Programme des Fêtes
Chronique locale.
Tyrannie et Liberté.
Théâtre fj'^pres.
Chronique judiciaire.
Denier des Écoles Laïques.
VILLE D'OSTENDE.
sants et savent mieux mener une campagne que
les petits producteurs.
Les doctrines du libre échange sont devenues
impossibles.
Dût notre amour-propre en souffrir, il nous
faut constater que l'on trouve maintenant
l'étranger des produits dont nous avions jadis le
monopole de fabrication. Partout on a outillé,
protégeons-nous.
Avec le libre échange, dit-on, tout coûtera
moins cher. Oui, mais avec quoi achèterons-
nous Nos produits ne se vendant plus et nous
n'aurons plus d'argent.
Voyez la Belgique, on y vit bon marché et
les salaires y sont insignifiants. On ne nous dira
pas que cela revient au même. Du reste, les ou
vriers belges viennent Paris.
11 est entendu, puisque le Journal d'Ypres l'a
dit cent fois, que sous l'administration libérale,
il n'y avait de liberté que pour les affreux libé
raux et que l'égalité n'était qu'un vain mot,
puisque les catholiques étaient traités en mal
heureux parias. Cet état de choses ne pouvait
durer plus longtemps et il était plus qu'ur
gent, qu'à l'ostracisme dont étaient frappés
les cléricaux, succédât l'ère de Végalité. Nous y
sommes enfin entrés, dans cette belle ère, tant
vantée et si pompeusement promise.
Oyez.
En 1890 ont commencé les travaux de restau
ration au porche de S1 Martin. L'entrepreneur y
employait les ouvriers qu'il jugeait bon de s'ad
joindre -, l'administration communale laissait
faire et n'avait d'autre souci que de voir mener
bonne fin ces travaux importants. Il y avait là
un ouvrier, ancien orphelin, élevé par les soins
de la ville, ancien élève de l'Académie, etc., ou
vrier capable et notoirement connu pour ap
partenir au parti catholique. Jamais il ne fut
inquiété dans ses opinions de la part des libéraux
et il tailla la pierre sans qu'il eût rendre
compte d'autres qu'à son patron de ce qu'il
faisait, comme ouvrier.
C'était l'époque, l'affreuse époque de la tyran
nie sous laquelle a gémi la population d'Ypres.
L'hiver, avec ses rigueurs exceptionnelles, a
forcé M. Roussel de suspendre les travaux qu'il
se proposait de reprendre ces jours derniers.
L'ouvrier dont il est question plus haut, étant
employé autre part, il fallut pourvoir son
remplacement. M. Roussel engagea son service
le sieur C., marié et père de famille, ouvrier
très capable et que le premier connaissait de
longue date, pour l'avoir vu l'œuvre dans
d'autres ouvrages où il l'avait occupé. C.monta
donc sur l'échafaudage et.se mit courageuse
ment l'œuvre, heureux et content d'avoir enfin
trouvé l'occasion de gagner quelques journées
que le manque prolongé de travail a rendu si
rares depuis quelque temps. Mais il était peine
installé, qu'un ami charitable, fine fleur de la
gent cléricale, roda au pied de l'échelle et ne se
retira qu'après s'être assuré quel pouvait être
ce maroufle qui se mêlait de poser des pierres
au portail de l'église S' Martin.
t~- Après ce premier é^aireur, en survint, quel
ques instants plus tard, un second. Même manè
ge. Avant qu'il fût soir, le tailleur de pierres
reçut son congé. Ses opinions ne cadraient pas
avec la couleur du monument et un peu aussi
-jjvec celles de ceux qui cofnmandent, et cela,
nous n'en doutons pas, au grand déplaisir de
celui qui avait engagé l'honnete ouvrier.
C'est l'ère d'égalité et de liberté.
La République avait pour devise Liberté,
Egalité, Fraternité ou la Mort» Il n'y avait
de sérieux là-dedans crVla mort. Nos maîtres
vont-ils pasticher 93
en cinq actes cinq étages, par M. Henri Chi-
vot, et comme lever de rideau, la Baguette,
comédie en un acte.
La représentation commencera 8 heures
précises.
