N° 5. Jeudi,
51e ANNÉE.
15 Janvier 1891.
JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Chemin ÏÏe fer.
Résumé politique.
Encore et toujours nos
Députations permanentes
cléricales.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE..
ABONNEMENT PAB AN Pour l'arrondissement administratif ei judiciaire d'Ypr<
'Idem. Pour le restant du pays
tout'cé qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
l-lo ;-TWfcla
lamés: la ligne, fr. 0-25
r-00,.-INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-
à'otertions Judiciaires la ligne uh franc.
7-OOJLçs annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres": aux Hurefrirêthi Progrès Pour
le reslânt de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, ru^ de la Madeleine,
I - cfi; rue de l'Enseignement; Brnxdles. -
ran
4-00 6-42 - 9-05 9- 58.
Poperinglie-Hazebrouck, 6-50 9-09 42-07 4-00
-6-42.
Hquthem, 5-30 %-20 44-46 5-20.
Gommes, 5-30 - 8-20 - 9-58 44-16 2-43 - 5-20
Comines^Armentières, 5-30 44-46—2-54—5-20—8-55
Roulers, 6-15— 7-45 -40-40— 12-20 2-45 -4-10
6-42.
Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 - 9-57
12-17 3-56—6-21.
Courtrai, 5-30 8-20 9-58 - 44-46 2-43 5-20
(Dép. de Comines Courtrai 7-45.)
Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5814-16 2-43 5-20.
Courtrai-Gand. 5-30 8-2Q-— 41-16 2-43 5-20.
YPRES-FURNES.
5-00 7-34 10-20 4-00 4-00
6-25.
5-06 7-40
FURNES-YPRES.
10-26 1-06
4-OB - 6-30.
On a annoncé, puis démenti la nouvelle d'une
prochaine mobilisation des trois corps d'armée
qui occupent l'Alsace-Lorraine. D'après-unjour-
nal de Mulhouse, VExpress, cette mobilisation
aurait li'iu en effet, maiîpas dans les conditions
que l'on avait indiquées-lout d'abord.
^es 14e, là? et 16e corps allemands Seraient-
mobilisés pendant quelques jours, pour se trafc-,
potier qn Silésie d'où ils reviendraient immédi
atement reprendre leur#* positions en Alsdfee-
Lorraine avec leurs effectifs ordinaires.
Cet essai n'aurait d'autre bift que de constater
en combien de temps lés ftoupes cantonnées
dans le» pays annexés pourraient se transporter
l'extrémité de l'empire alleifctfUi.
Guillaume II attache d'autant ]Mns d'impor:
tance ces manœuvres que ce sera Ia première
fois qpe des massés d'hommes aussi considéra^
bles se transporteront d'une extrémité de l'Al
lemagne l'autre; etTétat-major désire pouvoir
déterminer d'une* tnanière pratique le temps né
cessaire ce mouvement. Où? estime que 1 expé-
rience de mobilisp^n etleref
fxrajrças plus de sept jours.
Voilà du moins ,ce que raconte VExpress. On
fera bien de n'accepter cte renseignements que
sous réserves. Cepenctoi|, avec l'empereur Guil-
laume II, il ne faut juder de rien.
Hubert comme directeur de notre premier éta
blissement agricole. C'est M. Steurs, ancien
élève de l'institut de Gembloux, qui interro
gera le ministre. Il est probable que le gouver
nement, suivant son habitude, demandera
quelques jours pour s'éclairer décidément,
il n'a pas la lumière rapide et que l'interpel
lation sera renvoyée plus tard.
La princesse Henriette, dont la maiatkfka pris
Samedi dernier un caractère de gravité excep-x.
tionnelle, _est-Ja fille aînée du comte et de la
comtesse(fê Flandre. Nee le 30 Novembre 1870,
elle a aujourd'hui vingt ans révolus. C'est une
jeune fille gracieuse, de haute taille, svelte et
eléganle. De la descendance féminine de Leo-
pold 1", c'est la seule qui rappelle par la min
ceur du nez effilé et droit, la douceur des yeux,
le développement du front et son cou de cygne
la métaphore est ici très juste la première
reine des Belges, iMarie-Louise. Loin de res
sembler aux princesses de la famille de Hohen-
zollern, elle a tout fait la caractéristique des
d'Orléans.
La princesse Henriette connaît plusieurs
langues, s'occupe de musique, de peinture et
même de certains détails de ménage, la ^com
tesse de Flandre, ayant élevé ses filles suivant
les traditions-familiales des maisons alleman
des princièreS. i)dj&uis deux ans elle participe
aux fêtes de la Cou*,'aux bals officiels qui sont
donnés au palai$<ru Comte. A peine avait-elle
fait son entrée dans le monde, que*e prinoe
de Bulgarie, Ferdinand çleCobourg demandait-
sa moin. Les négociations menées par la prin-
cesse Clémentine d'Orlçans, n'aboutirent pas.
