EH Chronique locale. Une démission. xiii; .'.^battoiï, Variétés. Et tonjoura cea systèmes sans unité ont laissé désirer, mais jamais, jamais, l'on n'a songé établir définitivement l'échelle des soldes et des périodes, après lesquelles les taux supérieurs s'accorderaient immuablement. De là, une incertitude, un trouble, un décou ragement, qui empêchent le personnel de don-, ner tout ce qu'il peut donner et suscitent au ministre tant de traces et de déboires. La réglementation de l'avancement dans tou tes les catégories fonctionnaires, employés, ouvriers ramèneront le calme et mettront fin des agitations qui ne feront que s'accentuer par la suite. La question résoudre ne présente pas d'ail leurs d'inextricables difficultés. Elle ne demande qu'un peu de patience et de bonne volonté, et, nous avons la certitude qu'elle serait point de- puis des années, si M. Yandenpeereboom avait voulu en poursuivre l'étude avec la ténacité qu'il a montrée pour l'établissement du repos dominical. De mieux en mieux. Nous sortons peine de l'aft'aire Creus où nos maîtres ont montré autant d'inhumanité que d'ignorance, que nous voilà en présence d'une nouvelle, digne pendant de la première. Arrivons sans autre préambule aux faits. M. J. Iweins vient de donner sa démission de mem bre de la Commission administrative de l'Aca démie des Beaux-Arts et de l'Ecole profession nelle. Voici dans quelles circonstances. De tout temps, la Commission de l'Académie choisissait dans son sein son président. A M. Carton, père, a succédé M. J. Iweins. M. J. Iweins-remplissait ces fonctions avec intelligen ce, avec zèle et autorité. Nul mieux que lui ne pouvait remplir ces délicates fonctions. En 1887, la demande du gouvernement, le règlement fut changé. De dix membres dont se composait la commission, le nombre en fut porté sept, le président étant de droit le bourgmes tre ou son délégué (un échevin). Ce que ce changement pouvait amener d'amé lioration, il serait très difficile de le dire ce qui le serait moins, c'est d'en démontrer le mauvais côté. Eu effet, par l'ancien règlement, le prési dent, étant choisi parmi les membres de la com mission qui généralement y consacraient leurs loisirs, par une inclination particulière pour les beaux-arts, était tout autant que ses collègues, si pas plus, dévoué l'institution il s'y intéres sait, y donnait son temps et en devenait en quel que sorte la cheville ouvrière. En cela le règlement était sagement conçu et les divers présidents qui s'y sont succédé, depuis MM. Walwein, De Patin et Carton jusqu'à M. Iweins, par l'intérêt qu'ils ont toujours montré pour l'Académie et les services qu'ils y ont ren dus, n'ont fait que confirmer l'excellence de cette organisation. Et cependant, l'instigation du gouverne ment ou de ses fonctionnaires, on a cru bon de modifier cet état de choses pourquoi Eh mon Dieu, certainement par la raison que tout change et que, n'y eût-il d'autre motif pour changer ce qui existe, tout doit changer par cela seul que cela a duré. Et voilà comment le-recru tement de la commission a feubi la loi'des chan gements perpétuels. L'ancienne Administration, mieux au courant, ne s'est pas laissé égarer par ces nouveautés que rien ne justifiait, et, appréciant l^stservicetJpir dus par M. Iwgjns., VWtwtfiué ap plication t stricte «t\r ment, dîne «ne ,d€ accéssoi rp/juourqtf de progrès!nr elw laissa'resCTijjge nait Iqnrésidence, et l'AcadëJ pas mat? au contraire. Le Collège des Bourgmc tuel n'en jugea pas de mq le passé, ne connaissant besoins de l'Académie,, cution. un peu par j besoin de tout dominer est, 7* prjitfojqjgji inutiles, ^Vodbncer- yjv.a sans autres compliments, que M. Colaert était délégué par M. le Bourgmestre pour occuper la présidence