoir pour conséquence logique le paiement
par le Bureau de Bienfaisance du minerval des
élèves indigents fréquentant les écoles libres.
Si cela n'était pas, dit notre honorable contra
dicteur, il y aurait là une inégalité qui n'est cer
tes pas voulue par le législateur, aux yeux du
quel tous les indigents sont égaux, quelque soit
d'ailleurs l'école qu'ils fréquentent.
Qu'il y ait là une inégalité, c'est possible
mais en tout cas, le reproche d'inconséquence ne
peut nous atteindre. Il s'adresse au législateur
lui-même. C'est le procès la loi que l'on fait
en ce moment et nous n'avons rien y voir. C'est
la Chambre reviser la loi si elle est illogi-
3ue ou incomplète et M. Colaert, s'il persiste
ans sa manière de voir, peut, plus aisément
que nous, en proposer la révision.
Quant nous, nous nous y conformons. Bien
de plus, rien de moins
Je le répète, conclut M. Bossaert des 974
enfants admis au bénéfice de l'instruction gra
tuite, il n'en est guère dont les parents soient en
état de supporter les frais d'écolage. II y en a
peut-être quelques-uns ayant de petites ressour
ces mais, par le temps qui court, c'est douteux
et de tous, on peut dire, en employant une ex
pression vulgaire, qu'ils n'ont pas assez pour
vivre et qu'ils ont trop pour mourir
f»araît-il, car le nombre d'indigents admis
'école communale dirigée par Mme Juncker
augmente, au lieu de diminuer. Les écoles
payantes sont faites pour les enfants des parents
qui sont en état de payer l'écolage et on ne doit
y admettre que des enfants de cette catégorie.
Les pauvres doivent être placés dans les écoles
gratuites. Il n'y a d'ailleurs aucun déshonneur
a fréquenter l'école gratuite.
C'est ainsi que l'on procède dans les éooles ca
tholiques où l'on admet gratuitement les indi
gents et où tous ceux qui sont en état de payer,
acquittent le montant de la rétribution scolaire.
Et s'ils ne peuvent payer eux-mêmes, d'autres
payent pour eux.
Ici se produit un incident orageux.
M. Vermeulen interrompant M. Colaert lui
dit Vous aussi vous avez étudié avec l'argent
des autres
M. Colaert, très ému, relève vivement les pa
roles de M. Vermeulen qu'il considère comme
outrageantes. Jamais, dit-il, il n'a joui d'une
bourse d'études jamais il n'a ni sollicité ni ob
tenu de secours ni de subsides pour faire ses
études, tant au Collège qu'à l'Université. C'est
par son travail et par son travail seul, dit-il,
u'il est arrivé la position qu'il occupe aujour-
'hui.
Il s'étonne de ce que M. Vermeulen, qui se
dit en toutes circonstances l'ami de l'ouvrier,
qui affecte toujours et partout ses préférences
et ses sympathies pour la classe ouvrière, lui
reproche d'avoir travaillé, d'être arrivé par le
travail, d'être parvenu enfin
L'honorable membre, interrompu diverses
reprises par des applaudissements de l'auditoire,
a beaucoup de peine se calmer.
Il termine en demandant, comme il l'a fait
dans son premier discours, que le Bureau de
Bienfaisance paie le minerval des indigents fré
quentant. les écoles catholiques tout comme il
paiera le minerval des enfants pauvres fréquen
tant les écoles officielles.
M. le Président revient sur les considérations
qu'il a déjà développées.
Je faisais remarquer tantôt, dit-il, que la loi
ne permet pas ni aux fabriques d'église ni aux
Bureaux de Bienfaisance de subsidier les écoles
libres. Voici le texte auquel je faisais allusion.
Je le trouve dans les commentaires de la loi
du 20 Septembre 1884, par M. Temmerman, un
auteur qui ne sera certes pas suspect M. Co
laert.
Voici ce que dit M. Temmerman u II y a dé-
r fense absolue pour les Bureaux de Bienfai-
v sancé et les fabriques d'église de subsidier une
r> école privée.
Voilà pour le reproche d'inconséquence et de
manque de logique que nous adresse M. Colaert,
reproche qui, comme je l'ai démontré tout
l'heure, s'adresse la loi et non nous qui ob
servons la loi.
Quant au reproche d'admission d'un certain
nombre d'enfants pauvres dans les écoles payan
tes, il n'est pas fondé. Cela ne se fait pas. En
règle générale, les enfants de la classe indigente
fréquentent les^ écoles gratuites et s'il en est
quelques-uns auxquels on a accordé des facilités
pour continuer leurs études, c'est que l'on avait
remarqué chez eux des aptitudes spéciales, des
dispositions particulières, une intelligence supé
rieure. Eh bien oui, ces enfants-là ont été admis
gratuitement, les uns l'école primaire payante,
d'autres l'école moyenue et au collège commu
nal. L'Administration communale d'Ypres s'en
fait gloire, car il en est beaucoup parmi les en
fants pauvres qui ont justifié l'intérêt qu'on
leur témoignait, qui ont répondu aux espérances
que l'on avait placées en eux 1 Un grand nombre
ont parcouru une belle carrière, se sont illustrés
dans les arts, dans les yirofessions libérales, dans
l'armée, en un mot, dans toutes les branches de
l'activité humaine et disons le bien haut, s'écrie
M. Bossaert, ce sera l'éternel honneur de la
classe ouvrière d'avoir donné l'humanité ses
plus grands génies et ses plus grands bienfai
teurs.
