Chronique locale.
Une nouvelle rue en
perspective.
Subside la Société Horticole, 200-00.
Equipement des agents de police, 1000-00 de
vient 1100-00.
Entretien des chemins vicinaux, 1500-00 de
vient 2000-00.
Frais d'administration, salle syphilitique,
1000-00 devient 1500-00.
Service des écoles gardiennes, 12050-00 de
vient 12350-00.
Gratification en faveur d'anciens fonction
naires et employés, 2121-88 devient 2621-88
(pension de Blieck).
Restauration du portail ouest de l'église S4
Martin, 8333-33 devient 7600-00.
Restauration de la toiture, 4000-00 devient
5000-00.
Installations téléphoniques, 600-00 devient
753-00.
Entretien extraordinaire de la voirie vicinale
4644-18 devient 6044-18.
Le crédit de 2000-00 pour ouverture d'un che
min dans les Barmlanden ne sera pas employé
cause de difficultés qui ne sont pas tranchées
pour le moment.
Construction d'un égoût Grand'Place
9600-00 devient 12000-00.
Etablissement d'un siphon sous le canal Lys-
Yperlée, 3200-00.
Dépense de premier établissement d'un labo
ratoire agricole, 7500-00.
M. de Stuers présente quelques considérations
concernant l'écoulement des eaux de l'ancien
Boterplas et les modifications apportées dans le
système de dégagement des eaux depuis le com
blement du Boterplas.
Les modifications et l'émission de bons com
munaux sont adoptés par la majorité catholique.
Dimanche dernier, devant un nombreux pu
blic rassemblé la salle de Y Aigle d'Or, M.
Georges Lorand, rédacteur en chef de la Réfor
me et secrétaire de la fédération progressiste, a
donné une oonférence qui a eu un vif succès.
M. Lorand a clairement exposé la situation
politique du pays et démontré la force d'expan
sion irrésistible" des idées de progrès et de jus
tice éclairées par la science et la pratique.
Notre pays, longtemps la tête du monde
civilisé par ses institutions, ne tardera pas
reprendre le rang qui lui revient. Notre régime
électoral,considéré en 1831 comme le plus hardi,
le plus démocratique de l'Europe, ne répond
S lus aux idées modernes et se trouve la veille
'une complète transformation. Tous les Belges,
tous les patriotes, conservateurs comme démo
crates, ont intérêt ce que la solution soit la
plus juste, la plus généreuse et la plus rapide
que possible. Le suffrage universel s'impose, est
inéluctable, et aura pour résultats heureux
la paix sociale, la consolidation de nos institu
tions, l'amélioration de la défense nationale,
l'équité dans la répartition des charges publi
ques, etc., etc.
L'éloquent conférencier a démontré avec
quelle rapidité irrésistible les idées de progrès
et de justice font leur chemin. C'est depuis
quelques années peine, que l'on a soulevé les
questions du droit de suffrage, de la défense na
tionale, de la réforme des impôts, de la repré
sentation proportionnelle et du référendum, et
déjà ces reformes sont désirées par tout le mon
de, au point que notre gouvernement, le plus
réactionnaire que la Belgique ait jamais subi,
les inscrit pour la plupart son programme de
revision
En présence de cette situation, il est du devoir
de tous les libéraux de préparer l'avènement de
la situation nouvelle. 11 faut que le parti libéral
redevienne ce qu'il était on 1847 le -plus démo
cratique et le plus populaire de VEurope Et alors,
la Belgique jouira de nouveau d'une ère de
prospérité et de paix que les autres pays lui en
vieront
Cette conférence magistrale a produit une
profonde sensation. Ç'a été un véritable régal
pour tous ceux qui, sans distinction d'opinion,
ont eu la bonne fortune d'y assister.
Un incident drolatique a beaucoup égayé l'au
ditoire. Un gendarme en bourgeois avait été si
gnalé dans la salle. A certain moment où
Pandore, en toute sécurité, prenait ses notes
pour le service de la sûreté, on lui fit subite
ment une ovation imprévue. 11 est incontes
table que, sous le régime Beernaert-Pourbaix,
le gendarme en bourgeois est devenu un élément
indispensable au succès de toute réunion publi
que.
Donc, le meeting a parfaitement réussi. Il est
espérer que, de ces conférences-là, nous en
aurons encore et bientôt
La nouvelle administration communale (rap
pelons qu'elle ne doit son existence qu'à la
fraude et la corruption) se voit obsédée par
maints électeurs auxquels le parti clérical a
fait, pour obtenir un vote favorable, les pro
messes les plus abracadabrantes.
