Terrible accident Gand.
Chronique locale.
Prédication et Prédiction.
Un horoscope.
AUGUSTE lp
Rue Nei
Tribunal.
peler au Roi la promesse faite^ar lui ap.bourg-
mestre de- Liège.
Ces messieurs feront bien également de
planter un ormesoUsl'ombrage tutelaire duquel
ils pourront attendre au frais la réponse de Sa
Majesté.
rmaaaooaonii' MI
Le Roi, qui se plaît beaucoup Ostende,
compte ne quitter la jolié cité balnéaire qu'avec
les premiers frimas, vers le 15 Octobre ou même
le 1er Novembre. Il attend l'arrivée de Stanley
dont les appartements sont déjà retenus dans
l'un des principaux hôtels de la ville.
Accompagné de sa femme, le célèbre explora
teur restera plusieurs jours Ostende et dînera
quotidiennement au chalet royal. De longues
conversations vont donc être engagées entre
Léopold II et son hôte, où le Congo et son avenir
tiendront la meilleure place. Llles décideront
enfin du refus ou de l'acceptation par Stanley du
poste suprême de gouverneur Général du Congo
qui lui a déjà été offert par le Roi un refus est
probable, Mme Stanley ne devant nullement
éprouver soit le désir de se séparer de son mari
après une année de lune de miel, soit d'aller
s'enterrer pendant trois ans Borna, Matadi ou
Léopold ville.
Dimanche dernier, avait lieu Gand une
grande fête organisée par la presse de cette ville,
avec le concours de l'armée et de plusieurs
sociétés, au profit de la caisse des pensions de
l'Association générale de la presse belge.
Une immense estrade avait été construite sur
une longueur d'environ 200 mètres dans les vas
tes terrains de l'Heirnisse, par les soins d'un
entrepreneur de Ledeberg, M. Stevens.
Cette estrade était comble plus de dix-huit
cents personnes s'y trouvaient.
L'entrepreneur, au début de la fête, un quart
d'heure environ après son ouverture, constata
âue les estrades n'étaient pas suffisamment soli-
es.
Les planches qui les fermaient étaient assem
blées au lieu d'être claire-voie et des chaises
étaient attachées sur les marches le poids, très
considérable déjà par lui-même, de ces menuise
ries fut encore augmenté de celui des specta
teurs, et les traverses des tréteaux ne purent pas
en supporter la charge.
M. Stevens donc c'était aperçu de cette situa
tion critique et avait immédiatement fait venir
deux ouvriers avec lesquels il se rendit sous l'es
trade pour la leur faire consolider en de certains
endroits.
Mais, tout coup, un horrible craquement se
fit entendre une clameur s'éleva de la foule
épouvantée et l'estrade, sur toute sa longueur,
s effondra bruyamment, entraînant dans ses dé
bris dix-huit cents spectateurs.
Le premier moment de stupeur passé, les
secours furent aussitôt organisés de tous côtés.
Les médecins qui se trouvaient parmi les spec
tateurs non blessés se signalèrent tout d'abord
par un empressement et un dévouement remar
quables.
De nombreux blessés furent retirés de dessous
les décombres quelques-uns dans un état déses
péré.
M. Stevens, le premier,' fut retiré horrible
ment blessé la tête. On le transporta mourant
chez lui, où il fent^t.le dernier §puptr.
Un de ses oùvrieré est gravement blessé.
De n<^^use»^ti^*^^ifent .transpôrtégg y
les unêë 0n$ pn brin ea$ôty*>utr»3; un&
d'autres eqèorasont sim^teSÇLçnt r
Des civières de l'hôpital aident att transpofV
des blessés, ainsi que .des voitures d'ambulance.
