ASSEMBLÉE GENERALE M0 4. Dimanche, 51e année Il Janvier 1891 JOURNAL D'YPRES ET »E L'ARRONDISSEMENT. Chemin de fer. Résumé politique. ASSOCIATION LIBÉRALE Répônse au «Vieil Yprois*. i i 6 FRANCS PAR AN. PARAISSAIT LV Ji ET LE DIMANCHE. VIRES 4CQU1RIT ECNDO. v': YPRES-FURNES. 7.34 10-21) 1-00 4-00 6-25. FURNES-YPRES. A 5-06 7-40 10-26 1-06 £-06 6-30. La lutte entre les troupes américaines et les Peaux-Ronges prend up caractère féroce lé» soldats fédéraux massacrent les femmes et enfants des Indiens ceux-ci scalpen^ des blés-, sés. Qui aurait cru crue le 'couteau ^çalper serait rèdevénu de mode la fin du dix^îitîviènjiE siècle? Ce sont des combats sans meici c'«èt une YéritablégMerre d'extermination. •- Ce qui pourrait sui^wendre, c'est que kidutte soit atfssi sérieuse c'est qjie les Indiens puis- sent /tenir en échec leurs adversaires. Entre diables, dès long- et l'ivrognerie, et un grand peuple de plus de soixante millions d'âmes, la disproportion est ,si énorme que la résistance semblerait devoir -être impossible. Les territoires vivent les. derniers Peaux- Rouges font partie du sol même des Etats-Unis. A l'est, l'ouest, "au sud des réserves, il y. a des contrées peuplées et florissantes c'est dans leur propre pays que les Américains ont sou tenir une lutte dont l'issue est certaine, mais lu'ils auraient sàn^dou^^uprévenirpar déploiement de.îorcê^lusconsicférable. C'est que* lés Etats-Unis .»kmt presque pas d'armée permanente. PoSff'économiser l'argent et les hommes,ils dddfient des détachements de peu d'importante la garde des régions où s'agitent les tribus indigènes- V" Leurs régiments, peu nombreux et nécessaire ment'"dispersés, ne sônt qu'une simple pôlicey résolue >t bien organisée, mais obligée de fat!-~ un grand effort et de se multiplie? pour té mer unA^lèveUiênt. Il aamble-qiie le gou ment de Washington, qui a pourtant jies tailliodg në savoar qu en.-£aire, n'ait pas vMtep^onvai"* cre d'avance, Iqa* sauvages de leur^M^uiàsan et q_u 'd'ai m etnîe ifx subir de teftps «çtenapale| enuïiis.dJuî^^ugrre atroce, ^u^ dp.»h^brtër gager, es ne dam née et faciliter l'envahissement des réserves in diennes par les pionniers impatients qui trouvent que le terrain commence leur manquer. On a garanti aux Indiens de vastes territoires qu'on veut leur reprendre de façon ou d'autre. Tantôt, on les leur achète pacifiquement, ce qui, d'ail leurs, les amène bientôt mourir de faim et se révolter tantôt, on profite de ces révoltes mêmes. pour les supprimer ou les refouler. Nous rië pouvons croire que la guerre actuelle ait été-sciemmçnt provoquée. Mais elle entre dans la logique des événements elle n'est qu'une étape d'une conquête irrésistible. Il est probable-que les américains, qui sont gens pra tiques^* Çnt déjà calculé combien de millions d'hectares pourront être livrés la colonisation quand les Sioux seront exterminés, et que les spéculateurs se préparent une grande opéra tion sur les terrains devenus libres. D'YPRES. Dimanche, 11 janvier 1891, 7 heures du soir, l'aigle d'or, w G R A rtD'P LACE. *r -Mpres, 1,0 Janvier 1891. V- i (suite) - - Nos lecteurs n'auront pas manqué dgeompa-'* rër les quelques bribes extraites pan' notre vieil Yprois» de tihstruction du 7 Avril 1858 ad texte intégral que nous en avons publie dans notre dernier numéro et il leur sera venu tout naturellement esprit celte réflexion qu'une fois de plus lorgane attitré des sacristies a aucfacieusefl^ent tronque la vérité historique. C'est en somme chez les journaux catholi ques qui se sont succédés Ypres, une tradi tion. Feu lé Propagateur Fàttait dignement inaugurée et son successeur le Journal l'a Les -génT JmpaiTiaux.qu^ 3«f<jb£ *Vtouftfse doBhfeF la ^em.e de.twfâf entièrement Jg circu laire rcconripUront q Je l aditflijgteiC*èil'coln- 'rnunaie,da|ôà5 entqnaatÊAc ho fSP?façon la loi de 1842, IbppHquaib &prit et voulait «u "tirer tout quelle posait donherdans l'.in- lerêt de la.