4- Curiosités de la Foire. Conseil communal d'Ypres. État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. V La table d'honneur était en fer cheval. Une trentaine de convives y prennent place. Au cen tre, M. Surmont, ayant sa droite, M. le baron Ruzette, gouverneur, sa gauche, M. le cheva lier Hynderick, ancien président la Cour de Cassation, M. Iweins, président au tribunal de fjremière instance, M. le doyen d'Ypres, et M. e doyen de Poperinghe, et vingt-cinq autres, les uns caractère officiel, d'autres sans carac tère, tous plus ou moins bien placés après plu sieurs remaniements, sans grande entente de la hiérarchie, un peu la diable. Menu satisfaisant et abondant. Service bien fait. Des vins, de tout, depuis le château De Jonkheere jusqu'au château Vandelanoitte, et il n'y avait pas s'y tromper, les bouteilles portant la marque de la maison. Marchandise farantie Aussi quel bouquet et quelle finesse là-dessus un toast, lu, de M. Surmont au Gouverneur «qui est un bon garçon, toujours de bonne humeur, gai et aimant particulière ment la ville d'Y'près. Toast de M. le Gouverneur la. ville d'Y pres et particulièrement son premier magistrat qui a toutes les sympathies de ses administrés. Maintenant on verra renaître le commerce et l'industrie, qui succéderont la mort qui n'a que trop longtemps plané sur la vieille cité de la Westflandre, absolument comme cette nichée d'oiseaux prenant leur envolée hors d'un crâne de mort, si bien représenté par le sculpteur Fiers dans son allégorie la vie naissant de la mort. Déjà la ville d'Ypres a produit les Vanden Pee- reboom, les Malou et les Hynderick oui tout cela eu 900 ans et. on peut s'attendre plus, sous l'administration dont le lr Février a doté la cité autrefois si grande et si prospère. Applaudissements et encore un verre de châ teau Vandelanoitte et encore un verre de château De Jonkheere avec étiquette et marque de la maison. (Toute contrefaçon sera poursuivie cofiformément la loi). Pendant tout ce temps quelques bons airs de l'excellente musique des Pompiers félicita tions du Gouverneur au chef, M. Wittebroodt puis quelques autres morceaux choisis dans le répertoire de la musique catholique, entr'autres: iS'1 Pierre sur le bon Dieu; ou le Pain blanc avant le pain de seigle et félicitations du Gouverneur au sergent-clairon. Après cela on prend le café et le Gouverneur la poudre d'escampette. Disparu comme une muscade. Comme apothéose et résumé de la fête un feu d'artifice dont la plupart des pièces sont tom bées en pièces, depuis les bombes ratées jus qu'aux fusées et pétarades. La police, soigneusement combinée pour tenir sième échevin, qui commande tout le monde, au major de la garde civique, au capitaine des Pompiers, tous par une jeunesse, comme le parti clérical en possède une, triée sur le volet par une soixantaine de gendarmes des gardes champêtres des environs, et par des auxiliaires précieux qui répondent au nom de Cofiyn, Th. Cofiyn, Vict. Kerrickx, L. Baert, J. Verhelst, G. Hullaert. Morel, A. -v--"! Platteèuw. Doolaeghe. Gillebert, Alph. Michiels. Kerrickx, Jos. Wildermeersch, Percque, Al. Verleuré. "Wolters. Watteeuw. Cofiyn, père. Rufflet. ai r/. Tresy et quelques a- Jes gentletnen du Zaai- hof. êm La foule étant restël* roide et indifférente, la police n'a pas du intervenir, si ce n'est pour s'emparer d'un petit sifflet ep sucre d orge, au- A qUel suçait un gamin qu'on -a eu la cruauté de lV.. priver de son bonbon, et cela fait tâche dans j cette fête si admirablement réussie sous tous les rapports. Dieu seul est grand, chers concitoyens. La foire est finie. Il y a eu quelques curiosités au programme, entre autre la procession, car nulle part ailleurs, en pays civilisé, ces choses- là ne figurent au programme des festivités com munales, puis la réception de M. le Gouverneur, remarquable par l'indifférence qui se lisait sur les visages et le fiasco complet de la fête, puis le concert donné par les naturels du Congopar don de Zonnebeke. Il reste encore quelque chose voir la foire c'est la photographie instan tanée. Il y a là parmi les portraits exposés la devanture, une image curieuse, représentant une espèce d'animal, dirait-on, coiffé d'un shako plumet il tient d'une main ûn clairon, l'autre est appuyée sur la garde d'une épée la face est comme une fôret de broussailles. Les uns disent que c'est un caniche bien dressé, parodiant un clairon en position militaire. Les mauvaises langues disent que c'est le chef-clairon d'une fanfare devenue célèbre Ypres, Heyst et Voor- mezeele. Le doute est permis aussi conseillons-nous nos lecteurs d'aller voir eux-mêmes cette der nière curiosité de la foire, en l'an de grâce 1891. Les vieillards de l'hospice Nazareth se sont rendus, il y a quelques jours, Ostende, pour y faire une excursion. Comme ils passaient sur la plage, devant le Kursaal, quelques-uns