Voici l'opinion générale de la presse sur les
Locataires de M. Blondeau
La reprise de Les Locataires de M. Blondeau,
comédie-vaudeville en 5 étages de M. Henri
CHIYOT, qui au surplus n'a travaillé que très
rarement sans collaborateur, est une de ses meil
leures pièces bouffes, qui eut son heure de célé
brité au Palais-Royal.
Blondeau est un ancien fabricant de boutons
qui a fait fortune, et qui, en se retirant, a
acheté une superbe maison. Mais comme pro
priétaire, Blondeau est soumis de rudes mé
comptes.
Il a pour locataires, au rez-de-chaussée, un
coiffeur dont il fut le camarade, jadis, aux jours
de misère, et qui le fait fort endéver aujour
d'hui.
Au premier étage, Blondeau s'est installé.
Mais il a loué son second la baronne de Sainte-
Amaranthe, qui donne des soirées tout casser,
sous prétexte qu'elle aime la musique de cham
bre, et qui, par ainsi, l'empêche de dormir.
Le troisième est occupé par un huissier,
Bompérier, qui passe ses jours envoyer du
papier timbré, et ses nuits vouloir surprendre
sa femme en flagrant délit d'adultère.
Le quatrième étage est loué par un ténor
la mode, Riffardini, et le cinquième est envahi
par un atelier de modes avec de petites mo
distes.
Un colonel portugais, amoureux de la forta
croupa du second étage, complète cette col
lection.
Ce sont de bonnes farces, sans prétention,
qui savent dérider les gens les plus moroses et
extraire le rire sans douleur. Aussi escalade-t-on
les 5 étages de cet immeuble fantaisiste, sans en
être aucunement essoufflé.
Toute la soirée n'a été qu'un long éclat de
rire et les familles peuvent y aller sans hésitation.
COUR D'ASSISES.
Etant donnée la composition habituelle de
notre jury, c'était chose prévoir etprévue.
Aussi, le défenseur n'a-t-il été pour rien dans
ce résultat
Il se serait borné saluer Messieurs les jurés
et leur demander des nouvelles de leur santé
ou de leur bétail, que c'eut été absolument la
même chose.
Ce qu'il a dit de mieux, est, parait-il, un mau
vais calembourg par peu près.
A propos de police et d'officier de police, il a
trouvé le mot de polisson. On n'est pas plus
polichinelle soi-même, comme dirait Bara.
On connaît du reste le type roquet mâtiné de
boule-dogue, petite espèce.
Comme un bonheur, de même qu'un scandale,
ne va jamais seul, nous aurons, assure-t-on, de
nouvelles messes chantées en action de grâces.
Allons, curés et vicaires, aux armes
Dieu attend.
Boîte du Saumon,
Boîte du Lion noir,
Bofte du Sujtan,
Boîte du Monarque,
19*06
.3,364-39
f M
VÛn.temble accident est arrive Wulvérghem.
Un iqùtmé 7an Peteghmn et sou" jeuûô."fils se
trchïVaieut- "près d'un grand poirier que *aes ou
vriers étaient en trsin'd'abattfe, lorsque soudain
l'arbre, dont les racines étaient en grande partie
pourries, s'inclina et menaça de tomber sur l'en
fant. Le père, voyant le danger, accourut pour
sauvepjpelui-ci, mais, trop tard, hélas Tous les'
deux furent atteints par l'arbre. L'enfant était
mort sur le coup et le père fut relevé avec une
jambe brisée.
A l'occasion de la procession du Saint-Sang,
Bruges, Lundi 4 Mai, leH trains spéciaux sui
vants seront organisés
De Thourout, venant de Dunkerque, le matin
h. 8.16; Zedelghem, 8.28; Lophem, 8.35; arrivée
Bruges, 8.45.