çf'gsVc pàhyrè,^8ans l'intérêt de la 1,1 goejetC; .iip fi. h- guidé»? que par le désir de pro- ueSgrannotsbre d'enfants possible «linslrûctfda. Elle défendait le fmstructton contre les cléricaux,.de iqijç quj seraient .constitués les chant- u^toaRà f Ignorance De là la rage des de rolipjo qfffle et courte, Nous valions dewe que la Régenc^-de 1858 dé Ax^nsa^tp^j» de-.1842 ntV^otjC.npâresistojw pa* appliquait au désir d'en donner une preuve nouvelle. C'est une circulaire ministérielle du 20 Mai 1844. Voici ce qu'on y lit C'est ici le lieu de rappeler que dans la dis- cussicn de la loi, il avait été proposé, un amen- dement tendant refuser tout secours sur la caisse des Bureaux de bienfaisance aux pa- rents qui négligeraient de faire inscrire leurs enfants et que si cet amendement n'a pas été adopté, c'est par la seule raison que la faculté n (£e'refuser les secours ayant toujours^xisté, il «"devenait inutile de l'écrire dans la loi. J'espère, Monsieur le Gouverneur, que les Bureaux de bienfaisance n'hésiteront pas, s'il le faut, user de ce moyen, pour attirer les en- fants dans les écoles, et remplir ainsi les vues n bienfaisantes du gouvernement. La persuasion, l'iufluence, les encourage- ments et les allocations ou lçs réfus de secours de la part des Bureaux de ^iaçfaîsauce.sont les seuls moyens qu'on peut le }51us généralement employer, pour obtenir des enïantsjpauvres qu'ils fréquentent les leçons de l'inSfftuteur Cette circulaire est signée Notho*b un. nom cher et assurément jfetr suspeçtHiux gens de sacristie. Qu'en pense le vieil Yprois Et qu'en dira—t— il Peu nous importe mais nos lecteurs pense ront sans nul doute comme nous, que s'il peut être habîlé'ïde piquer, au hasard de la four chette, dans un ejlequin comme le Propagateur quelques passa^fe isolés que l'on présente au public comme un texte complet et authentique, le procédé n'e§t nas. précisément honnête et est digne tout au jdùs -d'un continuateur du P. Loriquêt, élève-deç^Jésuites et pas Yprois du tout. i-rvV (A suivre.) Le Journal d'Ypfcêïîèvait fixé au 11puis au 18 Janvier 1891, la^ate de nos nouvelles élec tions communales. Nous apprenons que, jusqu'à présent, rien dbfficiel n est connu. Nous reproduisons, ci-après, titre de cu- riosité quant aux délais, l'arrêté royal qui ordonne de nouvelles élections Lembecq (Brabaht). Nous appelons notamm#iTri1attêîïifc»»-âé' ~festears" "?nr fînardeTar t. 2, relatif Lavis du président bureau principal aux électeurs. Il est permis de croire que les délais fixés pour la conqùftne de Lembecq seront tout au moins les nàèAaes pour la ville d'Ypres, si tant est qu'il famé y faire de nouvelles élections. Art. lr. La résolution précitée de la députation permanente du Brabant est annulée. Mention de cette disposition sera faite au re gistre des délibérations de la députation perma nente en marge de la décision annulée. L'élection communale de Lembecq du 19 Oc tobre 1890 est annulée, y compris les présenta tions de candidats. Art. 2. Les électeurs de cette commune seront convoquésujh dimanche l'effet de procéder une ooru'jsl'lôjêièçtion, en vertu d'une décision ÇMs&lXtfnîiidélai de quinze jours, s lois électorales coordon nées.'r-' S4+ A... T» ,>iM- L S ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement adm Jsiratifet .uuiciaire d' Idem. Pour le restant du pays. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au L': I I V, 20. EPJ iONS Annonces: ra ligne ordinairefr. 0-1-0 Réclames: la ligne, fr. 0-25 -triions Judiciaires la ligne un franc. es annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bu aux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger I'Acencb Rossrl, 44, rue de la Madeleine, j et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles. Heures de départ partir du lr Octobre d'Yvfzs pour rtiperinghe, 6-50 9-09 ^10-00 12-07 - îi-oO.— 4-00 6-42.— 9-05 9-58. Pôperinghe-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00 6-42. Houthem, 5-30 8-20 11 Comioes, 5*30 8-j!0 *- 9-58 -16 5-20. 11-16 2-4^- 5-20 Cômines-Armentières, fPBQjj—fl-162-545-20—8-55 Roulérs, 6-15- 7-45 —10-40— 12-20 2-45 -4-10 6-42. - Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 9-57 12-17 3-56— 6-21. Courtrai, 5-30 8-20 9-58 11-16 2-43 5-20 (Dép. de Comines Courtrai 7-45.) Courlrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-162-43 5-20. Courtrai-Gand. 5-30 8-20 11-16 2-43 5-20. 5-00 v - *- m

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 1