h'rbglgue Jocale.
Un père bien décidé....
tardivement.
pa1f\npfi nwftfiiilfîrriffflti,,
le monde avait le devoir de la tenir pour sincère
et indiscutable, quand tout-à-coup, les meneurs
cléricaux s'avisèrent de soutenir que la disposi
tion des isoloirs avait été défectueuse.
Et c'est sur ce grief tardif, imaginé après
coup, démenti par les hommes les plus considé
rables et déclaré inepte par des magistrats ap
partenant notoirement au parti catholique, que
la Députation permanente et le Gouvernement
se sont appuyés pour invalider l'élection.
Il n'y a qu'un mot pour qualifier ces procédés:
ils sont révoltants.
L'élection cassée, les cléricaux ont recours
la plus ignoble pression pour amener dans le
corps électoral le revirement qu'ils escomp
taient ils ont ouvertement acheté des votes,
payé ou imposé des abstentions, promis au nom
du Gouvernement places et faveurs et annoncé
la population Yproise que les élections seraient
invalidées aussi longtemps qu'elles tourneraient
contre eux. C'est ce qui leur a valu le triomphe.
Tout cela est dès maintenant établi, prouvé,
démontré la dernière évidence, et si jamais
élection a dû être cassée, c'est celle qui a eu lieu
le lr Février.
Mais il n'en sera rien. Car, autant le Gouver
nement s'empresse de casser, sous l'ombre d'un
motif spécieux, des élections libérales, autant il
s'obstine repousser dédaigneusement les
griefs les plus sérieux et les articulations les plus
décisives, quand ils s'attaquent des victoires
cléricales.
Les libéraux de Bopm, victimes des fraudes
lçs plus éhonfées et de la corruption la moins
déguisée,la1ont même pu obtenir une enquête,
f La justice administrative, en pays flamand,
est devenue uji'vain mot, un leurre décevant.
Partout pù règnént les Députations permanen
tes cléricales, il h'y a plus, dans le domaine des
Serihcjftîôns électorales, qu'arbitraire et partia-
Combien différente, laf.conçluite de nos dépu
tés permanents et de nos coflèfeillers provinciaux 4 -
'du Jirabant L'impartialité chëz-eux,. est/pous-
gée jusqu'au scrupule. Quelle, autre prdùve^n,..-
veut-on que la validation, sans débat, de T'élëiç-
tion de Ék De Becker, élu quatre voix de ma
jorité seulement, sur 7,0QP votants
N Ah l^ÎFdans^^lqnes çânjfcotes yîes Flandres,
ûn libéral s'étai%trouvé élu cette majorité mi
nuscule, comme On vous, eût manipulé, remanié
et bouleversé lé Résultat
Il y avait là, sur un espace de cent cinquante
mètres voisin de l'estaminet où se donnait cette
conférence, de petits groupes de pointus bien
pensants, entourés do femmes et de quelques
drôles, venus du bas du quartier de S1 Pierre,
Eostés de distance en distance, et ayant visi-
lement pour mission de noter ceux qui se
rendaient cette conférence. On y remarquait
des élus du lr Février, au milieu des plus
fanatiques et des plus exaltés du parti, et entr'-
autres élus, un Monsieur qui ne croyait bien
remplir sa mission qu'en se campant devant
l'estaminet en question, avec une raideur mena
çante, dévisageant arrogamment les imprudents
assez audacieux pour pénétrer dans ce lieu ou
vert sans la permission de M. le doyen.
Tous ces cléricaux massés autour de la Tête
d'Argent n'avaient pas d'autre but: espionner
tous ceux qui se rendaient cette conférence, et
cela est bien le commencement de l'ère nouvelle
qu'on nous promet. C'est un échantillon du joli
régime qu'on nous ménage et qui laissera la
liberté et l'indépendance du citoyen tout leur
épanouissement.
Et ils n'y sont pas encore, les Boone, Bergh-
man et Begerem, que sera-ce quand ils ne de
vront plus se gêner
.Le régime libéral, dit le Journal d'Y près, était
un régime odieux et néfaste, et celui de nos mal-
tôtiers, quel nom donnera-t-on celui-là
Mis en appétit, le Journal d'Ypres demande
s'il est vrai que la minorité libérale du conseil
communal ait l'intention de se retirer
Pas si vite, Journal. La minorité restera et
saura faire son devoir, si tant est que vos amis
osent prendre possession de leurs sièges enlevés
avec effraction et escalade. Et pour qu'ils y
soient, il faut encore que, foulant aux pieds
toute notion 4e justice, l'autorité supérieure
leur prête, Son coup d'épaule. D'aucuns pensent
qu'elle en jest capable et le jour d'aujourd'hui
ou ne sauraitJurer de rien. Pour notre part,
^-nousunous refusons croire tant de sans gêne.