l'Académie. Le procédé était raide et blessant. M. Iweins s'est vu atteint dans sa dignité, il faut le croire de là sa démission. Strictement parlant, nous reconnaissons que le Collège était dans son droit. Mais il y a droit et droit et surtout plusieurs manières de l'appli quer. Et tout d'abord, l'Académie y gagnera-t-elle beaucoup posséder sa tête M. l'echevin Co laert M. Colaert a assez de suffisance pour le croire, mais le temps seul le prouvera et dès présent on peut prédire qu'il y aura déception si M. Colaert n'apporte pas plus de zèle et d'ac tivité dans ces nouvelles fonctions que dans les autres qu'il'mène, chacun sait cela, assez allè grement. Or, si ce n'est pas pour mieux faire, lallait-il tantse'presser pour bouleverser ce qui; existait Premier.point. Et le procédé est-il bien empreint d'une déli catesse exquise et n'y avait-il pas moyen d'ap pliquer le règlement, si on y tenait absolument, de manière ne pas marquer aussi brutalement de l'ingratitude pour les services rendus, en un' mot, ne pouvait-on pas être plus convenable et moins blessant Pourquoi adresser cet ukase M. Iweins plu tôt qu'à tout autre membre de la Commission, puisque, pour le Collège, M. Iweins n'était pas plus qu'un autre Il n'y a pas arguer de sa qualité de prési dent, le Collège ne lui reconnaissant pas cette qualité. On n'a donc que voulu blesser l'ancien président, et c'est ce que celui-ci aura compris, mais non toléré. M. Colaert, étant investi de la présidence, de par le Bourgmestre, et étant par conséquent le président, avait convoquer la Commission de l'Académie et lui faire part des fonctions qu'il se proposait d'y exercer. Il pouvait, vu les égards dûs la Commission, enguirlander son entrée en fonctions de toutes les fioritures dont il aurait cru devoir s'entourer pour se rendre quelque peu acceptable et justifier son intru sion on se serait expliqué et peut-être la pilule aurait-elle passé C'était au moins la voie régu lière et d'une bonne diplomatie suivre, et si nos maîtres, comme il n'est que trop vrai, tien nent absolument faire sentir leur autorité, c'était la façon la moins maladroite et la moins impolie de se faire admettre. Mais soit manque detout ce que vous voudrez, soit qu'ils aient voulu froisser un hom me auquel ils ne peuvent pardonner son indé- fjendance et sa franchise, nos maîtres ont atteint' eur but ils l'ont froissé, mais ils ont en même temps marqué leur dédain pour les services ren dus et le peu de cas qu'au fond, ils font de l'in stitution dont s'agit. Et pour cette besogne peu honnête qui choi sissent-ils Quel est celui qui s'y prête Juste ment celui qui devrait être le dernier mêler son nom une mesure qui pourrait bien n'être que le prélude d'une désorganisation complète. Ce n'est un mystère pour personne quels liens ont existé entre M. le Président du tribunal et l'avocat Colaert. Il est inutile d'en dire davan tage, le public est même d'apprécier. Peut- être M. l'avocat dira-t-il qu'il ne doit rien personne, comme il répondit un jour M. Ver- meulen, quand celui-ci lui fit voir ce qu'il y avait d'anormal et de dur dans son attitude Pègàrcf^dtjs' bouisiers- de- *lJEcole- moyenne "d©-/ cette villo. Mais quelle que soit, cette réponse, elle ne cËangeru rien ce qui est, car si M. Colaert njmquéde mémoire, les antres en ont pour lui.; t y I tfXpxes réfute èn têjv disbns,:t$& jpùèrivx, la euirég^a'^TOTeé.e^etBOùs •njenti .fjàiSôô,' NijiikàvÎQns (ût que ces ohiîfrfts étaient? ifcre confrère l'affirme-, nous gin un peu. haut que le Journal réfute énéraux (et non géné- rça$de Conseil- 1er est celle que défendaient le Journal <T Ypres et ses amis, dans l'opposition, contre l'ancienne Administration, le Journal semble l'oublier, l'in