ta jots a-
f
Denier des Écoles Laïques.
GARDE CIVIQUE ACTIVE
Nouvelles diverses
Ce cruel hiver a fait des hécatombes de ces
utiles auxiliaires de l'agriculture et l'Europe
entière, saut quelques parties de la Grèce et l'Ile
de Malte, ayant été de longs mois ensevelie sous
la neige et la glace, rien ne leur a servi d'émi-
grer pour chercher leur vie ailleurs.
Ils n'ont pas tous péri mais il faut s'attendre
d'irrémédiables désastres pour l'agriculture
qui, cette année tout au moins, sera désarmée
contre les légions d'insectes. Il appartiendrait
aux pouvoirs publics de prendre les mesures les
plus rigoureuses contre la destruction des nids.
FÉDÉRATION PROGRESSISTE.
Le secrétariat du Congrès progressiste rece
vant chaque jour des divers arrondissements des
demandes d'adresse de ses correspondants, char
gés notamment de l'organisation des meetings,
a recours l'obligeance des journaux libéraux
pour publier la liste des correspondants provi
soires du comité permanent dans les divers ar
rondissements du pays, liste arrêtée comme
suit t
D'YPRES.
a
Il est porté la connaissance des intéressés
que le Conseil de Recensement se réunira le
LUNDI 23 MARS COURANT, 9 heures du
matin, en la Salle du Rez de-Chaussée de
l'Hôtel-de- Ville
Ypres, le 14 Mars 1891
Le Chef de la Garde,
E. DUSILLION.
Sinistre maritime, 576 victimes.
coulé bas, la suite d'une collision, dans la baie
'de Gibraltar et que l'on craignait que le nombre
des victimes ne fut d'environ cinq cents.
Un télégramme de Gibraltar de ce matin dit
que le nombre des victimes est de 576.
A Bruxelles, dans le cabinet d'un docteur en
vogue, un de ceux qu'on appelle les princes de
la science.
Un client se présente tenue .modeste, air
souffreteux. Il se plaint de manque d'appétit, de
douleurs d'estomac. II a déjà consulté une demi-
douzaine de médecins. Rien n'y a fait.
Le prince de la science examine, ausculte, ré-
fléchit, puis d'un air grave
Je vois ce que c'est. Il faut vous donner de
l'exercice, beaucoup d exercice promenez-vous
tous les jours faites de longues courses entre
vos repas;
Mai», Monsieur, je suis facteur rural.... --
Affaires de cette apjendfde publication, que.*
'Agence Rossel a mise en vente, au prix deri- -
soiro de 5(Tcentimes. Aussi consôïilons-nou3 aux
personnes qui n'en auraient pas, ejtcoré fait l'ac
quisition de se dépêcher si elles'creulent.en pos
séder un exemplaire. Envoi en province sans
augmentation.
Sublié l'occasion du Jubilé, contenant près
e 200 illustrations, est bien le cadeau le plus
joli et le plus instructif que l'on puisse faire
des jeunes gens.
Ce splendide album, bien relié, d'une valeur
de 10 francs, est en vente l'Agence Rossel, au
prix de fr. 2-50 seulement. Il n'en reste qu'un
nombre restreint d'exemplaires.
Brdbant.
Bruxelles M. P. Hanrez, président de l'Association libé
rale. Saint-Gilles pour la partie rurale M. C. Van
Wilder, instituteur, Molenbeek.
Louvain M. A. Peeraans, avocat, Louvain.
Nivelles M. 0. Maisin, avocat, rue de Livourne, Saint-
Gilles.
Province <TAnvers.
Anvers M. L. Callewaert, rue des Alouettes, Anvers.
Malines M. Van Machelen, avocat, rue de l'Arsenal,
Matines.
Turnhôul M. Spanhogue, avocat, Moll.
Flandre Orientale.
Gand et Eecloo M. Félix Cambier, au Journal de Gand.
Alost M. J. Rens, notaire, àGratnmont.
Audenarde M. Ch. Marcq, rue du Soleil, Renaix.
Saint-Nicolas M. Meert, fabricant, Saint-Nicolas.
Termonde M. Bode, avocat, Baesrode.
Flandre Occidentale,
Bruges M. De Poortere, avocat, Bruges.
Ostende Le docteur Goffin, Ostende.
Furnes et Djxmude M. Deswarte. industriel,.Nieupnrl.
Ypres M. Vermeulen-Decoene, conseiller communal,
Ypres.
Roiilers et Thielt M. Nonckels-Callebert, .industriel,
Roulers.
