NOTRE MUSIQUE DES POMPIERS A BERGUES, DIMANCHE 26 LUNDI 27 JUILLET. Notre musique des Pompiers s'est rendue Bergues Dimanche dernier. Partie d'Ypres 6,50 heures du matin, elle est arrivée destina tion vers 10 heures. En débarquant, elle a été reçue par une nom breuse députation, la tête de laquelle se trou vait M. Delaroqqua, chef de la musique munici- Ëale, qui lui a présenté ses deux commissaires. >e la gare elle fut conduite chez M. le Sénateur Claeys, maire de Bergues, qui elle donna une aubade. Le vin d'honneur a été offert la mai rie^ le conseil municipal tout entier avait tenu cœur de venir saluer cette belle phalange mu sicale. A 1 heure, les Yprois se trouvaient tous réunis dans la grande salle des Pompiers, l'hôtel du Grand Cheval blanc. Là un dîner co pieux et très bien préparé les attendait. Les Pompiers de Dunkerque prenaient leur repas dans la même salle. Au dessert plusieurs toasts ont été portés par les chefs de corps entr'au- tres un M. Carnot, Président de la République française, et un S. M. le Roi des Belges. Fran çais et Belges ont fraternisé cordialement. Les Pompiers de Dunkerque et les musiciens d'Ypres devaient se rendre au même endroit pour être passés en revue M. le Commandant Brunfaut a gracieusement offert son collègue de Dunker que, M. Colas, de l'accompagner, musique en tête. Inutile de dire avec quel enthousiasme cette proposition a pté acceptée. C'est au Champ de Mars vaste plaine d'exercices près de la poudrière, que les autori tés civiles et militaires passaient en revue toutes les sociétés, A trois heures sonnant, le canon an nonçait l'arrivée du Conseil municipal et des chefs de la garnison. Il était près de cinq heures quand nos musiciens se mettaient en marche pour le défilé. En attendant le moment du dé part, nos Pompiers ont eu l'heureuse idée d'im- tiroviser un petit concert. Naturellement il fal- ait commencer par Reusje, l'air si favori des Yprois. A peine avaient-ils entonné leur mor ceau, que de tous les côtés de la plaine accou rait une foule joyeuse c'est que cet air, si populaire chez nous, est aussi celui de Bergues et de Cassel. On organisa bien vite une partie de danse et vieux- comme jeunes s'en donnaient cœur joie. Mais bientôt, trop tôt, hélas pour les danseurs, il fallait partir. Les autorités se tenaient sur le kiosque de la Grand'Place. En défilant devant elles, aux joyeux accords de Reusjeles Yprois furent l'ob- œt d'une manifestation grandiose. Les autorités, a foule compacte massée sur le parcours, tous applaudissaient et criaient Vive Ypres. C était un cri général, cela tenait du délire. Pen dant les 7/4 d'heures qu'a duré le cortège, c'était Sartout le même accueil. Les deux morceaux u festival ont été exécutés la perfection, pas la moindre noté fausse. Aussi les félicitations publiques des chefs de musique et les applaudis sements des nombreux auditeurs en témoi gnaient hautement. A sept heures, un souper était servi l'hôtel. A neuf heures avait lieu le bal des Pompiers. Malgré leur fatigue nos musi ciens ont tenu y assister. M. Delaroqqua, chef de la musique municipale de Bergues, a eu la gracieuseté de loger chez lui nos concitoyens. Il avait mis leur disposition une grande chambre 1 où il avait fait alligner une cinquantaine de lits bien moelleux. Au nom des Yprois, nous tenons lui en témoigner toute notre gratitude. Lundi matin, après le déjeuner, les musiciens se sont rendus Dunkerque. A leur descente du train ils furent tout surpris de voir quelques camarades