.QuprquXI.en soit, nous pouvons, certifier que
Iqjthmorité n'est pas disposée à'tplier devant
cette majorité, trqp gloutonne, et qu'avant de
Taéfléloger, il y a encore le corps électoral qui
:'t5ompte bien pour un peu aussi.Et si, tout ajî'aijtv.
au plus mal, le résultat tant çopipijié par jl'or-'
gane catholique se réalisait, Tc^rairemènl^à
3r
Nous lison# dans l&Jjeifrnalde Bruges
Il n'est bruit Yprès/qpe d'une plainte dont
viendrait d'être saieEle' -procurêur général de
Gand chargé, de ddôx gros personnages clçri-
toutes nos prévisions, ce îïe s'éràit «èucore gte
moyennant de nouveaux stHsàhte maille.
parce que ce n'est qu'à ce^irix que les saints
•.triomphent. Mais un 'homme averti-eq, vaut
deux. Et encore upè fois^les électionê.dh lj Fé-
validées pbnrquqi Ta
ivaôtde l'avbir.couché par'terre?
vri.er ne sont
■pèau dé l'ours";
libérâux ^tabliraient ces TavS.--
Une demande*de poursuite va êtrÉb adreâf ée-3-
dit-on^ l'assemblée dqnÇ'ïaifc^artie l'un âq
persepjgages tant parJ^ procureur général que
pâ^lçkcànHi.dp^k^^îk. Ceux-ci, en outre, se
on
porterai;
215 des
que
aux termesafe l'article
et ce, en vue d'empêcher -
pîeSfçfersonnages en question,
figure.
M1
eût contré le„
qûi sont 8^
admis Tés autres
nid ^ae la victoire.de
"K I i11 apportera"l^oTiitres'^ri
Aussi l'issue c
le, si la- justide'n'est ppâ
Belgique*,' ne saurait etre"
Tesîlbèrau* »éc
est- tbut bonnementii
jaS"1- Àpi ils, cjest^r^'ârtrcu-
çaritar'mêinCjSpn fiai' cinq
"Paient les catholiques contre
re, g»ais 4l oû'42 C'est ce
et.cér-qiM^erait encore plus
i¥ ëeàrterj|§s;41 ou 42 grkffi A,
itit rabfs",- 4andi£pi%Sfk
e réduisaient zcto
te réc
l'issue nna-
plus serviable qu'eux. Exemple c'était le len
demain de l'élection du lr Février, la musique
des Blaume Koussen était devant le Cercle Catho
lique, rue de Menin, se disposant faire son petit
tour. Elle ne jouait pas, elle se mettait en rang.
Un chariot se présente l'entrée de la rue de Me
nin, vous croyez que la musique s'effacera quel
que peu pour laisser passer le malheureux avec
son chariot chargé Oui, vons dites oui C'est
que vous êtes un affreux libéral. Un libéral lais
serait passer le campagnard et son train, mais
les catholiques, c'est tout différent En un et
deux, et comme par une secousse électrique,
tous ces trombones et fifres partent d'un même
cri et enjoignent au malheureux, pressé de re
gagner la porte de Menin, de rebrousser chemin
et de se faire* pendre ailleurs. Que voulez-vous
qu'il fit contre tant de clameurs. Le paysan obéit
et fit le détour nécessaire.
Attendons plus tard. Ce n'est que le commen
cement. Il faudra élargir les rues pour ces par
venus, et la rue sera pour eux seuls.