d'entre eux, qui connaissaient le Roi de vue, signalèrent sa présence leurs camarades. Un de ceux-ci, étonné de l'allure simple et bon enfant du monarque, s'imagina que ses compagnons plaisantaient. Et comme ils persis taient dans leurs affirmations, il ne trouva rien de mieux' que d'aller tout droit au souverain et de lui demander s'il était exact qu'il fût le Roi. Sur la réponse affirmative de son aimable in terlocuteur, le vieillard, convaincu cette fois, se hâta de s'informer de la santé de sa fem me (uwwijf). Et sur la réponse rassurante du Roi, le vieil Yprois, enchanté de cet interview, rejoignit la troupe de ses compagnons, au sein desquels cette petite aventure a fait sensation. TOMBOLA 1. Chien, 1460. 2. Fruits, 849. 3. Paysage, 902. 4. L'Horticulture, 1409. 5. Fleurs, 789. 6. Solitude, 1036. 7. Chèvre dans une étable, 1528. 8. Roses, 510. 9. Jeune fille, 751. Séance publique du 22 Août 1891. 5 h. du soir. 1. Communications. 2. Police revision du règlement sur le jeu des orgues et autres instruments de musique. 4. Convention avec l'asq ^atipu des auteur* compositeurs et éditeurs detvi psique. v 5. Dépôt dn 0ompte. comioTiual de 1890 6. Collégé communal siônnat. CombiMkVjjttfè' aviez .raisonj les tjours,"~d^ recommander y/pression du pen- is écrit-on tu :i- Wybcfeffiriltes l'm#ncé l'emploi lions4 4' tidièn il quotidien il y a quinze jours peine, et grâce ce précieux produit, je sens ma poitrine se for tifier et un sang nouveau s'infuser dans veines. mes Madame Bekthe, la célèbre somnambule qui a déjà donné tant de preuves de son étonnante lucidité consulte pour Maladie, sous la direction d'un médecin. Elle consulte également pour Re cherches, Renseignements1 Institut Magnétique 23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon dance. La surdité guérie chez soi. -£32 Mariages Cooren, Gustave, journalier et Céline Lesage, dentellière.Wyeland, Gustave, juge de paix du canton de Messines et Palmyre Bouquet, sans profession. De Coster, Adélaïde, 71 ans, boutiquière, veuve de Charles Legon, rue de Menin. Brouw, Pier re, 59 ans, cabaretier, époux de Marie Serruys, Brielen extra. David, Pierre, 82 ans, sans pro fession, célibataire, S'-Nicolas extra. Watteeu, Léopold, 83 ans,sans profession, époux de Clé mence De Cock, rue de Menin. AigW OEufs le duarterofi V I quantités prix moyen j poids m vendues PAR de JP l'hectoj 00û f jlL\ 2.0#. T o 1 n fniiln n rtr» -r\«Xon »"V\ rnf OllOOl IY1 ri 1 Les vieillards de l'hospice Nazareth Ostende. de la Société Strijd naar Lauweren. ORDRE DU JOUR -, - Perles Salvator. J'en ai Si tout le monde n'a pas le loisir ou l'occasion de venir se faire habiller Bruxelles, il n'y a pas grand mal puisque le Dôme des Halles y a porté remède en établis sant un service qui, sans augmentation de prix, offre aux habitants du pays entier les avantages réservés autrefois par les grands magasins leurs clients de la capitale Un de ses coupeurs, spécialement préposé celte mis sion, se rend en province la demande des clients pour leur soumettre les échantillons des dernières nouveautés et leur prendre mesure. Il suffit pour être ainsi, sans déplacement, habillé la dernière mode de Bruxelles, d'envoyer une carte postais au Dôme des Halles, rue au Marché-aux-poulets, 2 Bru xelles. Pour ne pas se tromper et ne pas être trompé, il faut se rappeler que la seule maison de vêtements qui réunit les trois avantages Bon marché bonne qualité et bonne con fection se trouve au coin des rues Ste-Catherine et de la Vierge Noire. Elle porte l'enseigne A la Vierge Noire, fa brique nationale de vêtements pour hommes et enfants. Les mots A la Vierge Noire, se détachent en lettre d'or flamboyantes au,sommet du bâtiment qu'on voit par toutes les rues qui mènent au pavillon des halles centrales. Un opuscule en Français décrivant la manière de segué- rir chez soi-même et sans secours étrangers de la surdité et de bruits d'oreilles. Le Rev. D. H. W. Harlock, du Pres bytère, Milton-under-Wychwood,Angleterre, écrit: «Fai tes tout au monde pour employer ce "moyen dont la valeur est de premier ordre, et qui m'a rendu le service le plus signalé. Franco 50 centimes. De Vere et Cie, Edi teurs, 22, Warnick Lane, Londres, E.C. M. ME1ER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mra< veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 hqures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. du 7 au 14 Août 1891. Naissances Sexe masculin, 6, idem, féminin, 4. Décès Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc, 2, id. féra. 2. •- ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 14 Août 1891. NATURE des GRAINS ET DENRÉES FromépL*; Seigle [çveroles ognmes.de terre «iêiirre vv PAR cent chmbsr k'mhuc/f htre. 7,600 200 600 000' 26 37 22 00 18 Off mm - is v 80 73 *4 80 270

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3