de la veille qui les attendaient. Le corps des Pompiers avait envoyé au devant d'eux une députation pour les recevoir et les conduire sa caserne où se trouvaient MAI les officiers et tous les hommes pour leur offrir le vin d'hon neur. A 1 heure toute la musique se trouvait de nou veau réunie Bergues et était présente au dîner. A 2 1/2 heures, nouvelle fête. Les Yprois avaient été priés de se rendre la gare où le corps et la musique des Pompiers de Bergues, les 54 com missaires du festival, la tête desquels se trou vait MKerfyzerconseil 1er municipal ,qui a offert, au nom de la ville de Bergues, un-splendide bou quet M. le Commandant Brunfaut, sont venus les recevoir pour faire une seconde entrée triom phale. Le cortège était attendu chez M. le Maire. M. Claeys, avec sa cordialité habituelle, a pro noncé quelques paroles partant du cœur. u Je suis heureux et fier, disait-il, de pouvoir u présenter aux habitants de Bergues nos amis d'Ypres qui, partout où ils se rendent, rem- portent les plus beaux lauriers. Al. Brunfaut a remercié M. Claeys, et a fait ressortir cette vieille amitié qui a existé de tout temps entre Bergues et Ypres. A peine M. Brunfaut avait-il terminé, que de toute part on réclamait l'air de Reusje. Quelle chance a ce Reusje Il est l'ami de tout le monde Après l'exécution de notre air Yprois, le Champagne a coulé flot A quatre heures avait lieu le concert, concert splendide auquel assistaient les autorités et tous les nota bles de la ville la Grand'Place était comble. Notre musique a dignement soutenu sa vieille réputation. Malgré la grande fatigue, l'exécution a été en tous points parfaite, nos musiciens ont tenu cœur de conserver notre excellent Corps des Pompiers, la bonne renommée qu'il possède si juste titre. Après le concert, qui a duré près de deux heures, distribution des mé dailles et tirage au sort des primes. La musique des -Pompiers d'Ypres a obtenu le lr prix de tenue l'unanimité) et le prix d'éloignement elle a également reçu une médaille commémora- tive. Au tirage au sort, la chance ne lui a pas souri. La musique des Pompiers et un grand nombre d'habitants de Bergues ont tenu ac compagner leurs amis d'Ypres, la gare. C'est aux cris de Vive Bergues, Vive Ypres qu'on s'est séparé. Nous regrettons de ne pas connaître le nom des deux commissaires qui ont eu l'obligeance de piloter no,s concitoyens. Ce sont de parfaits gentlemen qui, avec une grâce charmante, se sont multipliés pour rendre leurs hôtes, le séjour de Bergues aussi agréable que possible. A eux nos remercîments et notre reconnaissance. Il était dix heures quand notre excellente mu sique des Pompiers nous est revenue. Il y avait certainement 3000 personnes l'arrivée du train. Au sortir de la gare une immense clameur, le cri de vivent nos Pompiers a retenti comme un véritable orage. Ce cri plusieurs fois répété doit avoir fait plaisir MM. les officiers et tous leurs hommes, ils ont vu que les Yprois ne les abandonnent pas, qu'ils sont reconnaissants des services qu'ils rendent et qu'en tous points ils sont dignes de la confiance qu'ils mettent en eux. Reusje. notre excellent Reusje, s'est fait entendre depuis la gare jusqu'à la rue du Verger où MM. les officiers ont, comme d'habitude après chaque excursion, offert un deruier verre de bière aux musiciens. Rue des Bouchers, rue du Temple et rue au Beurre, plusieurs personnes avaient illu miné sur tout le parcours cet imposant cortègo était éclairé aux feux de bengale. En somme, excursion en tous points bien réussie. Au nom des Yprois, il nous reste remercier ces Messieurs de Bergues du charmant et sym pathique accueil que notre musique communale a trouvé chez eux. C'est charge de revanche. Nos sincères félicitations M. "Wittebroodt, l'excellent chef de musique des Pompiers c'est lui seul que revient tout l'honneur du splen dide succès remporté. Qu'il reçoive notre pro fonde admiration. Conseil communal d'Ypres. 