elections santé a tous revalenta arabica Le scrutin du 19. Les cas de conscience. Un ressouvenir. Le mot de la fin. Poperinghe. Ghyverinchove. un droit égal notre bienveillance, notre pro tection et notre justice. Anciennement on disait malheur aux vain cus. C'était le cri de la barbarie. Nous disons nous paix aux vaincus et tous les hom mes de bonne volonté. C'est le mot de la ci vilisation. Le corps électoral nous a donné le nombre, c'est-à-dire la force...... et l'autorité. Eh bien avec celles-ci ayons la dignité et la modéra tion, ces autres forces qui, préparant les suc cès, en assurent aussi la durée. Pas de violences ni en paroles, ni en faits, vis-à-vis de nos adversaires en déroute Pas même de ripostes si, d'aventure, ils vous ten- daient les pièges de la provocationLaissons leur, et eux seuls, s'ils en sentent le besoin, le tort de se venger, de ceux qui les ont combattus ou lâchés dans la lutte qui vient de finir. Nous sommes vainqueurs soyons aussi géné reux. Vous saurez l'être, j'en suis certain (Tonnerre d'applaudissements.) M. Struye, terminant son discours l'Associ ation cléricale, le Dimanche 12 cl, disait Ne perdons jamais de vue que c'est Dieu qui dis- pose de la prospérité et accorde la victoire Le cri du grand peuple allemand est le nôtre Dieu soit avec nous C'était bien dit. Mais les espérances de l'honorable représen tant ont été déçues et ses prévisions trompées. Le bon Dieu a été avec les cléricaux, luttant pour conquérir l'Hôtel-de-Ville, comme jadis il a été avec eux travaillant pour introduire l'in dustrie chez nous. Il les a lâchés cause du but, et ce en dépit de leurs prières, de leurs neuvaines, de leurs pé- lérinages et de leurs invocations de toute nature. Il les a laissé battre et succomber une fois de plus, et ce malgré les efforts de tout le clergé accouru leur aide. Dieu soit loué car il a bien fait. Son œil, qui pénètre toutes les hypocrisies, a vu clair dans les mobiles et les fins de nos adver saires. Il a discerné tout ce qui se cachait d'orgueil, d'ambition, d'avidité, de convoitise, de haine et de désir de vengeance, dans le cœur de certains d'entr'eux menant les autres, et il n'a pas voulu que, sous prétexte de servir sa cause, ils pussent, en invoquant son nom, réussir s'emparer d'une autorité, d'un pouvoir qui leur eut permis de réaliser tous leurs noirs desseins. Il n'a pas voulu notamment que la ville d'Y- pres, que selon une pieuse légende sa mère sauva jadis-de l'ennemi investissant ses murs, tombât, en l'an de grâce 1891, aux mains indignes du plus inapte et du plus inepte de tous ceux qui naquirent en son sein. Non Il n'a pas voulu qu'elle perdit son hon neur et sa dignité de vieille commune flamande et devînt la risée de la Belgique entière Encore une fois, que son nom soit loué Et maintenant, que faut-il penser et dire de toutes ces fanfaronnades l'aide desquelles le risible fantoche que l'on sait et ses compères ont essayé d'égarer l'opinion, et de faire accroire certains électeurs hésitants qu'ils allaient réel lement triompher Que penser et que dire de ces bruits, perfide ment répandus, que l'administration était aban donnée par ses plus proches serviteurs qu'elle était trompée de tous côtés qu'il y avait des traîtres j usque parmi les employés de l'Hôtel- de-Ville et même dans la police Que penser et que dire de cet appel cafard fait aux gens des communes voisines, suppliés d'ac courir en foule en ville et d'y accentuer, l'aide d'affirmations fallacieuses, un prétendu courant d'opinion aussi mensonger que tout le reste Que penser et que dire de ces milli moyens de pression et de corruption, promesses, menaces, argent répandu, mis en œuvre, par unon Bait qui pour égarer les consciences et extor quer les suffrages Mais tout a été dit et tout se sait maintenant. Le public est pleinement édifié et les dupes mêmes sont désabusées. On voit clairement, l'heure présente, que tout a été intrigue, mensonge, duplicité, corrup tion, tromperie et fourberie dans cet effort désespéré pour arriver l'Hôtel-de-Ville, et c'est avec un sentiment d'horreur que la saine majo rité du corps électoral, celle composée de tous les hommes réfléchis, sensés, honnetes et libres, a victorieusement repoussé ceux qui ont tenté cette audacieuse escalade Il paraît que certain personnage se regimbe au sujet de l'exécution des promesses d'argent qu'il a faites de nombreux électeurs. Il refuserait de payer, alléguant qu'il ne peut, en conscience, être tenu de le faire, par la raison que les cléricaux ont été battus. Il y aurait eu un sous-entendu. Ce n'est qu'en cas de réussite que les sommes promises devaient être versées. Mais les électeurs subornés soutiennent, eux, qu'ils ont été de bonne foi et que le paiement devait se faire en toute hypothèse, la condi tion qu'ils votassent bien. Le cas est, paraît-il, très controversé et très controversable. Sanchez dit oui et Escobar non. Le personnage en question est parti, ajoute-t on, pour Rome, aller consulter la Sacrée Péni- tencerie Où diable la conscience et la bonne foi vont se nicher Je gage que le sacré collège romain donnera raison au personnage Être battu et devoir payer, cela était bon ja dis. Aujourd'hui, cela n'est plus admissible. - - 19 Octobre, 19 Octobre s'écriait un jour le Journal j e ne vous dis que cela 19 Octobre, 19 Octobre répondîmes-nous Vous répéterez un jour ces mots-là, mais sur un tout autre ton...! Qui donc a