Chronique locale. Avis. La situation financière en Argentine. Il fut pressé de s'expliquer et révéla la dé cision prise. Alors, l'épiscopat dut bien passer outre et publier le document. On écrit du Borinage la Nation u Une effervescence se manifeste au Borinage au sujet de la grève générale. On sait que la date du commencement de cette grève était désignée et fixée au lr Avril. Grand nombre d'ouvriers veulent commencer la grève cette date,malgré les conseils des chefs d'attendre que la discus sion sur la revision ait eu lieu. Aussi, dans le but d'empêcher le mouvement qui vient d'avoir un si brusque début, la Fédération ouvrière des mineurs borains a-t-elle décidé d'organiser tout de suite des conférences dans les endroits où l'exaltation est son comble. L1 Organe de Mons dit que la situation s'assom brit au Couchant de Mons et qu'aujourd'hui les agitateurs ont grand'peine contenir les ou vriers, ceux-ci voulant sans délai la grève géné rale. Dans un meeting tenu au Navalorama, les ou vriers métallurgistes de Bruxelles ont voté, par acclamations, un ordre du jour disant qu'en cas de rejet ou d'ajournement de la revision, la grève générale éclatera dans la métallurgie ruxelloise. On demandait un jour M. Coomans com ment il fallait faire, quand on avait envie d'être nommé ou élu, pour avoir le plus de voix M. Coomans, qui e3t un malin et jamais em barrassé, répondit sans hésiter Voter pour soi. C'est probablement de ce conseil que se sont inspirés nos deux écRévins pour se donner neuf voix sur quinze, dont six parlaient de l'opposi tion. r - C'est probâblement ajissi conformément au même conseil donné par le même'M. Coomans que les noùveaux conseillers ont orné leur fa- j&ie d'un grand drapeau, le Mardi, 24, joujr de leur installation On n'est j amais plus sûr d'avoir des drapeaux, que quand on s'en donne soi-même. f Le curé ne se sert-il pas le premier l'of frande C'est comme ce brave campagnard sur la poi trine duquel le roi attacha,» lors des fêtes de Septembre, la croix civique pour acte de cou rage. Le public applaudit et le campagnard plus fort que personne. Les cloches du carillon ilous sont revenues de •Rome, hier, Samedi, 9 heures du matin. Elles ont été les bien venues et elles aussi semblaient Enchantées de reprendie leùr§urieilles habitudes. Aussi nous ont-elles salués jpye'ux re frains. - Quoi qu'en pense >1. Breyne-Devos, le caril lon ici qst pour les Yprois le complément obligé de la sonnerie, et on ne voit-pas ce que la popula- U jnreligicuseàeia. ville ait gagner àla suspension' Je ces accords aériens - Qu'y a-t-il de commun entre la sonnerie de l'hteure, entre un carillon qui «dtipnce simple- ntô ntLhegr a et gn»^réhaociâ-p»iigieiiee. TyTîWTRoi mQXfë Dieu naj^s préserve; que le Roi et teHReme et toutèf. la fa- irtflie Royale meqrent densfainA je ne sautas, y "sÔilger sans frémir^ qprel dèuil -national-4 pendant le cafillnn cesserai Lil tfànùoncér l hétr- re V Et y a-t-il quelqu'un qùi jamais songerait arrêtes/cB^^^iM^dnqtù^if Et cependant, prière un tableau horlogyjfec lesquels CendrUlon, Treuv" Î;obert et autres', et cela marche ton, e Jeudi et le Vendi^di Saints, etj fense pas, la digne fenime. M. Breyne-Devos n'aurait-il pas quelque coucou, et le fait-il taire pieuse^damfte, rdont njje se passe dans la m un- d'ë r r i èr e M1 J®rariésAp#mf- u Tagfc; i«;Eoi D^- *urs, mêmak--- k ne l'of- Puisque le coucou de M. Breyne ne cesse de lancer son chant monotone, même pendant les visites au jardin des Olives, pourquoi le carillon doit-il être muet Une idée Si on faisait un référendum sur cette question du carillon, hein Je crois que le plus grand nombro répondrait 0 clochettes, mes amours, Restez, restez-nous toujours. En affectant de rire, le Journal d'Fpres vou drait faire croire que certains libéraux n'avaient rien gagner l'interpellation qu'auraient pu faire MM. Neujean, Janson, etc., la Chambre des Représentants, sur l'annulation de l'élection du lr Février, parce que ces Messieurs auraient pu leur dire nous avons connaissance de certains faits charge de certains chefs du libé ralisme Yprois qu'il vaut mieux laisser dans l'ombre. i C'est le véridique et inventif Moniteur de3 fraudeurs qui met ce langage dans la bouche des représentants susdits. Toujours la même tartu ferie, c'est le volé qui devient le voleur. A toute cette mauvaise blague, nous n'avons qu'une chose répondre Qui est-ce qui a demandé une enquête com plète et contradictoire Pourquoi demande-t-on une enquête A-t-il peur d'une enquête, celui qui la réclame cor et cri Et qui a refusé l'enquête Qui a tout fait, intrigué, pour que l'enquête n'eût pas lieu Et qui est blanc, celui qui désire l'enquête ou celui qui recule Voilà la question et nous ne sortons pas de là. Tout le reste n'est qu'impudence et forfan terie. Jusqu'à cette heure, pas d'interpellation la Chambre, au sujet de nos élections d'Ypres. Le Journal d'Yprequoiqu'il affecte d'en rire, est joliment contrefit. "Pour nous, nous le regrettons, tout en nous* l'expliq&ant. U y avait tant dire et le dévelop pement de ces turpitudes,eût été tellement long qu'une séance entière-n'eût pas suffi. Or, on n'admet les interpellatipfis