Chronique lçrcale. Un aveu. tant d impairs qu'on calcule depuis longtemps le moment où Ion pourra s'en débarrasser sans trop le froisser dans son arrtour-propre, car M. Pantalon brille surtout par cette qualité qui la rendu presque héroïque sur les bords quarrose la Thisne. Si nous en exceptons quelques-uns de ses acolytes, personne ne le prend plus au serieux, même en affaires; au barreau de sa ville natale, c'est un avocat sans prestige, un orateur mé diocre, un ferblantier qui manie lart de la pa role comme certains commis-voyageurs table d hôte. Il est vrai que, comme tous les médiocres, il se croit des qualités superéminentes. Une nouvelle avalanche de décorations est imminente. Lagricole De Bruyn vient d'inviter toutes les administrations ressortissant son ministère lui faire parvenir toutes les propositions en vue d'accorder la décoration civique aux fonc tionnaires et employés qui remplissent les con ditions imposées pour l obtenir. Le cataclysme se produira dans les premiers jours de Juin. M. le Gouverneur a pris son recours contre la validation des élections communales d'Ypres, prononcée par la Députatfôn permanente. Que fera M. de Burlet,:lé>nouveau ministre de l'Intérieur Pour ses débuts, saura-t-il poser un acte de justice, ou, ne voulanjt-spas rester in férieur son prédécesseur, iera«J;-il un coup de parti Nous ne demandons qu'un acte» de justice et qûe, pour une fois, au moipj, on-, laisse là les coups de parti. «kt Le Journal d'Ypresqui a de très IxSlîïïÈs ?Si- sqns pour cela, dit que la décisioiwle la Députa.- tion permanente est irréfutable etlondée.^e# faitf et en droit, et que pas upême un gouvêrusaient li- béral ne saurait-décider autrement. Jusqu'ici dans tout ce qui a été fait, annulation de l'élec tion du 19 Octobre et validation de celle du lr Février, aucun gouvernement libéral^et pas un-. gouvernement depuis la Laponie jusqu'auTrans-- vaal n'aurait fait ce qu'ont oséfiû'sseysiteura deiJUonseigneur l'Evêque. Ne goajtfôns donc fias de gouyefnqment lïbérp^ !et .surtout në« e calomnions II n'est ^B^d-êieinple* daps. aucun pajrelda inonde", la même cm là civilisation n est ençore ;*qu'à l'étàt embryon- naire, qUi se soit jamais rendu coupable d'un mépris aussi cyniquement alfiché' de toute action dé justice, et c'est lepretnier gouverne ment clérical de tous ceux qu^%u^n-j-iayons-eue^ et un .sait s'ils ont toujours été pofotT^ieùx à/«et égard; qui ait fait plier aussi effrontément le -droit -âd profit de ses passion; Aussi espérons- pOus que ce sera le uei nier, car les mon? frilosi tés dans ie gouvernement des choses h t maincr ne sont qu'un accidentât ne sauraient être la ùrègle. Les lois morales àussi bien que les lois physiques s'y opposent formellement Quand donc le Journal Ypres dit que l'arrêté de la Réputation permanente est aussi fondé en t qu'en droit, ce ne peut être qu'à la façon de 7-; a annulé l'élection- du 19 05tobre.^ Le ^c-étaiHryfsifc brutal e l'annulation, (fcôïmé r le lr Février, c'est la validation. Le droit, st le droit d'après le code de, Basile et pas autre chose.'II. est plus que temps que ça finisse. 'Le fwrmlîf Ypvxs en- parlant du meeting î*e- visionistè de. Dimanche dernier, VAigle d:Or, dit qu'il\y- aVaifc peu de monde et encore êtàifc-ôe du petit, ifltm faut jamais demander en lisqnt- le pieux confrère si le fait qu'il annonce a -ses sympathies ou non seldh ..qd'il ajoute là vérité ou qu'il en retranche. DTibordi. ne:" cher^1 chez pas la vérité danà cette sainte feuille, c'.