grat. Est-ce que tout cela a changé si subitement depuis que les cléricaux sont la tête de l'abat toir Est-ce qu'à la Maison de Ville on reconnaît donc qu'il est plus facile pour les bouchers de pouvoir user de l'abattoir public où ces indus triels ont leur disposition de vastes locaux, étables, échaudoirs, etc., etc. n Et au point de vue de l'hygiène publique, le système de l'abattoir public est donc bien préférable Et il est bien plus facile de surveiller un établissement, c'est toujours le Journal qui parle, que d'avoir surveiller une foule d'a battoirs privés, installés plus ou moins bien, au milieu des habitations et personne n'ignore que cela donne lieu une foule d'inconvénients. L'alimentation publique en profite. L'exper tise frappe tout et contrôle tout, ou peu près. Et selon la loi, tout ce que l'on paie n'est que la juste rénumération d'un service rendu, c'est ainsi que parle le Journal en 1891 Et que disait-il en 1887, en 1888 et en 1889 et en 1890 Alors il parlait comme M. Vermeulen en 1891: Après un pleur versé sur l'infortune des Lau- tars roumains que M. Surmont avait pris sous sa haute protection, le Journal J Ypres revient sur le délabrement du pensionnat du collège com munal, histoire d'avoir le dernier mot dans une affaire où il sait bien qu'il a tort. Comme sa faible défense n'est que la faible paraphrase de ce qu'il a déjà bégayé, nous n'avons rien ajouter notre dernier article. Tout le monde sait bien dans quel état sont les établissements d'instruction en notre ville qu'ils ont toujours été pourvus de l'utile et du nécessaire et que s'il y avait eu plus que le nécessaire c'est alors qu'on aurait crié au luxe ruineux, au gaspillage etc. avec tous les grands mots d'éreintement auxquels on ne nous avait que trop habitués. Le public ne s'y laissera pas prendre. L'ûlève Germonprez, Jules, du collège com munal d'Ypres, a obtenu une 4e mention hono rable en rhétorique professionnelle (composition allemande). LE NEZ GELÉ. v j. 'our'npl pourrétayér notretead- tfk f 0 T empara Concours général de l'enseignement moyen du premier degré, en 1891. Je me trouvais Saint-Pétersbourg, et il me prit, un jour, la fantaisje, bien qu'on fût en plein hiver, de faire mes courses en me promenant. Je m'armai de pied en cap contre les hostilités du froid: je m'enveloppai d'une grande redingote d'astrakan, je m'enfonçai un bonnet fourré sur les oreilles, je roulai autour de mon cou une cravate de cachemire, et je m'a venturai dans la rue, n'ayant de toute ma personne que le bout du nez l'air. D'akord tout altàià merveille je m'étonnais même du peu d'impression qqe'.me -causait le frojd, et je riais tout bas de tous les contes que j'entâvais entendu faire: j'étais, ..BU reste, epehanté .que 1e hasard m'eût donné cette oeca-' -"'?1 sion.four m'acçlimat'er. Néanmoins, comme les deux premières personnes chez lesquelles je me rendais n'étaient point chei elles, je com mençais irouver que. le, hasard faisait trop bien les cho ses, lorsque je.erus remarqiiér que ceuxjggue je croisais .me regardaient avec une certaine inquiétude, mais cepen dant saqs.rietf me dirff. - Bientôt, un monsieur, plus causeur, ce qu'il paraît, qilWçs aot.r£s„n»e dit en passant Nofs Corômgi ja ne §$vais pas un mot de russe, je crus que ce n'était pasïa jieine de m'arrêter pour un mono^" '"k"- «s fi je continuai mon chemin. xv Au coin de. la rue des Pois, je rencontré6' *Pre3, passait ventre terre en conduisant son>ft~màcien, rapide que fût sa course, il se crut obXj^ijjghg son tour et me cria Nofs qofSj'' Ënfin, en arrivant sur la Trouvai eh face d'un individu qui mais qui, ramassantfkne poignée et, avant que j'eusseqju me débarrassé Jm

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2