N° 75. Jeudi, 10 Septembre 1891. JOURNAL D'YPRES ET DE L ARRONDISSEMENT. Chemin de fer. Résumé politique. Les concours généraux. 51e ANNÉE. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EUNOO Y PRES-FU RNES FURNES-YPRES. L'empereur d'Allemagne est arrivé Munich, accompagné de M. de Caprivi. Ils assisteront demain une grande revue de deux corps d'ar mée bavarois dans la lande de Frœttmaning. Les manœuvres auront liqu Jeudi et Vendredi. On lit dans une correspondance de Munich Dans les cerclés officiels on s'efforce de chauf fer l'opinion publique, afin qu'une réception cordiale, sinon chaleureuse, soit faite l'empe reur. En toute autre circonstance, Guillaume II aurait été accueilli avec enthousiasme Munich. Mais cette fois, il vient pour s'immiscer dans les affaires de l'armée et cette constatation a quel que peu effarouché les Bavarois, dont les ten dances sont toujours restées particularistes. Néanmoins, on ne. craint pas que les mécontents osent tenter la moindre manifestation hostile. Une dépêche adressée de Stuttgard Y Esta fette, de Paris, annonce en ces termes la décou verte d'un complot contre l'empereur Guil- -laTHse--: - - •- Les agents de l'autorité ont découvert un dépôt de dynamite et mit arrêté huit anarchis tes, accusés d'avoir ourdi un complot contre l'empereur Guillaume. Les prisonniers seront transportés Berlin, où ils ont "de nombreux complices. «Le procès aura probablement lieu devant la Haute-.Cour de Leipzig. Il sera prudent d'attendre la confirmation de On commente beaucoup également un article de la Nouvelle Presse libre disant qu'il n'est pas sûr que la triple alliance soit encore en état de maintenir la paix. En Russie, on déclare ne rien comprendre aux inquiétudes Pe l'Allemagne et de l'Autriche. Nous lisons dans une correspondance de Saint- Pétersbourg Dans les sphères officielles russes, on ne voit pas sans étônnement la surexcitation qui règne en Allemagne et qui se reflète dans les ar ticles alarmants de nombreux journaux de ce pays. La politique russe étant plus pacifique que jamais, on ne trouve l'explication de cet état d'esprit que dans le but visé par le gouverne ment allemand de demander de nouveaux cré dits militaires l'ouverture du Reichstag. Ypres, le 9 Septembre 1891. Moi, je demande qu'on les supprime. Tels quils sont organises actuellement, ils sont par trop bouffons. Ou bien les questions sont d'une difficulté exagérée, ou bien elles sont d'un ridi cule transcendant. Rien de bon, mais absolu ment rien, dans ce fatras pédantagogique. Il nous serait aisé d'examiner en détail toutes les questions posées an dernier concours géné ral, mais cela nous mènerait un peu loin. Bor nons-nous, pour cette fois, donner notre avis sur le concours des sciences physiques et ma thématiques et sur les concours de flamand. Depuis plusieurs années, les questions posées dans les classes moyennes la Ie scientifique exceptée sont d'une trop grande difficulté. Il en est de môme dans les ecoles du second degré. Le pédantagogue chargé de la délicate mis sion de formuler les questions semble avoir un souverain mépris pour les calculs arithméti ques. Tous les problèmes sont algébriques de Vienne qu'une vive émc^ les cercles politiques par nnè Gazette de Francfort disant lopu'lation est grandement im- Bpparatifs militaires ordon- H^n prépare des logements rue grandes forces vont être deux semaines en Pologne. Point de salut hors de la formule tel doit être le credo de cet algébriçte enrage. Voyez si j exagère: Au concours de commerce de cette annee, les élèves de première ont dû établir un compte courant par deux metbades différentes et montrer que les résultats étaient identiques. Les sommes au débit étaient q, a\ a", a''. Les sommes aq.crédit, 6, b', b\ 6"'. Ne serait-il pas plus, logioup de donner un cqmpte courant véritable,, que. les maison» tftTOCû<?}érce ont en de constate! que^t^4 calculer avec exalf,^®; - moins aussi utile qiP^ - Jjgébxiqués. j Poâr ceux/qui dou ''exagérée dei questions, je tr! d'arilfimetiqhe posée aux cf. éci permettrait nts savent era au de 2n chiffres, la seconde moitié de la période pourra s obtenir en retranchant de 9 chacun des chiffres de la première moitié. Les éleves de 3* sont des enfants de 15 16 ans. Ils ne peuvent trouver par eux-mêmes la solution d'une question aussi abstraite. Résul tat le découragement de l'enfant. scientifique dont le dénqi convertie ei{ fraction, pu Si la fracti îinateur Arrivons au flamand. L'enseignement du flamand est devenu une jolie cocasserie depuis que sévit dans les athé nées le système du bilinguisme pour les scien ces, c'est-à-dire que la physique, la chimie, la botanique et la zoologie sont enseignées en français aux élèves wallons et en flamand aux élèves moedertailleurs. Il a fallu, pour le concours, rédiger les ques tions dans les deux langues. Quand je dis rédi ger, je me trompe. On les a écrites en français, puis on les a traduites en flamand, mais dans un tel jargon que les meilleurs élèves flamands, ne pouvant comprendre, ont du recourir au texte français Bien plus. Dans une question flamande posée des élè ves de rhétorique, nous relevons deux fautes d'orthographe, dont l'une, certes, naurait pas été commise par un élève de septième. Et la question a deux lignes peine En troisième, les élèves ont été invités par ler des Nachtvorsten in de lente ce qui, dans l'esprit des traducteurs, devait vouloir dire gelées nocturnes au printemps mais ils se sont fourré leur dictionnaire et toutes leurs connaissances flamandes dans l'œil. C'est ce qu'ont compris la plupart des con currents, qui se sont mis parler du rossignol et de divers oiseaux chanteurs, ne connaissant pas d'autres princes de la nuit. Nous voilà loin des gelées nocturnes Ajoutons, pour f édification des traducteurs officiels qui ont accouché de l'ânerie qu'ils au- .-raient dù djœ cnbon flamand.^ .«j^j^orst in cle lefile nachten. Nous leur fournissons cette traduction gratis. Tout cela n'est-U pas grotesque et pénible la fois? f M. Debtfrlél est«nàlheprôuseifient trop occupé réhabiliterThonoràjbte M. De Malander, sinon nous croirions de notre devoir de nous adresser lui pourlqu'à l'avenir* il choisisse comme ind des gens écrivant cette correctement que le dernier vvler-over-flembeek. Mais HpJui, ce pauvre ministre! C LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès; Pour le 'estant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles. Heures de départ partir du Juillet oJ'Ypres pour Popennghe, 6-50 9-09 10-00 12-07 3-00 4.00 6-42 9-05 9-58. Poperinglie-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00 6-42 9-05. Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20. 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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 1