çst - une denrée qui n'y poudre guère tout autre ([né l'organe de la sacristie se tairait quand il ne tient pas dire la vérité parce qu'elle le con trarie, lui, il n'y va pas par quatre chemins; la chose ne lui va que toutjyste, crac, un coup d'assommoir et il croit que Wtft eçt dit et que le chose est telle par cela seul qu'il l'a dit. C'est le propre des gens bouffis d'eux-mêmes de tou jours croire les choses comme ils les désirent, seulement le monde n'est pas fait leur image, ce qui les étonnerait beaucoup si on le leur ap prenait, et la machine tourne sans eux et en se conformant d'autres lois ^ans qu'ils en soup çonnent l'existence. Pour eu revenir au meeting de Dimanche, disons, rien que pour l'établir la vérité, qu'il a réuni uu monde extraordinairement nombreux et que la salle était de beaucoup trop petite pour le contenir. Disons encore, rien que pour réta blir la vérité, que le monde qui s'y pressait n'était pas aussi petit qu'il plaît au dit journal de le faire croire et que le plus étonnant, c'est que la classe au profit de laquelle ces meetings sont organisés, est précisément celle-là qui n'y figure pas en majorité. Toutefois nous y avons remarqué beaucoup de personnes de la campa gne, ce qui est un signe qu'il est assez curieux de noter, et il n'y aurait rien d'étonnant que ce fût cette dernière particularité qui déplût le plus au bon apôtre de la rue au Beurre. La campagne se mettre en tête de venir écouter aux meetings, et cela sans la permission de M. le curé, c est inouï et cela doit inévitablement don ner sur les nerfs de celui qui trouve que tout est pour le mieux dans le monde clérical. En effet, pourquoi reviser, pourquoi parler de revision, quand le fromage actuel eBt si succulent Les patrons du Journal d'Ypres n'aiment pas qu'on parle revision. Augmenter le corps élec toral, c'est s'attirer sur les bras de la tablature nouvelle et ils en ont déjà assez comme cela. L'un d'eux disait, et tout est là: nous en avons tout notre soûl avec le Zaalhof, le bas S1 Pierre et la racaille dispersée sur les diffé- rents points de la ville, pour les élections com- mujaales, et nous savons ce -que cela nous coûte, (pour être exact, il eut dû dire,.- ljjf--t caisse dioçésaiûe), inutile ét impossible même de répéter cela à-chaque élection, provinciale et générale. Je Mais, répliqua sén interlocuteur de l'ar- n gfenfcj vous en avezr tàqt que vous voulez, ce n'est pas. cela qui doive vous arrêter. n Le-jôatron. Dh oh il Yen a beaucoup, ar mais cq n'est cependant pas la bourse de /Forti^atuâsf* Songez donc que si nous' avidns ainsi trojs genres d'élection payer, et delà avec' un corps électoral considérablement agrapdi, je ne 6aïs plus pù on irait le prendre, 1 et ptïffc, vous n'y pensez pas, ce n'est pas Ypres squjque la caisse devrait se vider, il en serait-jde même n pour tout l'évêché. Ah i c'est vrai ça. Nos- Sénateur et Représentants ont eu cette semaine une entrevue avec le ministre de l'Inté rieur. 11 va sans dire qu'il n'était nullement question des élections d'Ypres. sur 93 concurrents) et 55 points sur 100 en com position française, M. SOENEN, Georges, d'Ypres, de la même classe, a réuni 64 points sur 100 en sciences natu relles (21e place sur 93 concurrents) et 54 points en latin. II. Seconde latine (poésie.) M. BOSSAERT, Joseph, d'Ypres, élève de la seconde latine, section B, a obtenu la 4e mention honorable en sciences naturelles avec 65 points sur 100 (4e place sur 89 concurrents.) M. PECKEL, Adolphe, d'Ypres, élève de la même classe, a obtenu 59 points sur 100 en latin et 55 points en composition française (10e