eu raison -T>aaaOîjaQOJ-'in Les âneries du Journal. Le Journal J'Yprcs a prétendu, dans son nu méro du 15 Octobre, que M. Colaert n'aurait pu se remettre sur les rangs pour le scrutin du 19. Puis, dans son numéro du 18, que la loi de 1861 a supprimé la taxe dite abonnement et défendu de la rétablirEt dire qu'il y a des jurisconsultes et même des législateurs dans la rédaction de la pieuse feuille Et que ces Mes sieurs demandent après cela si on les prend pour des imbéciles Parbleu Et qui la faute Plusieurs de nos amis politiques ont été atta qués d'une manière brutale par la voyoucratie cléricale. Nous laissons ces soudards la honte de leurs sinistres menées. On sait qu'Henrietje, pour se dérober aux sui tes de la journée du 19, est.précipitamment parti le lendemain, avec deux malles, pour Heyst. Un de ses électeurs bernés, le voyant prendre le train, s'est écrié, en faisant allusion la fa meuse circulaire aux campagnards C'est cett e fuite qui va accentuer le courant Électeurs inscrits, 1003 Votants, 890 Majorité absolue, 446 Mais les bureaux ont réduit ce dernier chiffre, en annulant 20 bulletins, dont 5 blancs. Liste cléricale. MM. Berten, Bourgmestre, 572 voix. Degryse, 543 De vos, Ryckewaert. 498 Vandenberghe, Échevin, 444 Van Merris, Félix, Échevin, 494 Libéraux. Baes, Frédéric, 415 Benoot, René, 336 La lutte était presqu'exclusivement concen trée entre l'Échevin Vanden Berghe et notre ami Baes son collègue Benoot, n'ayant accepté que par camaraderie, et sans faire la moindre dé marche, afin d'arriver au dénombrement précis des électeurs absolument libéraux. Parmi les inscrits, il y a 33 prêtres et reli gieux arrivés au scrutin de tous les coins du pays Aux élections de'1878, le clergé, car ses comparses ne comptent pas, l'emportait d'en viron 150 voix. Encore une victoire la Pyrrhus, comme celle de Dimanche, et le parti clérical aura vécu. LIBÉRAUX ÉLUS. MM. Decae, notaire. Deschryver, Charles. Vandenberghe, Charles-Louis. Vandenbussche, Emile. ooc^Duo 550 6e Groupe. Industries diverses. Election le 23 Octobre 1890. 1. MM. De Cloedt,Emman.,entrepr.,p. Bruges. 2. Ch. Van Canneyt, Roulera. 3. Onraet-Parrêt, Ypres. des délégués provinciaux appelés choisir les mem bres du Conseil supérieur du commerce et de l'indus trie. délicieuse farine de santé Du Barry de Londres. dite Quarante ans d'un invariable succès, en guérissant les constipa- ions dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies,glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, pituites, nausées, renvois, vomissements, conslipation, diarrhée, dyssenterie. coliques, phtisie, toux, asthme, élouffemenls, étourdissemeuts, oppressions, congestions, névrose, insomnies, diabète, faiblesse, épuisement, anémie, chlorose, tous désorJres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, membrane, muqueuse, cerveau et sang. C'est en outre l'aliment par excellence qui seul réussit éviter tous les accidents de l'enfance. 100.000 cures annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empereur Nicolas; de Si «Sainteté feu le Pape Pie IX, de Mme la duchesse de Cast- lestuart, le duc de Pluskow, Mme la marquise de Bréban, lord iStuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Routh etc., etc. Cure N" 63, 476: M. le curé Comparet, de 18 ans de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs nocturnes. Cure N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenta Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni déshabiller avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a sauvé complètement. Borskl, née Carbonnettey, rue du Balai, 11 Cure N» 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du emur, des reins, de la vessie, irritaliou nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. i son PsrctRT, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne) M. Gauthier, Luzarches, d'une conslipation opiniâtre, perle d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvie, d'une irilalion pulmonais, avec crachement de sang et toux opiniâtre. Rapport du docteur Routh, médecin en chef de l'hôpital 5mauha- tan des femmes et îles enfants, Londres Naturellement riche ien éléments indispensables an sang pour développer et entretenir ei cerveau, les nerfs, les chairs et les os la Revalenta est la nour- dtnre par excellence qui, seule, suffit pour assurer la prospérité des enfants et des malades de tout âge. Beaucoup de femmes et o'enfants, dépérissant d'atrophie et de faiblesse très prononcées, qnt été parfaitement guéris par la Revalenta. Aux patients phtbisi- ques, étiques et rachitiques elle convient mieix que l'huile de foie de morue. Quatre fois nourrissante cvmme la viande, sans échauffer elle économise encore 50 fois son prix en médecines En boites. 14- Itil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.1 kil., 7 fr.; 3 l;2kil.,16 fr.! 6 kil.. 36 fr 12 kil., 70 fr. Les biscuit, de Revalenta en boites de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée 172 livre, fr. 2-25 1 livre, 4 fr.; 2 livres, 7 fr. Envoi contre bon de poste franco. Dépôt partout, chez les pharmaciens et épiciers Do Raaav et Ch. limi- ted Agent général pour la Belgique. M. Emils TIMMERMANS, rue Rouppe, 4, Bruxelles. Dépôt MOORSLEDE, Ch. Bostyn, boulanger. VPRES, Stassin, pharmacien. Dehouck, pharmacien. A. Delhaize et C*.

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Le Progrès (1841-1914) | 1890 | | pagina 3