On nous rapporte (mais nous pouvons difficile
ment y ajouter foi) que nos aigles de l'Hôtel-de-
Ville, affolés par des obsessions venant de toutes
parts, se sont vus obligés de mettre l'étude
dare-dare la création d'une nouvelle rue dans
un quartier écarté et sans avenir, et dont l'ou
verture uous paraît être sans utilité appréciable
pour la ville, puisque elle constituerait une
espèce de cul-de-sac.
U'eHt la réalisation d'un rêve conçu par un
électeur influent, qui n'a jamais pu obtenir pa
reille aubaine de l'ancienne administration, sou
cieuse avant tout de l'intérêt public.
S'il faut en croire les mauvaises langues, cette
affaire serait le pendant de celle des 400 francs
accordés, par fausse application de la loi de
Vendémiaire an IV, certain cabaretier de la
Grand'Place, ou de la création de nouvelles pla
ces de boueurs dont le besoin ne se faisait nul
lement sentir.
Le parti clérical s'est créé de nombreuses
obligations le moment est venu de payer ses
dettes, et poussée jusque dans ses derniers re
tranchements, la nouvelle administration com
munale doit bien s'éxécuter, sous peine de voir
mettre au jour touteB les turpitudes de l'élec
tion.
Le Journal d'Ypres, qui doit en savoir plus long
que nous, ne pourrait-il pas faire justice de ces
indignes racontars, c'est-à-dire nous donner la
justification de ce projet baroque, dont la mise
en œuvre nous paraît aussi inopportune qu'injus
tifiable.
Et en effet, créer de nouveaux terrains bâtir
un moment où il faudra s'occuper sérieuse
ment de tirer parti et de faire argent du vaste
emplacement près de la gare exproprier des
maisons dépenser bêtement (qu on passe le
mot) de l'argent lorsque M. le Bourgmestre dé
clare, dans un rapport solennelque la caisse
communale est dans le pétrin (sic), ne saurait
s'expliquer que par des considérations d'un
ordre absolument privé.
La parole est au Moniteur de l'Hôtel-de-Ville.
Nous avons reçu d'un de nos correspondants
de Staden une longue lettre narrant les exploits
des Natte Kazakken qui ont pris part, Dimanche
dernier, au festival de cette localité.
Le défaut d'espace nous oblige de remettre
Dimanche prochain l'insertion de cette corres
pondance.
Le Monde financier, paraissant deux fois par se
maine, donne gratuitement ses abonnés des
renseignements sur toutes les valeurs belges et
étrangères.
Abonnement 5 fr. par an. Direction, 26, Bou
levard Bisschoff8heim, Bruxelles.
HOUBLONS.
Du reste ou constate depuis plusieurs années que la foule
des baigneurs arrive toujours plus tôt et s'en va plus tard.
Il va de soi que tous les accessoires faisant partie d'une
installation de bains moderne complète sont ici disposi
tion appareils pour douches internes et externes, inha
lations gazeuses et emraaillottements, bains de vapeur
minéralisée naturelle, fontaines thermales pour boissons
etc. Un massage fréquent, la gymnastique et des prome
nades régulières complètent le système et vous font pres
que regretter de vous sentir trop bien portant.
En outre-.les baigneurs ont encore d'autres ressources,
-^cl'atïtres moyens, que* la cure thermale proprement dite
les bains salins, les bains d'aiguille de sapin, les bains
ferrugineux artificiels, l'hydrothérapie, le chaud-lait de
vache et dt chèvre, le képhir-oblique renommée d'Axel-
rod Zurich), toutqs les eguYSrtùi^rales de. la Suisse et
de l'étrangef, etc. .-
L'eau thermale est une température constante de 4&
49° C, la mêasfr po'uHfoutés les sources, ce qui indique
clairement qu'elles proviennent toutes d'un même bassin
intérieur, la quantité seule, varie, d'après les conditions
atmosphériques. Ces sources sont au nombre de 21, dont
lesv4rois plus fortes, fournissent en moyenne 163, 140 et
109 litres la minute au total, 730 litres, soit en vingt-
quatre heures la respectable quantité de un million qiOtre-
vingt mille litres avec une paiville masse d'eau il'ÇsL.
compréhensible que l'on puisse donner les bains, nofi
dans desimpies baignoires seulement mais dans des bas
sins ou piscines contenant de 4 300 IKjres et même bien
au-delà.