place sur 177 concurrents.) III. Quatrième professionnelle. (179 concurrents.) M. DESCHAOHT, Arthur, de Turnhout, a obtenu 63 points sur 100 en thème allemand (23e place), et 52 poiuts en anglais. Ce qui fait eu tout 19 distinctions pour les trois classes présentées au Concours M. Feneau, notre sympathique conducteur des Sonts et chaussées est promu la première classe e son grade. Sont nommés membres du comité d'inspection de la maison d'aliénés de notre ville, MM. le baron Surmont de Volsberghe, Sénateur Ypres; Iweins d'Eeckhoutte, conseiller provincial, id.; Iweins, président du tribunal de première in stance,* id.; Bossaert, avocat et échevin, id., membres sortants. ,-vNous venons d'apprendre qu'un concert très "intéressant sera donné Poperinghe, Dimanche prochain, 8 Mars, 6 heures du soir, la Société Philharmonique. On y entendra M^e. Baudelet, cantatrice, M. Rulhmann, hautboïste, Van Elslande, directeur de la Philharmonie, tous lrs prix du Conserva toire de- Bruxelles, J^ÉÈgfcemper, -chanteur .de genre et MM. Lambfé^KTîenri et Duflou René, solistes de la Société. Voici la composition du programme 1. Ouvéfture de Guillaume Tell, Lé' Moniteur du 4 IVIprs dernier donne, en annexa, le rapport du concours général de l'en seignement moyen, en 1890. Voici "le relevé des résultats obtenus par le Collège communal dYpres M. NOLF, Pierre; d'âpres, élève dl la rhéto rique latine, section D, r'emporté pfîaréum 339 potats sur 1ÔQ en composition alleman- -de(9epîàce) et 5K en composition anglaise (5e place). M. JUSTICE, Charles, d'Ypres, élève de la rhétorique latine, section B, a obtenu 64 points sur 100 en sciences naturelles (21e place b. C'est mt-rêv£!kmité par MlUlBaudéitl,lYeHmVs"1 Le Concert, sefa terminé avant le départ du dernier train pour Ypres. Avis aux amateurs de .^onne pimique. .Denier,dos Écoles Laïques. «f. - Le y accessit en mathématiquesavec 78 points sur 100 (5e place); Le 5e accessit en histoire et géographie, avec 70 points sur 100 (5e place); La iTe mention honorable en composition française, avec 68 points sur 100 (2e place); Première partie. 2. Chansonnette dite par M. Dekempqpt^ 3. Le Pardon deJPloèrmel, pour exécuté par Meyerbeer. Semet. ,1. Rhétorique latine. Léo*prix en latin, avec 81 points sur 100 (3e place sur 164 concurrents) Le 4e accessit en mathématiques, avec 75 points sur 100 (10* place suro6Concurrents) Le 6e accessit en cornpàsitipiK:f%awçgise, avec JÇf points sur .100 (11e place sur concurrents j; La-3* mention honoremê en sciences' naturelles, avec 65 poiçtfi sur 1Q£> (5e place sur 26 côncur- fërtts)- Le 6e ac<xssit en latin- avec 74 points sur lwf (22e place sur 164 concurrents) M. Rulhmanî^ 4. Gil-BlasirC\m^>al M-,èyfBautlêléi, o. Chansonnette dWi.par Mi Dekemper. 6. Duo, éoncertant pour Grande jet Petite Clarinette, «éenté pàr MM. Lambrecht ji et Duflou R. Mem- bres de la Société. Douard. Deuxièmeyartie. r 1. Ernani le Proscrit, (iwr.de Fantaisie, Verdi. - 2. Songe d'une nuit d'~Èté, chanté par M"' Baudelet, A. Thomas. 3. Chansonnette dite [Jâr M. Dekemper. 4. Duo, pour flûte â;.hautbois, exécuté par M. Van Elslande, Directeur, et M. Rulhmann, Caltermann. 6. Chansonnette par M. Dekemper. 7. Bergeronnette, Valse de Salon, arrangée par E. Van Elslande. Liste précédente, fr. 66,849-07 .BÔd«*dfuSatfmou, 24-5S 2e"boîte S1 Sébastien, (tombola), 19-49 Caîé Nouvelle Vilîe de Thourout, quelques tours decartes, 4.50 Total fr. 66,894-61 Dépenses jusqu'à ce jour, fr., 63,414-22 Reste en caisse fr. 3,480-39

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2