N'éût-il pas été imprudent de faire partagera.,
la jeune princesse les périls qui environ»e/iLje
trône de Bulgarie
On la rencontre très souvent de par nos rues
avec sa sœur, la princessê? Joséphine, qui a
deux ans de moins qu'elle, toutes deux mises
très simplement et samusantà passer la revue
des vitrines de nos grajids magasins; Quand la
comtesse ne les-accompagne pas,'elles sont
suivies d'uniiffi^ietD'ordonnance et d'une d^me
d honneur.
A propos de la réœnte découverte d'une cou*
spiration nihiliste en Russie, on mande de Lèm-
berg l'Etoile-belge
Le Przenlonda»frfoanô ^Kursk qu'à Ja agite
de la découverte'tvxùie conspiration niH
vice-procureujpSei^ler, impliqué, parajj|pip->q&
l'affaire, s'eét peyfdn. «J -
une ibtéri
se
*'de I a^ ha m b r eYrfjfô. 7an v e r
fon se.produira*s|ʧlè"i faits qui
mbl^ux et la no'^lbalion de M.
Ajoutons que la maladie de la princesse Hen-
iûtle une pénible sensation et aue
riçîîaw-'pTOcHiii -.Jff H
le mieux signalé par les médettos^i été âc
cuejlli aveC-joie. La vie.d'une ferartW de vingt
ans n'est jagiafe mise e%.péril sans que tous
ceux qui ont du cœur s eméuvent.v-
Hien de plus piteux que lç réponse' du Co
mité de l'A sSûciation catholique de Gand la
circulaire de M Wocsté:-. -,
Sur une question ahssi grave que celle de la
révision, le Comité n'ose pas^e prononcer.
Voici textuellement sa défi&ération quo-nous
n'avkins*!a»t.qoe résumer
L'assembiee, ayantprig^Minaissance delà
circulaire du bureau de'ia EÏIration,
Confiante dlhis lo^a droê dévouement des
mandataires de l'arrondissement d® Gand. au
Parlement, ainsi que dans la .vigilance, l'active
prévoyance e$ lajie^feiâté du gouvernement,
n Passe l'ordre du jour.
Cette abstention, inspirée-par le Bien public,
est tellement misérable que le Courrier de
Bruxelles lui-même ne peut pas s'empêcher
d'en faire la remarque.
La Gazette a publié Dimanche l'information
suivante que lui avait envoyée son correspon
dant d'Anvers
(lepartement d e erre -ad a m a n d
nos autorités militaires combien d hommes^elles
pourraient mettre sous les armes, pour un sisr-
vice d'ordre public. On craint,, donc dei~
troubles Bruxelles
Jusqu'à présent cette singulière nouvelle n'a
pas été démentie.
On assure qu'en ce moment, une dizaine de
membres du Parlement belge sont malades par
suite du froid.
En Italie, le Parlementa perdu, dans la^jéur-
née de-Samedi, trois de ses membres, un séna-
teur'et deux députés.
A HOBOKEN.
que
•a».
L'enquête a eu lieu, et la députation permanente a
invalidé les élections d'Hoboken.
On s'y attendait.
Coup aé parti sur coup de parti Où cela s'arrêtera-
t-il (Précurseur).
Absolument donc comme cbez nous. L'en
quête été aussi jugée concluante. On a fait
semblant de croire aux témoignages d'une mino
rité .de cléricaux, parmi lesquels de biens vilains
personnages, -et..... le tour a été joué.
Bien plus La Députation ayant, de par la
loi, le droit dejnodifier les dimensions et le dis
positif des isoloirs (art. 143 des lois coordonnées)
et n'en ayant jamais rien fait, on peut dire que
c'est elle-même qui a.fourni ici le prétexte in
validation
7
LE PROGRÈS
- tires acqoirit eundo.
Heures de départ partir du Octobre
v d'Y près pour
Poperinghe, 6-50 9-09 40-00 12-07 3-00
S„
H
- - ypees, 14 Janvie3M8Sl
mjfâ
ypees, 14 J^nviei
r r*»
UCÏ «a <111 gvut aoo
c
On sait que, aux dernières élections u'Hoboken, les
.libéraux avaient renversé fadministration cléricale.
,'Les cléricaux ont réclamé A votre service, a répon-
du la députation. permanente. Vous voulez une en
quête La voici. Aux libéraux de Boom, qui avaient
également demandé une enquête, en invoquant 84 faits
.de fraude.èt de corruption, elle avait répondu qu'elle
"n'én voyait" pas-la nécessité, et que, d'ailleurs, les en
quêtes administrâmes n'étaient jamais concluantes.
Pas concluantes pour les libéraux, lorsqu'ils ont
rSison très concluantes pour les cléricaux, même
quand ils oni tort. Car il y a un distinguo.
Les cléricaux de Hoboken se fondaient sur ce que
certains isoloirs avaient été installés d'une manière qui
ne garantissait pas absolument le secret du vote. Cette
installation avait été faite par l'admi. Vatioifr
cale, et elle était identique
ie des autres années.
la réclamatiap^»t<^*'a ;iiste,y"'e es au'res ani)
îeksetsjtil. tfifift. t<inon il faudrait dire
l'adminbtratioi|.Jl|!|wcale d'hoboken, avait, dessein.
fourni un préteiit^ réclamation. Les cléricaux au
raient été ainsi jagçs et parties dans leur propre cause.
- y
t.; y