F.
Chemin de fer.
Une comédie.
i\° 74. Dimanche, 51e année. 13 Septembre 1891.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
du' yéyoeatiop
utefvti'ti&téi
Ht Até com-
^Ljour où
Heures de départ partir du 1 Juillet
d'Y près pour
Poperinghe, 6-50 9-09,10-00 12-07 3-00
YPRES-FURNES.
FURNES-YPRES.
7-40"— 10-26 1-06 4-06
Ypres, le 12 Septembre 1891.
On se rappelle que M. de Burlet, mis en de
meure par M. Woeste et les pointus de la
droite de supprimer les traitements d'attente
des instituteurs mis sur le pavé la suite de la
loi de 1884, se donna les gants de refuser et
joua majestueusement au ministre impartial et
modéré. Les pointus de la droite firent sem
blant d'être mécontents, et les instituteurs res
pirèrent.
Au fond, M. de Burlet était parfaitement
d'accord avec la droite, et il vient, parait-il,
de le prouver. Les feuilles ministérielles, en
effet, annoncent, avec une joie charitable qui
les honore, que le nouveau ministre a pris une
série d'arrêtés relatifs la suppression ou la
réduction des traitements d'attente. Une cin
quantaine de ces arrêtés visent, nous assure-
t-on, la seule province dé Hauiaut une
soixantaine la province 4e ^iamuf une cin
quantaine la province de la Flandre occiden
tale.
Le
M. de sommé par lesdroij
géants de supprimer les ^raitené
répond sur le médç heroïquç Je
pas Mais au lieu'de supprimer ces'traite-*
ments en une Jois, '1 les soppï
et en détail/^.bureau des ûenoiMàati'
fonction»^ dal&çhaqiie provincej,"
-Chê^vi^, si^flhlê'au miniskje les Vîetii
et le ministrwîprend des arrêtés
HÉL Mais |.l ne touche pa,s au principe.
^Hls. Avez-vous compris.
lieux ét très clérical.
le digne successeur de M.
criminaliste se défendait
l'enseignaient officiel. Il
larmes chaque fois que la
doubtejeu apparaît dans
s Bupyf, --j-
^uche, cette odieuse gauche, méconnaissait
a purete de ses intentions et la générosité de
son cœur. Mais il supprimait dun trait de
lume cinquante-trois écoles. M. de Burlet,
ui aussi, est plein de mansuétude et d'amour
pour les victimes de la guerre scolaire, mais il
se dispose jeter sur le pavé, avec la même
désinvolture, des centaines d instituteurs.
M. de Burlet est entré au ministère précédé
d'une réputation de catholique indépendant et
modéré. Que ferait-il de plus s'il était dépen
dant et pas modère
On se le demande. En réalité, le parti cléri
cal ne renferme plus d éléments modérés. Il se
divise en sectaires fougueux et en sectaires
hypocrites, qui ne diffèrent d'avis que sur des
questions de procède.
LEtoile a publié, sous ce titre: Gâchis ad
ministratif, l'article que voici
Un vent, précurseur d'orage, souffle en ce mo
ment travers l'organisme quelque peu vétusté
de notre service des chemins de fer.
Le baromètre administratif cend marquer
tempête et des jours difficiles semblent près
d'éclore.
Tout craque sous la paternelle administration
de Vandenpeereboom le Juste. Ses nombreux
ouvriers, employés et petits fonctionnaires,
commencent se fatiguer de l'existence miséra
ble qui leur est faite et revendiquent hautement
leurs droits.
Les cinquante mille hommes du railway qui,
pour la plupart, souffrent et peinent sans espoir
d'amélioration, font entendre des plaintes éner
giques et répétées.
Le ministre n'écoute pas, ou s'il écoute, c'est
pour sévir.
Après les auxiliaires, voici qu'à leur tour les
facteurs s'étaient fédérés. On sait comment cette
tentative d'association a été accueillie en haut
lieu.
Brisée dans son œuf, la nouvelle fédération
n'a vécu que trois jours.
Ces mouvements spontanés, qui se succèdent
de brefs intervalles, doivent pourtant amener
M. Vandenpeereboom comprendre qu'il y#v
qui consacrent leur intelligence, leurs bras et
•leur vie au service de l'Etat
es Hommes
é^sijeur s'être, puns*
aaîq leurs revendicatic?
primées^ n'en sercuij; que?'
