A nos lecteurs. Cffîronique locale. l\° 3. Jeudi, 51e ANNÉE. 8 Janvier 1891 6 FKANCS PAK AA. JOURNAL DYPRES ET 5>E L'ARF fMDISSEMENT PARAISSANT LE *El!DI ET LE iHMAN€S<F VIRES ACQUIRiT EUNDO. ABONNEMENT PAB AN: Pour rarrondissemen:. administratif et judiciaire d'Y près, l r. 6-OO.IlNSERTlONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Oisertions Judiciaires la ligne un franc. >-r Idtyû. Pour le restant du pays - ouice qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. 7-00. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, et 2. rue de l'Enseignement, Bruxelles. teRES, 7 Janvier 1891. Le Progrès a inauguré, Dimanche denier, la 51e,année de son existence. Cinq liante-et-un ans, cela compte dans toute existence, et c'est beaucoup de les avoir fran chis avec, vigueur et santé. Pour nous, ctv n'est-pas sans éprouver un ^seîilâpont dé joie et d'orgueil que nous repor tons nos regards sur ce/passe, sur ces commen cements clejà isi loin de nous, sur tant de combats soutenus, sur tant de propagandes entreprises. M? - il Heureux et Sers nous le sommes, parce que nous avons la conviction d'avoir, par notre plume, utilement servi la cause libérale. Nous avons défendu la bourgeoisie Yproi.se contre les empiétements de certains étrangers* et l'accaparement monacal qui menacent son indépendance et compromettent sa prospérité. ...Nous lui avons signalé le danger nous l'avons fetretenue dans le respect de ses fortes et iibrès traditions et ce nous, est un rare bon heur, après avoir puissamment contribué défendre cette noble cause, d'avoir aidé in fliger aux hommes liges du Cercle Noir, aux meneurs lés plus ehontés, le 19'Octobre 1890,. une des plus humiliantp^.défaites que rensgi-. gnent nos annales électorales. Et puisque la batajjle est ^Gommencbr, par suite du scandalej^ëo'up de parti* perpétré par*ta*Députation pefynanente de concert avec lin£anG«!turabIe PI cingle-Soupe, nqiftiomu^ prêts 3r soutenir nos.imis politiques prédîsfcns que le nouveau soL&jfécfo- tante. confirmation NfcJti premier, TindélebitSk flétrissur^eious ces menetlrs. Le, parti'ji^éLal mentirait ses origines s'il borpàif toute son activité combattre les re vendications. cléricales et- les assauts de la rè^jjgià; Défemjreles conquêtes acquises, cest .fclier^ en préparer de nouvelles, c est mieux, tuire et moraliser le géuple lui mettre Slfns, par un enseignement solidement or- ié et éten'du toutes fes classes de la so- Jîé comme Joutes les branches du savon; Humain, l'instrument dj* son perfet t n'nbtner et de son foire ItlIjpfël&VYJfTenepre^ realéser p£us f. La démocratie ne peut triompher qu'à la condition de rallier toute^ ses forces contre cette redoutable coalition de la noblesse et du cierge qui exploite f ignorance et veut barrer l humanité la route du progrès. L union libérale, nous n'avons cessé de la prêcher, avec la tolérance réciproque et les Concessions mutuelles qui en sont l'indispensa ble condition. Elle Continuera d'inspirer notre polémique. Nou^voulons faire de la démocratie, mais de la démocratie sage, honnête et pacifique. Union, progrès, légalité, voilà notre devise, ous y demeurerons fidèle. y< Comme nous l'avons dit dans notre dernier numéro, le Conseil communal s'est réuni Ven dredi 26 Décembre, 4 heures de relevée. Étaient présents MM. Bossaert, Cornette, de Stuers, Soénen, Brunfaut, Gravet, Gaimant, Poupart, Verschaeve, Van Daele, VanEeckhout et Colaert. •--*< Après avoir entendu une communication de A M. l'Échevi-n Bossaert flons de bourgmestre, relativement; au chemin de fer vicinal .projeté entre Ypres et Atmentières, communication d'où il çOnste que les communes intéressées sontmoins d'accOrd, qué jamais- sur le tracé et que le ^^'gouvernement français n'a pris, jusqu'à ce jour v- .aucune résolution au sujet 411 tronçon con- -• struire sur sj5u territoire, je Conseil a abordé soif; - orties du. jour, en tête'duquel fignraient les'^ «procès-verbaux des locations publiques a) deâ* sétauxji la boucherie b) des produits des latrines- et des urinoirs publias, c) d'une cave sise sous la boucherie, d) du drjfe.'de dépôt de .matériaux u màASÈ'ifenÉÏÉi1'' organisation sociàléBet ment, dans'■TcasembîêjJtyi^ lois. 