Rentrée des Classes LIVRES ET DE FOURNITURES Chronique judiciaire. Variétés. ■s?- 4fp L'infortuné comparaissait Mardi devant le tribunal correctionnel, Paris, sous la préven tion d'outrage public la pudeur. Il était pourtant bien innocent, au moins d'in tention. Des agents l'ont arrêté 11 heures du soir, dans la rue, courant en chemise et par un oura gan qui paraît être le plus coupable dans cette aventure gauloise. M. le président. Pourquoi étiez-vous ainsi dans la rue, au grand scandale des passants Le prévenu. Oh Monsieur, d'abord, pour ce qui est des passants, ils riaient se tordre, paB moi j'étais assez vexé si ma femme savait ça...; figurez-vous que, quand je me suis marié, alors, ce une scène dire que j'étais marié finalement que, voulant me sui vre, et moi ne voulant pas, j'ai consenti mon ter chez-elle alors, j'ai été obligé de me met tre au lit en attendant qu'elle soit endormie pour me sauver; quand j'entends qu'elle dormait, je me lève tout doucement, je prends mon panta lon elle se réveille ce moment là, voit le coup alors elle m'arrache mon pantalon, prend mes autres aflaires et jette tout par la fenêtre je profite de ce qu'elle était la fenêtre pour filer, me disant A cette heure-là, il ne passe personne, je retrouverai mes affaires, je me sau verai et j'irai m'habiller dans une allée pas du tout, Monsieur, il n'y avait plus rien alors, je courais chez un de mes amis pour lui emprunter des vêtements mais voilà des passants qui me voient et qui courent après moi en riant ça attire des sergents de ville et voilà... J'ai conté mon affaire au commissaire de police on a porté une lettre mon ami qui m'a envoyé des effets, et j'ai pu rentrer chez moi le lendemain matin j'ai dit ma femme que des malfaiteurs m'avaient jeté l'eau et qu'on m'avait prêté des effets voilà tout, Monsieur le président. Dans ces circonstances, le tribunal a pensé que l'intention de commettre un délit n'était pqs établie et a renvoyé sa femme ce mari in fidèle malgré lui. POURQUOI L'ON AIME LA CAMPAGNE. de - D'après l'avis de l'Académie d'hygiène, le bi beron Robert filtre est appelé rendre de réels services. Le lait se filtre au fur et mesure quç le nourrisson tête; tous vibrions, bactérie», microbes, animalcules son^exclus du làit. L'en fant nourri avec un mauvais biberon esjbchétif ■il retroUVe la santé avec le biberon Robert filtre. Ce biberon est donc de toute nécessité, car c'est au berceau qu'il faut prendre l'homme. Manufacture Paris, place Daumesnil. Si vous voulez avoir des enfants sains et forts, faites leur prendre des Perles Salvator, base d'huile de foie de morue. Vous les verrez croître et embellir comme par enchantement. Les mé decins les plus en renom de l'univers entier pré conisent les Perles Salvatorparce qu'elles repré sent la vigueur et la vie. Madâme Beethe, la célèbre somnambule qui a déjà donné tant de preuves de son étonnante lucidité consulte pour Maladie, sous la direction d'un médecin. Elle consulte également pour Re cherches, Renseignements1 Institut Magnétique 23, rue Saint-Merri, Paris, et par correspon dance. La surdité guérie chez soi. GRAND ASSORTIMENT DE A LA LIBRAIRIE DU JOURNAL. HOUBLONS. Les achats premiers coûts en culture se font aujourd'hui fr. 60, pour le houblon cueilli cloche par cloche, système allemand offert en brasserie pour houblon primé, dénomination fantaisiste, sans existence, inconnue au bureau d'expertise de la yille, et de fr. 50 pour le hou- de bonne cueillette ordinaire, par 50 kilos. 15 FI u "o-s ait w a J s G s 53 lia .s "S .s --—s—œrs- Un mari bien ennuyé. Un Spéculateur, marchant dans la rosée, un cigare la bouche. Quel bois ravissant, élégamment planté, plein d'ombre et de jeux de lumière Je le ferai abattre. Comme on respire ici un air purUne usine serait merveilleusement placée auprès de ce cours d'eau. Une fabrique de noir animal, peut-être. Et ce point de vue ce village dans le fond, tout baigné de vapeurs ces maisonnettes cramponnées au flanc du coteau le rose des tuiles et le bjeu du ciel. J'ai rarement trouvé de site plus pittoresque. Si le nou veau chemin de fer le coupe en deux, ma fortune est faite. Qu'il est doux de fouler un tapis de mousse Un bouton d'or demi