V elles se reproduiront. v
Ce quiar-ptéri fate
Pourquoi doqpjae.pas èv'9s.
toutes et, bien en' face ce*
des traitements et des sala
reboom est-il absolument c|
rapport, tdjut est pour le
tement et 4p'il n'y a
attendant
Noua
Voilà sept années qu'il dirige le service des
chemins de fer et pendant cette longue durée, il
a eu le temps de s'assurer que de grandes réfor
mes s'impoBent.
Ignore-t-il que l'avenir de son armée d'em
ployés dépend du caprice de quelques fonction
naires, qui décrètent, au petit bonheur, les
détails nécessaires pour l'obtention des nomina
tions et provoquent des mesures réactionnaires
comme celle qui frappe en ce moment les pre
miers commis
Ne sait-il pas que les ouvriers sont moins bien
traités encore Qu'aucune disposition n'est
édictée pour régler leur avancement
Ne lui a-t-on pas dit que dans certains grou
pes les manœuvres, ajusteurs, forgerons, etc.,
utilisés la réparation du matériel, ou occupés
dans les gares, doivent attendre pendant huit,
dix années et souvent davantage, une augmenta
tion de vingt centimes, tandis que dans la station
voisine et l'atelier contigu, les hommes obtien
nent la même majoration de salaire après quatre
ou six ans
Lui a-t-on caché que partout le personnel
murmure, que les chefs immédiats sont assaillis
de protestations et sont obligés, tous les jours,
de promettre leurs subordonnés, un change
ment qui se fait trop longtemps désirer
Ces griefs multiples, dont nous n'énumérons
qu'une minime partie, lui sont certainement
connus.
En admettant chose invraisemblable que
ses hauts fonctionnaires fussent parvenus lui
Îirésenter la situation sous de plus riants aspects,
es employés et ouvriers qui défilent ses au
diences du Mercredi ont dû le renseigner exac
tement et complètement.
Dès lors, ne pouvant arguer d'ignorance,
qu'attend-il pour rechercher les moyens d'endi
guer le flot montant des plaintes justifiées
C'est la réflexion qui se fait couramment dans
les bureaux, les ateliers, les gares aussi chaque
jour qui s'écoule emporte-t-il un lambeau de la
popularité du père des employés.
Le résultat n'est pas pour nous émouvoir bien
fort, et si l'inertie ministérielle n'avait que cette
seule conséquence, elle ne vaudrait d'être
gnalée.
a uumpreiiare qu il y - Majs cette incompréhensible apathie produit
quelque chose a faire en faveur-des besogneux^ ^''^tres effets, nuisibles ceux-là une bonne
exploitation et, ce point de vue, il convient de
la relever.
la ques-
lonnel
troito,
ivi le
junesure des circon-
iaions d'uile portée restreinte,
ue^ nuisibles pour lès autres,
es', les modifiés, puis
jfur pujtfojivait bon d'octroyer
ouf rëtard dàiïs ^avancement,
était jugé détestabie et l'on
te, le régime en vo;
chaque semestre,
e con-
bases
ées d'après l'état plus ou
rtain poste du budget,
dépenses n'ayant avec
ns, que des rapports va-
6 FRANCS PAR AN.
paraissant le jeudi et le dimanche. v1res 4c(jèûût euioto
qcea^des
4-00 6-42 - 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-50 9-09 12-07 4-00
6-42 9-05.
Houthem, 5-30 8-20 11-16 5-20.
Gomines,5-30 - 8-20 - 9-56 11-16 2-46 - 5-20
7-50.
Comines-Armentières, 5-30 11-16—2-46—5-20—8-55
lloulers, 7-45 -10-40— 12-20 3-00 -4-10-6-45.
Langemarck-Ostende, 4-30 (Cortemarck) 7-18 - 9-57
-12-17 3-56—6-21.
Courtrai, 5-30 8-20 9-56 11-16 2-46 5-20
7-50. (Dép. de Comines Courtrai 9-30.)
Courlrai-Bruxelles, 5-30 9-5611-16 2-46 5-20.
Courtrai-Gand. 5-30 8-20 11-16 2-46 5-20.
5-00 7-34 10-20 1-00 4-00 6-25.
5-Ù6
6-30.
81-
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