1. Communications. 2. Propriétés communales demande d'achat de terrain par M. A. Casier. 3. Propriétés communales demande d'achat de terrain par M. Veys. 4. Propriétés communales demande de ré duction de bail Huyghebaert. 5. Bureau de bienfaisance procès-verbal de location de biens ruraux. 6. Voirie alignement rue Wenninck. 7. Transaction avec les compagnies d'assuran ces. 8. Pavement Groenestraat demande d'auto risation d'ester en justice. 9. Instruction primaire listes des enfants instruire gratuitement. 10. Règlement sur l'abattoir, l'inspection et le débit de viandes. 11. Hygiène: construction d'égoûts au Kalf- vaart, rue de Menin et Grand'Place plans, de vis, cahiers des charges demandes de subsides. Combien vous aviez raison, nous écrit-on tous les jours, de recommander vos lecteurs les Perles Salvator. J'en ai commencé l'emploi quo tidien il y a quinze jours peine, et grâce ce précieux produit, je sens ma poitrine se fortifier et un sang nouveau s'infuser dans mes veines. La Librairie du Magnétisme, 23,rue Saint-Merri, Paris, édite les ouvrages traitant du magnétis me, de l'hypnotisme, du spiritisme et des scien ces occultes. Elle publie le Journal du Magné tisme, organe bi-mensuel de la Société Magnétique de Francedont l'abonnement, 10 francs par an, est remboursé en livres. Cl I g I &n s g s al s £cS °1 ■S o® CO (M OQ CO sn no C-t en 4 m H a - co fer oq Pi bC a _3 r S a __J o p oH c3 fl "S g - b<c- a -g K fl «O 13ÛJ S H r© p-l -a j. a a -gco ce -s-s m uj o s S d 2 un a 3b M <-> s -a OQ fa g kSPi'o-e a Pi ts. Pi a g o a O T3 te fa o d C+H 53 - a r® s Pi i"3 S -a a C0 Pi o a o o.g a O i i s* 2 "3 a i—i S w es es 55 <1 55 I—I W CD H es S -s w H GO H ■GO CD P <1 a r— es H N l a a -4-1 a ce a c-1 co-a 42 p _0 O C3 -a j§ 2 "S 2 2 3 ■S g-O S a i-1 cp S -*■" t3 c3 rd -g a d o ce a a bc d wq a ce .g -a se o •a ,oS 2 jg'sS'Sf g -g x a ps SrTt 2 S «o PO lë PS PS Sd s ES ta P O S-g 03 -a H 3^ k rP o'S o a a 3 55 oo H 2 a a S o P OQ S M g -.1 R a b- H A H a <1 a a H S 5 a M M 3 c s o g- o a '".S H v© CD I P T3 biD a a.a s - O 3 I- o 53 O X TU JZ G -4P S ci «la» -§?.2hSh w Cl aï ai a. c u* S 03 u u S?.Si5S-S-Bo i-g JTB ai 3 ce I g.-* 1 3 a> - a) a a c 3 ai g.2 5=3 OC S i|§«ï S S 5 bfle o wTc y S iS g g w a> 55 r- 3 wa gsj§-£Ê a s s -s 03 jr^U. m es •3 s 3 x S ©5 S-© w 1 c «<k 3 o - .3 s 'S V, a s a> 2 CD -5 ■- O _s O s QD ■^73 g fl w r_ v - t- f- 2 S 22 2 jgèiES 5- 2 S "gjsja s S1 s g -- P B I loo-c 73 «2 I S 3 - o 53 3 O 3 C2 S 66 ,jr Séance publique du 1r Août 1891, 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mras veuve Van Kemmel, Grand'Place, o, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Pour guérir les vices du sang, dartres boutons, etc., prenez la Pilule antiglaireuse Wallhéry. t-25 partout. Socquet Ypres et Monteyne Poperinghe. ce c3 co 9- o 2 s ■3^ A qs ce1""1 fco a Ti u 55 CD P PS +3 +3 'Çi-hr. +>n®» H 03 H S CD Ti- (h fe U h-} •S "es H S 2 -5 P ,5 <1 M H o P *2 w O "O -S 'ri o <v ".Sea =233 o-S. a "S 9 S'a on 3-0- a a o s W c«

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3