qu'à commeûcer de quatré foures. Des'lors tdftt eût été- écourté et incomplet. D'ailleurs, d'après ce qui nous revient l'examen des dossiers montre toute évidence (ce que nous-'Bavions,' sans avoir vu les dossiers), que tout était combiné, tripoté et arrêté d'a vance, de sorte qu'il ne restait plus qu'à donner des coups d'épée* dans l'eau et ce genre de ba taille ne va pas tout le monde.C'est égal,n'eût- ce été que pour l'édification du public, mettre nu :1a révoltante conduite de nos maîtres, était déjà une petite satisfaction, défaut de mieux. Du reste tout n'est pas perdu et ces faits, joints d'autres, feront un jour l'objet d'an travail complet qui ne pourra manquer de .porter des fruits. hasard Maintenant que le moment est venu pour M. H. Iweins de réaliser ses promesses, s'est posée la question de savoir quel est de tous ceux aux quels il a promis que place celui qui a été le plus fort dupé Et il se fait que c'est M. H. Iweins lui-même. En effet, M. IL hvçhas s'était formellement '-promis d'être J3©uigiûestre et voyez s'il l'est 'De tous ceuy auxfju^ls il a promis une plai il n'y a que M.polaert qui ait obtenu sa|iefi tion. En effet, M.' H. Iweins, avec un petit aï protection et em luf donnant une légère ta' sur l'épaule, difc^,M. Colaert Vous sftç&z rtn échtvin. Jfit c'est ce qui est arrivé. Pour cette fois, jveina a dit vrai. Seulementsi 1*. promeaSfct rallie, ce-n'est pas «icarfc par celui qtfi (V Ça sorte qu'il y Qjmkore quelque cm-36 ,4-jSls dégoûter tofft-jamais 'e 86 mêle? 'emiqre de'faîré des^p'romesses Les bourgeois de la ville d'Ypres, qui ne se soucient pas de faire des frais pour l'installation du nouveau Bourgmestre, sont informés qu'ils peuvent, sans bourse délier, se procurer des dra peaux au Cercle Catholique ou chez l'un des matadors de ce parti. Non seulement ils rece vront un drapeau, mais si, mis en appétit par les billets de banque qui ont fait l'élection du lr Février, ils désirent encore manger au même râtelier, il y a outre le drapeau des pièces son nantes leur disposition. Un drapeau et vingt-cinq francs, cela ne se trouve pas tous les jours. Allons courage, mes amis, mordez belles dents et que MM. les cléricaux soient contents de l'enthousiasme spontané qui les saluera leur passage. Nous informons ceux qui désirent parler M. H. Iweins qu'ils ont se presser, M. H. Iweins partant Lundi ou Mardi au plus tard pour un voyage au long cours. La situation est toujours bien triste dans nos campagnes l'hiver abominable qui a tant éprouvé nos cultivateurs, succède un printemps froid, qui paralyse tous les travaux et empêche de réparer, même partiellement, les désastres causés par les grandes gelées; quant aux jardins, leur aspect est lamentable; on peut dire que la culture maraîchère est peu près anéantie. Il faudrait remonter loin pour trouver un état de choses aussi désolant, aussi décourageant pour les campagnards. Et dire que les agents de notre paternel gouvernement persistent ne pas dé couvrir, dans une situation aussi navrante, la somme de calamités nécessaire pour justifier une diminution des impôts qui frappent les champs dévastés par l'hiver Les miliciens de3 classes rappelées en Janvier dernier par le gouvernement de la venette natio nale, viennent de recevoir l'avis que leur congé est de nouveau prolongé jusqu'au 27 Avril. C'est Lundi prochain que - la loi du_ 7_ Mars 1801, aEribuant le caractère de jour férié aux Lundis de Pâques et de la Pentecôte, recevra sa remière application en Belgique. L'œuf populaire, l'œuf en chocolat la portée de toutes les bourses, l'œuf de Pâques dix cen- titaeap'dtytocratise, que l'on nous passe le mot. 11 est très select dans le high-life d'offrir aifx belles dames chez qui l'on est reçu, un <qjùf ayant une forme quelconque, mais emprisonnant un bijou caché sous une triple cuirasse de fon dants ou de pralines. Uu fabricant de chocolat s'inspirant de cette pensée galante, a inondé le marché d'œufs surprises. Moyennant deux sous, vous offrez votre fiancée bague, ou bou cles d'oreilles, ou broche, dissimulées, dans une coquille de chocolat. Un moyen comme un autre d'ètpfcaifljabio- bas prix. veutrOn se montrer généreuxyrles œufs pittoresques, ciselés, fas tueux, artistiques, -ne manquent pas, prenant tous les* aspects, depuis la forme classique aux colorations."tendres jusqu'à la silhouette d'ani- maux fantastiques aux tonalités fauves dont le ventre rebondissant' devient le phénomène cher ché par l'imagination en délire des confiseurs. Us vendent même d^SL^es représentant un p]p4-d oaufg aivrbïrtriT, lejWFffresgpreiôe igtoihjtf" u une cendrée de poîtfre afin de rendre l'illusion plus complète. Gè plat forme couvercle et dissi mule des oeufs de pigeon en sucre. Ypilà donc de nouveau le bon public mis la rançon par l'usage, et Mes confiseurs et jetant lans ces fantaisies des gnlliers de francs, sans i-onger se plaindre, les lois de la mode n'étant de8 i 6 9 flu'on dispute ou qu'on accepte "swecceewin Par suitei d'une diminution notable -dans les importations, le goûvernemént s'est pfré^cùpé Nfe- -, ««- 0 f *4 L'impôt sur le revenu;

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2