Court rai M. E. Thibau, secrétaire du Strijdersbond, au
Moulin, Steenpoort, Courtrai.
Eainaut.
Mons M. F. Masson, avocat, Mons.
Soignies M. F. Michel, avocat, La Louvière.
Thuin M. Léon Hiard, industriel, Haine-S'-Pierre
Charleroi M. Ch. Laurent, avécat, Charleroi.
Tournai M. L. Roger, avocat, Tournai.
Ath M. L. Duwelaar, avocat, Ath.
Province de Liège.
Liège M. Paul Heuse, avocat, Liège.
Verviers M. Sd. Gilon, éditeur, Verviers.
Huy M. Albert Fabry, avocat, Huy.
Waremme M Henault, bourgmestre de Fallais.
Limbourg.
M. Desmarès. greffier adjoint, Hasselt.
Luxembourg.
Virton M. L. Lambiotte, industriel, Marbehan.
Arlon M. Gaspar, conseiller communal, Arlon.
Bastogne M. Defrène-Nicolay, négociant, Bastogne.
Neufchâteau M. Bergh, notaire, Neufchâteau.
pfiïït.
Province de Namur.
Namur Le docteur Gillard, Namur.
Dinant M. Desormes, avocat, Dinant.
Philippeville M. Druart, Mariembourg.
(Comm^mqué).
o 'OOO*^^
Liste précédente,.#- *66,896.-76
Collecte au Sultan, 6-82
Les 36 points au Club préhistorique, 0-20
Total fr. 66",903-48
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 63,496-97
Reste en caisse fr. 3,406-51
Une nouvelle bande de voleurs exerçait depuis long
temps déjà ses déprédations sur la frontière belge-fran
çaise. Les brigands avaient leur lieu de réunion
Houthem. La semaine passée ils devaient dévaliser la fer
me de M. Vermeersch, gros fermier habitant Moerkerke
(France). Mais il paraît qu'en suite de certaines difficultés
survenues entre les associés, la mésintelligence était sur
venue. Mû par un sentiment de rancune ou de vengeance,
le nommé Meerschaert s'empressa de dénoncer aux auto
rités le coup de main qui était combiné et dont M. Ver
meersch devait être la victime.
Une souricière fut établie, et lorsque les voleurs se
présentèrent, la nuit dernière, la ferme, ils trouvèrent
celle-ci gardée par le fermier, ses domestiques et le garde
champêtre de Moerkerke qui s'étaient établis en embuscade
dans le grenier de la maison, et qui firent une sortie la
quelle les voleurs ne s'attendaient guère.
Surpris au moment même où ils allaient perpétrer le
vol, ils ne trouvèrent d'autre salut que dans une fuite
précipitée tellement précipitée que l'un d'eux, le
nommé Mispelaere, ne fit qu'un bond jusqu'au bas de
l'escalier et arriva terre avec un bras fracturé ou démis.
Ce qui ne l'empêcha pas de prendre la clef des champs,
suivi de ses complices et du dénonciateur Meerschaert,
lequel, pour ne pas donner de soupçons ses affiliés, avait
accompagné ceux-ci non sans avoir prévenu la police de.
ses intentions et lui avoir recommandé de le ménager
quoi qu'il arrivât.
La bande passa la frontière belge, arriva Houthem
peu de,.distance de l'endroit où fa tentative de vol avait
eu lieu et se réfugia dans la tpaisotï des frères Carlier.
tes malfaiteurs furent survis de-prè? paflï victime et par
le garde champêtre français celui-ci, dès son arrivée en
Belgique, requit le bburgmestré .et le g.arde champêtre de
Houthem, en les avertissant de ce qui* venait de se passer. -
Tous ensemble ils se dirigèrent verr&fimaison qui servait
de refuge aux voleurs et cernèrent fceRe-ci.
Quelques instants plus tard, 1 a porte s'ouvrit, et un
homme sortit armé d'une bêche.
Les représentants de l'autorité s'avancèrent, et, dans le
.silence de la nuit, un coup de feu retentit, un homme
tomba, la cuisse perforée par la charge. Cet homme, c'é
tait le dénonciateur Meerschaert
Le coup de fusil avait été tiré bout portant par le
garde champêtre français. Que s'était-il passé La victime
prétend que, sans provocation de sa part, il avait essuyé
le coup de feu de son antagoniste.
Le garde champêtre soutient que, s'étant avancé vers
l'homme qu'il avait cru être Mispelaere et ayant voulu
l'arrêter, celui-ci avait leué au-dessus de sa têie la bêche
dont il était porteur en menaçant de le frapper, et que,
se trouvant en état de légitime défense, il s'était vu dans
la nécessité de tirer.