'fës.prîiHrff es-: dejusliceot de fraterBlWTpft jjunmândénUà la conscience humajfie «s$çm* tes griefs de la démagogie ré^bjMiomiaire en pratiquant la charité et en prêchant la concorde, voilà, iceu- vre laquelle doit s'atteler le libéralt^nié^o# temoorain. v* 'Vy temporain. Nous n'entendons point y foillir: - nir comme dans Je passé, nous no^^Jtnduironf^ .^^..pour en fervents adeptes de la démocS&ie comme1 en ennemis inimitables du dérrcattfffne^.^ Le clqricalisfeie, 4est Jl,raincrç. Aatjtfèmqératie. çest i.e. bat,-^l_ faiit.y au quai, e) des terreuses droite et gauche du canal de Boesinghe, connues sous le nom ^lô Barmlanden. Ces trois "premiers documents dut été approuvés. Pour le droit de dépôt de maté riaux au quai, aucun amateur ne s'est présenté." C'est la première fois, pensoiis-nous, qiie cela s'est^tlVpu^.les Barmlandeu, les offres n'ayant pas été .sùfusantes, surtout après les sacfificës que Jfe vjllu Xeff' imposés pour l'établissement Yifl^âcc^^er^la route appi dive l .autQ- S- -jgot'GA "^l^psbres e tyçkiy fes iêcoles égjfve le^budgets Ce compte a été, comme nous l'avons déjà rapporté ici, approuvé par onze voix contre une abstention, celle de M. Colaert, ce qui a amené l'incident de notre honorable contrôleur qui en est sorti quelque peu meurtri, comme nos lec teurs ont pu s'en rendre compte. Finalement M. VEchevin Bossaert a déposé au nom du Collège le budget de la ville pour 1891 et^è^el:te occasion M. PÉchevin Cornette a fait "Connaître les vues du Collège sujet dû service des inhumations. On nous communique l'instant le rapport fait par l'honorable Echevin. Nous nous empressons de. publier cet intéres sant document et nous félicitons chaleureuse ment nos édiles pour la nouvelle réforme dont ils vont .doter la ville. Voici ce rapport de M. Cornette MM. - - H Le départ du dernier directeur des Pompes funèbres a été l'occasion de quelques critiques, les unes plus fondées que les autres, touchant l'organisation de ce service. Ce n'était pas la première fois qu'on s'est trouvé devant certai nes difficultés:déjà, il y a trente et quarante ans, (i) ce se^ice notait pas exempt de tout repro- .phe, et si on yVst pas par\mnu"lfTui"donner •j? tdute la rigidité dont il est susceptible, malgré les légères retouches qu'on lui fait subir, c'est que, sans-toucher au fondpon a toujours main tenu un régime qui n'excluait pas suffisamment les abus. Peut-être bien, ces abus n'étaient-ils pas aussi grands que, d'aucuns supposaient, mais, en cette matière,:àu moins autant qu'en toute autre, le soupçon ne doit-il pas trouver place. Ce qu'il faut,, c'est la confiance de l'autorité et i-1 i - w era^ Jusqu'ici le. personuei des Pompes funèbres se pp^upsait dS dire^Qi^ et de plusieurs (huit) 'pô'rteu^ju croque-mqîts. A chaque enterreriîént, le directeur allait tou cher la mortuaire le montant des frais afférents m aux Pompes funèbres, selon un tarif déterminé bri St ïe partage entre les ayants droit, portèurs, nèur de voiture,etc.,et on versait l'excé- le receveur communal. Outre la part, ^ipûablê* selon la classe, que s'attribuait le di- conformément au tarif, il jouissait d'un _j.A-.r_ 600-00, qui, ajouté son ca- au bout, 1 ;uw 'une Bui déi^^les.desvBôvspicés j r^atipu d^ procéder q' s'àbstena WrJSi|ffi^^i^uvant g H HHHRI .des écoles mI^Àgère, d'aqjpte^et gardiennes vote lès budgets scolaiue»;«ansi opposition, le Cqnseil forJÉjfê aibsi qu'iL suit de compte de la 19A dinaires 0iB S0 ordinaires fcd,0U-2Cj "9.,350-^B Excédent 3,660-38' Recettes exfrai^d-mairès r 80,137-32 Dépenses extraordinaires 4P,027-48 tendra» C'est là la d*i*bîe préoccupa Hanter tous les ^œurs; lijàcrau^ et •notre part, neCè^se de ifeiù obsed ne touchaient qu'en raison des ëls ils prêtaient leur concours. Il serait plus simple, et la position serait en tous sens plus nette, si le directeur, sans avoir partager avec ses porteurs, pour chaque service, avait pu traitement fixe, soit fr. 1,000-00. p.|l:yu içi ûhe légère augmentation qui ser» expliquée'"tout-à-Pheure. Le directeur ferait tous les mois le relevé qe-qu'a mérité chacun des porteurs et ce ^en'touchieraient.le montant la caisse du veur de la ville:. v- Même marche pourPeutrepreneur de voi étcr. x Cette façon d'agir* sur l'ancienne avant^tge|^ù^lS^rtde faire ressortir v sérvicêj^ls Pônipes funèbres était "T W L E ?r- i- '.m> «i? i

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 1