écrasé. Aïe prenez donc gar- Le spéculateur. Excellent, terraiç, d'ailleurs il faut que je le fasse étudier. Mesurons la distance qu'il y a d'îci la route, j II tire un. mèq'tV de sa poche. Une fauvette, un pinson. Voyez-vtfus ce qu'il fait* stupides des animaux regardent de travers, et Le pinson. Il marche le dos courbé. Le spéculateur. Cinq, six, sept... sept mètres... et vingt-trois centimètres. J'aime la campagne, je l'avoue. Ce n'est plus qu'à la campagne qu'on peut encore faire des affaires. II Un Malade, au seuil d'une étable, tenant une lasse de lait, et se bouchant le nez. Pouah J'aime la campagne parce qu'elle me fait du bien mais alteudez que je sois mieux portant, et vous verrez avec quel plaisir je retournerai sur le boulevard. Un chou. Ingrat Un cochon. Mal élevé Le malade. Des végétaux ignobles des hommes qui vous des femmes qui disent i'avons Voilà pourtant ce que les poêles ne cessent de célébrer depuis que le monde est monde Un coq. Cet infirme Un canard. Je vais l'éclabousser d'un coup d'aile. Le malade. Je sais bien... le lait naturel, les œufs sortant de la poule. Parbleu sans cela, est-ce que je con sentirais m'enterrer tont vivant Les médecins m'ont envoyé au vert. Je suis au vert. Je n'avais pas le choix des couleurs. J'aime la campagne, comme on aime une maison de santé. Il avale une tasse de lait. Pas autrement. III Deux Amoureux, vingt-cinq ans et dix-huit ans, brun et blonde, bras entrelacés, en forêt. L'amoureux. Je t'aime, Valentine L'amoureuse. Paul je t'aime L'amoureux. Ce sentier touffu est inaccessible aux rayons du soleil. Laisse-moi dénouer les rubans de ton chapeau de paille. L'amoureuse. Tu as défait tous mes cheveux je dois être affreuse maintenant. Une tourterelle. Comme ils sont gentils Les petites clochottes bleues, Bonjour bonjour bon jour L'amoureuse. Où me conduis-tu, Paul L'amoureux. Je ne sais mais qu'importe Le che min des amoureux est toujours devant eux. L'amoureuse. Alors pourquoi quitter le chemin fré quenté. L'amoureux. Je cherche une place pour nous reposer, ma charmante. L'amoureuse. Je ne suis pas fatiguée... La tourterelle. Par ici par ici l'allée droite, en descendant vers les saules vous trouverez ce qn'il vous faut. L'amoureux. Viens, chère belle nous avons tant de choses nous dire. L'amoureuse. Crois-tu Un coquelicot, demi-voix. Mais rougis donc L'amoureuse. Ces branches ont failli me déchirer la joue. C'est égal, c'est bien beau la campagne, n'est-ce pas mon Paul L'amoureux. J'aime la campagne Ensemble. Nous aimons la campagne, parce qu'on y sent mieux son cœur battre parce que les aveux y fleu rissent naturellement sur les lèvres parce que les ser ments sont faits pour être prononcés sous le ciel et dans les parfums Nous aimons la campagne, parce que la campagne c'est le désert. (Un bruit semblable un baiser). Un lézard. C'est étonnant ceux-là ne me font pas fuir. (La fin au prochain n°). M. MEIEK, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"" veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5,Ypres,où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Un opuscule en Français décrivant la manière de segué- rir chez soi-même et sans secours étrangers de la surdité et de bruits d'oreilles. Le Rev. D. H. W Hariock, du Pres bytère, Milton-under-Wychwood, Angleterre, écrit: Fai tes tout au monde pour employer ce moyen dont la valeur est de premier ordre, et qui m'a rendu le service le plus signalé. Franco 50 centimes. De Vere et C'e, Edi teurs, 22, Warnick Lane, Londres, E.C. CLASSiQ UES PRIX EXCEPTIONNELS. Alost, 18 Septembre. La cueillette sur toute la ligne a été commencée depuis hier, l'ir régularité dans la qualité est marquante. Le résultat sous le rapport du rendement confirme ra pleinement que l'on ne dépassera pas la moi tié d'une récolte ordinaire, soit environ 26,000 quintaux, dont 2/3 d'un choix magnifique tant en couleur qu'en richesse de lupuline, et d'un tiers détestable la bonne fabrication de la bière. i SS «S g' r SÉ rs> *<D |3 S 2 |8.sl o i—i -♦r gq -_ o <x> -T S QJ m W g*-» 3 -S-S"® «v- è-S't a o S®*»; Q r® fï - .2 s!§g -g 3 m S S..H o-g-3-gjoS •i? O m 8 J G S -r ev« - cj garanti

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3