L'instruction judiciaire qui est ouverte aura recher
cher de quel côté se trouve la vérité. Le parquet de Fur
nes s'est transporté sur les lieux.
L'instruction préparatoire a abouti l'arrestation dé
Mispelaerede Meerschaert et des deux frères Carlier,
sous la prévention de tentative de vol eu bande, avec es
calade et pendant la nuit.
Le garde champêtre de Moerkerke a été également ar
rêté, sous la prévention de meurtre ou de tentative de
meurtre.
Tous les inculpés viennent d'être incarcérés la maison
d'arrêt de Furnes.
L'état de la victime est grave; nous ne savons pas ce
pendant si la blessure est de nature mettre ses jours en
danger l'heure qu'il est, les médecins n'ont pu encore
se prononcer.
P. S. Le garde champêtre vient d'être mis provisoire-
ment çn liberté.
L'mcirknt du bfdge Il s'est passé, le soir de la -
première du Mage, dans tex^oulisses de l'Opéra, un inci
dent tragi-comique. -
Après le troisième acte,'M. Lassalle ayant lié conversé
lion avec M. Bessaud, gendre du -ïBaosfjrp, jsé réjouissait;
en bon camarade, du vîf succès aue vetrait^I'ôbteni/' Mrjc
Lureau-Escalaïs.
Tout coup, l'excellent baryton sent une main nerveuse
se poser sur son bras il se retourne et se trouve face
face avec M. Massenet, qui, les yeux chargés d'éclairs, lui
demande d'une voix brève
De qui parlez-vous
Mais, de Mme Escalaïs, parbleu
Eh bien et Mme Fierens, elle a donc été mauvaise!
Je ne parle pas de Mme Fierens...
Et moi, je vous en parle, entendez-vous?... C'est
une grande artiste... Et je n'admets pas qu'on vienne la
débiner sur la scène même de l'Opéra
Où voyez-vous que je la débine, mon cher ami
Votre ami Rayez ce mot là!... D'abord, de quel
droit me parlez-vous le chapeau sur la tête Je suis un
maître, sachez-le bien, je suis le maître!... Vous me
devez le respect
C'est donc sérieux fit M. Lassalle. Alors, permet
tez-moi de vous dire que je ne vois ici que deux hommes,
dont l'un est tout simplement en train de devenir ridi
cule Et vous n'êtes pour le moment ni un maître, ni le
maître, ni mon maître
Et, sur cette verte riposte, l'artiste tourna le dos au
compositeur, qui voulait se ruer sur lui. Par bonheur, son
gendre le retint et put prévenir une collision scandaleuse.
Dans la lutte, M. Massenet fit un faux pas et vint glisser
sur le rebord de la loge du rez-de-chaussée, côté jardin,
tandis que M. Lassalle quittait la scène en disant
Il est bien regrettable qu'on ne puisse venir se pro
mener ici sans être exposé y rencontrer des fous
Un télégramme parvenu dans la soirée annonce que M.
Lassalle a envoyé ses témoins M. Massenet. Ce sont MM.
Edwards et Street, du Matin.
Les témoins de M. Massenet sont MM. Richepin et
Hartman.
Les quatre témoins, réunis en conférence, ont décidé
que la discussion n'avait donné lieu aucune parole mo
tivant une rencontre. Par conséquent, cette rencontre
n'aura pas lieu.
Un amusant défi.
La Chambre française discute en ce moment un projet
de loi tendant restreindre aux seuls docteurs le droit
d'exercer la médecine.
Que le Sénat ratifie, et voilà sur la paille toute une lé
gion de savants, électriciens, magnétiseurs, etc., qui ne
sont pas diplômés.
ces.... légionnaires, M. L..., qui traite et guérit,
dit-on, par le magnétisme, invite la faculté de médecine
donner au docteur le plus éminent et lui-même, humble
magnétiseur, un nombre égal de malades parvenus
la même période de leur mal.
Il se fait fort d'arriver bon premier dans la guérison
et, en conséquence, il prie le Parlement de surseoir jus
qu'à ce que l'expérience ait été faite.
ooG^Ooo
LeSoir->Noël, avec ses deux planches de musique;
d'une valeur de fr. 1-50, s'enlève rapidement. Il
ne reste plus qu'pjg pombra restreint a'exem-
L'Histoire abrège de ïa, Belgique que le Soir a
W*