D'Abeele, venant d'Hazebrouck, le matin
h. 6.53 Poperinghe, 7.05 Vlamertinghe, 7.15;
Ypres, 7.30 Zonnebeke, 7.45 Moorslede-Pas-
scnendaele, 7.54 Roulers, 8.15 Gits, 8.30
Lichtervelde, 8.40 Thourout. 8.50 Lophem,
9.13 Arrivée Bruges, 9.23.
De Comine8, le matin, h. 8.05 Wervicq,
8.13 Menin, 8.26 Ledeghem-Dadizeele, 8.37
Beythem, 8.45 Roulers, 9.00 Lichtervelde;
9.20 Thourout, 9,37 Arrivée Bruges, 10.00,
Les stations suivantes délivreront des coupons
aller et retour avec diminution de prix Abeele
et Poperinghe, Ie classe, fr. 8.00, 2e 6.00, 3e 4.00;
Vlamertinghe, 7.00. 5.00, 3.50 Ypres, Zonne
beke et Moorslede, 6.00, 4.00, 3.00 Comines et
Wervicq, 7,00, 5,00, 3-50 Menin, Ledeghem-
Dadizeele et Beythem, 5.50, 3,50, 2.50.
Toutes les autres stations délivreront aussi des
coupons aller et retour.
Retour de Bruges pour Comines par Roulers-
Menin et les stations intermédiaires h. 5.22 du
soir pour Hazebrouck par Roulers-Ypres et les
stations intermédiaires 6.10 pour Dunkerque
par Thourout et les stations intermédiaires
6.25.
SAISON DE 189k
Mois de Mai.
Mois de Juin.
Mois de Juillet.
jszr-
La Tournée parisienne Martiil donnera le II
Mai1 prochain, - la Salle de^peti^acle j^ notre
ville, une seule représentation .tJu.gyamTsuccès'
Les Locataires de M. .vaudeville-comédie
L'arme bloed avec ses spaarordjes a donc été ac
quitté.
Te Deum Magnificat
Liste précédente, fj^ 66,3^98
16-15
6-35
4-10
Total fr... 66J951-63
Dépenses jusqu'à'ce jour. fr. 63,587-24
i. Reste en caisse fr.
Chemins de fer de ta Flandre Occidentale.
POUR LA
ENTRÉE LIBRE AU KURSAAL.
Dimanche 3. Ouverture des bains. Ouverture du
Kursaal. Concert d'harmonie 6 heures.
pendant ce mois.
Les Dimanches et les Jeudis, 6 heures, au Kursaal
concerts d'harmonie par la musique du 3me rég. de ligne,
sous la direction de M. Ch. Simar.
Les Mardis et les Vendredis, 3 heures, au Kursaal
auditions d'orgue par M. Vilain, organiste du Kursaal.
Lundi lr. Au Kursaal, 7 heures inauguration des
concerts quotidiens de la musique du S1"" régiment de
ligne, sous la direction de M. Ch. Simar.
Entrée pour la journée au Kursaal, 1 fr. jusqu'au 27 Juin
inclusivement.
Grande Fête offerte aux Artilleurs
de la Garde-Civique du Royaume
par la Batterie d'Artillerie d'Ostende.
Xrt y.
programme
Samedi 27. Arrivée des artilleurs. Réception in
time au local de l'Hôtel de Vienne.
Dimanche 28. Réceptionnas artilleurs l'Hôtel-de-
Vrlle par les autorités communales.
(irand'Place. A 1 >eure, grand tir la cible. A
7 f/2 heures, àif Kursaal, inauguration des concerts quo
tidiens de symphonie, sous 'la direction de M. Emile
Petjér.
partir du 28 Juin, enfree pour la journée, 3 francs.
-'A 9 heures, baï aû Casitiô. Fête de nuit la Place
d'Armes.
Lundi 29. A l'Hôtel-de-Ville, distribution des prix
aux vainqueurs du tir. Excursion en mer. A 7 1/2
heures, concert de symohonie au Kursaal. A 91/2
hedïes, soirée dansante.
Mercredi lr. Au Kursaal, 3 1/2 heures, concert
d'harmonie.
"■'kii.
Dimanche 5. -j Kermesse communale. Bénédiction
delà mer. Réjouissais publiques. Feu d'artifice
A 9 heures^concert a. la Place d'Armes. Illumina
tion. Ascension de'ball&ns.
Lundi 6. i- A 9_ Ifétites,, concert la Place d'Armes.
Illumination
i