Les applaudissements enthousiastes de l'audi
toire accueillent cette dernière partie du dis
cours de l'honorahle Echevin ffons de Bourg
mestre.
Le silence s'étant rétabli, M. Bossaert fait re
marquer qu'il est interdit au public de se livrer
des manifestations du genre de celle qui vient
d'éclater. Il saisit cette occasion pour déclarer
que s'il n'a pas réprimé immédiatement celles
qui ont surgi pendant l'incident que nous avons
rapporté ci-dessus, il n'a pas cru devoir le faire
après l'attaque inconvenante dont M. Colaert a
été l'objet de la part de M. Vermeulen.
Finalement, il est procédé un vote par ap-
pel nominal sur le projet de délibération dont il
a été donné lecture au début de la séance.
Douze membres répondent oui.
Un (M. Colaert) s'abstient pour les motifs qu'il
a fait valoir au cours de la discussion.
Au moment où le Conseil va se constituer en
comité secret, M. Colaert demande pour quels
motifs la Commission des eaux n a pas été
réunie. i
D'abord, un des ingénieurs désigné pour en faire
partie a fait longtemps attendre sa réponse et
finalement a décline le mandat qui lui était
offert. Plus tard le Collège se conformant une
décision du Conseil, s'est adressé un autre spé
cialiste dont la réponse n'a pas été immédiate.
Puis sont arrivées les manoeuvres et les vacan
ces....
M. Bossaert promet de réunir la dite Commis
sion très bref délai.
La séance publique est levée 6 1/2 h.
La section Yproise du Willems-Fonds ouvre
Dimanche, 12 Octobre prochain, 3 heures de
l'après-midi, la Grande Salle de VAigle d'Or,
sa série de fêtes.
M. Sabbe de Bruges y donnera une conférence
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rue au Beurre, 20.
M. Colaert répond M. le Président. Lui aussi
demande que l'on ouvre toutes larges les portes
des écoles et que l'on y accueille tous ceux qui
veulent s'instruire, et surtout les indigents.
Mais ce que je ne puis admettre, dit-il, c'est
que l'on admette des enfants pauvres dans les
écoles payantes C'est là un véritable abus
Je l'ai signalé diverses reprises mais en vain,
M. Bossaert regrette vivement cet incident.
M. Vermeulen explique son interruption de
tantôt. Jamais il ne lui est venu l'esprit de dire
une chose blessante pour M. Colaert et il regrette
tout autant que M. Bossaertl'incident qui
après cette déclaration, est clos.
M. Bossaert explique les causes du retard ap
porté la convocation de cette commission.
Willems-Fonds.
La seule raison du succès des Perles Salvator réside
dans la facilité avec laquelle l'inventeur est parvenu
faire prendre sans répulsion aucune l'huile de foie de mo
rue pure, même par les enfants. Et surtout ceux-ci
qu'il est bon de les administrer, car c'est les fortifier dès
leur jeune âge et les mettre l'abri de ces maladies de
poitrine dont tant de personnes sont affligées sous le cli
mat humide des pays du Nord.
Il est de notoriété que l'huile de foie de morue est le
meilleur préservatif en même temps que le meilleur cura-
tif dans les maladies des bronches en général. Les plus
hautes sommités médicales l'ont préconisée de tout
temps.
Rien d'étonnant donc que les Perles Salvatosoient si
appréciées par les personnes souffrant de maladie de poi
trine ou même par celles qui sont simplement affaiblies.
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que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
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Quarante ans d'un invariable succès,en guérissant les constipa-
ions dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaire s.
vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation, diarrhée, djsseuleric, coliques,
phtisie, toux, asthme, étouffemenls, étourdissements, oppressions,
congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement,
anémie, chlorose, tous désordres de la poitrine, gorge, baleine,
voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane,
muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence
qui seul réussit évit r tous le- accidents de l'enfance. 100,000
cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas;
de Ssl .Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Cast-
lestuart. le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban,
lord .Stuarl de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur
Roulh etc etc.
Cure N" 05, 176: M. le curé Comparct, de 18 ans de dyspepsie, de
gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs
nocturnes.
Cure N» 90,025, Avignon, 18 Avril 1876. La Bevalenta Du
Barry m'a guérie, l'âge de 01 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus
pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avec
des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre
toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalent»
m'en a sauvé complètement. Hobrkl, née Carbonnettey, rue du
Balai, 11.
La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilation pulmonais,
avec cracbcmcnt de sang et toux opiniâtre.
Rapport du docteur Roulh. médecin en chef de l'hôpital iShnauha-
lain des femmes et des enfants, Londres Naturellement riche
en éléments indispensables au sang pour développer et entretenir
le cerveau, les nerfs, les chairs cl les os la Rcvalenla est la nour
riture par excellence qui. seule, suffit pour assurer la prospérité
des enfants et des malades de tout âge. Beaucoup de femmes et
d'enfants, dépérissant d'atrophie et de faiblesse très prononcées,
ont été parfaitement guéris par la Revalenta. Aux patients phthisi-
ques, étiques et rachiliques elle convient mietx que l'huile de foie
de morue.
Dépota MOORSLEDE, Ch. Hostyn, boulanger.
YPRKS, Stassin, pharmacien.
Dehouck, pharmacien.
A. Delhaize et C«.