Cette eau surgit de terre au fond de la vallée, des deux
côtés de la Limmat (rilière venant des Alpes,M>our le dire
en passant, mais qui stst clarifiée en traversait le lac de
t
Zurich). Le bassin central dont elle provient est situé
plus de mille mètres de profondeur, et la science moderne
a réussi pénétrer le mystère, précédemment insondable,
de la formation des sources d'eau chaude.
Le goût de l'eau des sources, point désagréable, est
légèrement salé et son odeur rappelle celle de l'eau hydro-
suifurique décomposée.
La température des bains de gaz naturel est encore de
35 40° G. En général la ville des bains jouit de 1 ou 2
degrés de chaleur de plus que la ville proprement dite,
parce qu'elle se trouve 25 mètres plus bas, et aussi parce
qu'elle est plus encaissée par contré les grandes cha
leurs y sont tempérés par la vivifiante fraîcheur de la
Limmat, en sorte qu'elles ne eessent pas d'être tolérables.
Depuis longtemps puisque déjà du temps des Ro
mains les propriétés curatives des eaux thermales de
Baden sont connues des hommes de l'art, et leur réputa-
ti^ de tout temps universelle, n'est certes plus a faire,
sfcsi'que le gisait déjà en 17021e Dr. Salomon Hottinger,...
de Zuriehj qui-, dans un ohvragede l'époque, trouvait inu-'
tile de les démontrer. Sans remonter bien haut dans
l'histoire, du 14-e au 18me siècle, ces bains furent certai
nement les plus renommés de l'Europe nous le cpnsta-
toms de toutes manières par la quantité de baigneucs,
par la qualité d'un grand nombre d'entré efiix, par la ra
pide reconstruction des bïms; incendiés diversçs'repri-
ses pendant les guerres étrangères ou intestines tf$»Scrfe-
ses, en quelque mesure par les favpurs "dont Raden; fut
souvent J'objet de la part de ses princes, par l'aurai,
enfin que* tecfcfede Baden exerçait comme séjour fa'.uri*
ut&afits de ce monde, parfois dans d'autres
gmioeeceectw
Alost, 20 juin. La température de la se
maine a été favorable nos plantations houblon-
nières, la croissance en a profité largement et
par continuation aucun indice de mouches ou
vermine digne de mention n'est signaler. Les
prix n'ont subi aucune variation, le 1890 d'Alost
qualité marchande est traité de 100 115 fr.
suivant marques et qualité, et le choix de la ré
colte persiste refuser cette offre.
Lire la suite la 4e page.
.sur les rous put!
buts erpWfc que le rétablissaient de leur santé. Plusie
- ga gj||jg ««a*-
membres du fameux concile fie Constance, par ex :,-heu
eue
ip.UA
fr-
-m'
reux d'échapper un Instant leurs brûlantes discus
sions théologiques, venaient ici pour se rafraîchir les
esprits un secrétaire du pape ce concile, Poggio, écri
vait l'un de ses amis Tout a Baden un charme si
infini que j'ai souvent rêvé que la Vénus de Chypre avec
tout ce que l'univers peut contenir de plus beau se sont
donné rendez-vous ici.
Voulez-vous quelques preuves historiques de l'impor
tance de la cité Je serais mal inspiré de transformer ces
quelques citations en un cours d'histoire. Il me sera per
mis cependant de rappeler en trois mots que nous voyons
Baden servir successivement de place d'armes, aux ducs
d'Autriche d'abord, puis aux Confédérés (les Suisses), de
siège l'ancienne Diète helvétique (depuis 1424), de lieu
de dispute religieuse au temps de la Réformation, de siège
enfin la Conférence qui termina la guerre de la succes
sion d'Espagne par la paix dite de Baden (1714), con
férence l'occasion de laquelle elle vit apparaître dans ses
a murs le maréchal Villars et le prince Eugène de Savoie.
Pour une cause ou pour une autre Baden était donc
peu près constamment animée^-soit par les baigneurs plé
béiens, soit par des persqnjg^dg haut rang, soit par
les visiteurs suisses, vouflptvcofff&hpler de près la phy
sionomie des vénérables «"jJEres de la patrie qui s'ap
pelaient alors*ses très hauts et très puissants seigneurs.»
C'était Tépoque de la Henriade
Su 'sâS, nobles, Germains, que le hasard assemble,.
Se baignaient; rêgardaient, disparaissaient çnsrrffble.
Aursi ia ville faisait-elle déjà des sacrifices le jardin
des seigneurs par exemple, formait une erande pro-
menade la disposition de ses nobles hôtes.
(Pour être coijtir.N'