Le second Dimanche du Carnaval a été plus
animé qne les premiers jours. Pour faire cesser
le triste effet qu'avait laissé le Carnaval, on
avait payé les fidèles du Zaalhof, avec ordre de
se masquer et de faire du bruit tout casser. La
consigne a été suivie la lettre et la joie de
commande a été beuglante. Mais sur le tard et
le lendemain, la joie et aux libations ont suc
cédé les disputes et les horions, tous ces fidèles
s'étant aperçus qu'ils n'avaient pas été traités
sur le même pied par les metteurs en scène, car
ces choristes, nouveau genre, sont fort partisans
de l'égalité.
fille, (41 ans eût- dfeùxj, aecpm
parents et d'une petite siiftè, ';ÉèsT<^|i wOTdijâiers
oo.mptant les minutes qui les sép&ùentî'de la
consécration officielle de leurs doux liens. - Mo
ment suprême où le bonheur revêt les formelles
plus fantaisistes. v
Tout s'annonçaitt donc^Qus les couleurs les
plus poétiques ct'.-fes prélrmfnaiïes, étant lus, au
premier-mot P. y. ccffiseiilez-Vous au mariage
de votrefils L. a^dc laTieune J.
- JP*. X. répondit Jam'àfs de là vie v, -
Ahurissqtftent général. r'i-
Encore u5e"rfoi«";vî^^!'^Yons ne comprenez
«•pds. Consentez-vous al^'ra'airiàge de votre fils L.
aveç^L. V V "i
vous demande
I bien ^pàrdon,' M-.l'EéJiévm, de vous avoir dé-
rapge'pjmais poulie-reste, je m'en bats l'œil
•- *En vain, la mèré, l$s témoins essaient de faire
revenir P. X. de son non possimusP. X. reste
inébranlable^ la popce ratée s'écoule lentement,
descendant mjnarches de l'Hôtel-de-Ville en
proie Im^iaroiçible émotion rentrée.
Pauvres, tourtereaux
/res
Samgdi
reveni
soir,
lation yproise, si longtemps courbée sous un
n régime' qu\ n'avait de libéral que le nom et
qui se résurriait en ces mots: arbitrairertracas<
sériés, injustices^ .guerrq ei-;,.-àécadence.
Ace régime sucôèfdera uhè èrejjé juéticgj de..
liberté, de paix et de promis.
Voilà comment parle lé Jawr&Yd'Ypres, encore,
tout enivré de son succès, si cTWëmeul aclseté.
A l'entendre, nous entrons dans le beau pays
de Cocagne Liberté, paix, justice, progrès et
tout ce que l'on voudra, il n'y aura qu'à se bais-
ser, on ramassera tout cela par pelletées. TouJ,
le monde égal, tout le monde libre, tout le naén-
de heureux ah le bon billet Hé bien, 'pour
notre compte, nous n'en avons jamais douté et
l'on a pu le constater Dimanche dernier, rue de
Lille, avant, pendant et après le meeting donné
la Tête d Argent, *ut Ta question de la révision.
griefs, pièces 1 ap-.
jfei. Pure fanfaronnade on ne s y laissera pas
prendre.
t Mafe'-admettons que cela soit, qu'en opposi-
nés 41 ou 42 griefs bien fondés, ceux-ci,
*T%s cléricaux, en fournissent aussi une poignée,
(siînple' supposition, on sait que cela n'est pas),
la conclusion, la conclusion inéluctable la con
clusion qui s'impose, c'est que l'élection devrait,
tout prix, et plus forte raisofi, dans l'intérêt
de tous, être annulée. Car comment maintenir
un scrutin aussi profondément-vicié
Allons, Messieurs les fraudeurs, notre
se
cours
Comment s'y pre:
A entendre les clé
rant, plus modeste,
ent nos futurs maîtres
icaux, rien n'est plus tolé-
lus obligeant, plus gentil,
un ouvrier terrassier de Zillebe-
ènant de son travail le long de la voie du
chemin de fer, a été atteint et complètement
iar le dernier train venant de Comines. Il
AVIS. Le public est informé qu'à l'effet de
permettre la construction d'un pont tournant
sur le canal de la Lys l'Yperlée au passage de
la route de l'Etat d'Ypres par Locre la fron
tière française, la circulation pour chevaux,
chariots et bestiaux sera interrompue depuis le
2 Mars jusqu'au 9 Juin 1891, sur la dite route,
au passage du canal entre le hameau Kruis-
straat et la station du chemin de fer Ypres.
EXCELSIOR-THÉATRE
Le grand Théâtre Excelsior arrivera Ypres,
le 19 Février pour y débuter le 22 du même
mois notre foire.
Tout le monde se rappellera l'immense succès
qu'a obtenu on notre ville la troupe de M.
Gautier. J -
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I.L. A
ykr
V 11 I7Q1T1 lo TYinrh 1 no U r\ *-v» /Ainrt Annni aw4 /-l r\ t-