Une foule énorme accourut aussitôt sur les
lieux de la catastrophe. Le premier moment
d'affolement passé, des scènes émouvantes se
sont produites des personnes ensevelies sous des
débris de menuiseries et de chaises essayant de
se dépêtrer d'autres blessés criant au secours,
ou bien des mères éperdues cherchant leurs
entaprts disparus.
beaucoup d'officiers étaient cette malheu
reuse fête et quelques-uns sont grièvement bles-
j^gaarmi lesquels le lieutenant Willequet.
On cite parmi les blessés notre confrère Fritz
Rottiers, de la Chronique, qui représentait cette
fête le comité de la presse bruxelloise, et qui a
une luxation l'épaule droite. M. A. Eeman, le
frère du représentant Mme Deconinck, mère du
chef de musique du 1er de ligne MM. Moer-
mans, père et fils.
D'après la liste publiée par le Bien public, les
blessés sont au nombre de dix-sept.
Il est probable que la presse gantoise aban
donnera la recette aux familles des victimes
nécessiteuses
C'était Dimanche 27, que se célébrait en
l'église de S1 Nicolas, la fête de S' Maurice, le
patron des jeunes gardes catholiques. A cette
occasion un prédicateur étranger, M. Dugardyn,
professeur au collège épiscopal de Courtrai, con
citoyen de M. Debie, l'estimable président du
bureau principal aux élections du lr Février,
avait été appelé faire entendre aux fidèles
de la paroisse sa salutaire et onctueuse parole.
Comme il en est probablement parmi nos lec
teurs qui n'ont pas eu le bonheur d'assister
cette touchante cérémonie et par conséquent
ce sermon, inspiré uniquement en l'honneur du
saint qui conduit nos milices bien pensantes,
nous leur donnerons un aperçu, une simple tran
che, de ce suave morceau d'éloquence sacrée.
Voici donc comment s'est exprimé le Révérend
porte-voix des intérêts de 1 Eglise. C'est sa
vourer d'un bout l'autre.
Chers Fidèles C'est aujourd'hui que nous
célébrons la très sainte fête de S1 Maurice.
Mais avant de vous parler plus amplement de
Celui qui nous rassemble en ce jour solennel,,
remercions tout d'abord Dieu de qui nous vient
tout ce que nous possédons, entr'autres bien
faits, l'inappréciable victoire du lr Février
remercions ensuite S1 Maurice de son admira
ble intervention dans vos dernières luttes
électorales qu'il a si bien dirigées et, enfin, re
mercions la jeune garde catholique qui a mar
ché si vaillamment sous sa bannière et qui
vous devez une grande partie de la victoire.
Certes, chers Fidèles, la victoire du lr Fé
vrier a été belle, mais elle aurait pu être plus
grande, oui, elle aurait pu être plus grande.
Mais Dieu ne l'a pas voulu, parce que, connais
sant les hommes, une victoire plus brillante
eût pu les enivrer et les perdre par une con
fiance trop grande dans des succès futurs trop
facilement escomptés. In eo vivimus, movemur
et sumus.
C'est donc a de nouveaux efforts qu'il vous
appelle ces efforts doivent commencer dès
aujourd'hui,sans cesser un seul instant, car, ne
l'oubliez pas, ce n'est qu'au prix d'un travail
opiniâtre et persévérant que la victoire pourra
se maintenir sans ce suprême effort, elle vous
échappera et si le malheur voulait qu'elle
vous échappât, c'en serait fini, fini pour tou
jours, ici, de notre belle et sainte cause
A' pes mo.ts toute l'assistance dirigea ses re-
,gards vers* je maître-autel. M. Çplaert. était là,
jjssis^dans les stalles, et c'est en lui que sê con-
Ceptrâli;. pour le moment, tout l'intérêt de ce
èti &dlïk'C'rifi. Suxsum cordtij^.
Fini ppibr^njott]
Y près, sî là., fortune
tsairel Cè lugubri
lieu des. fidèles co;
voûte de l'église se'
que l'èffet n eût pas,
C'est que tel est
Dugardyn a> cru ni
faire sentir) ,a"une
vigoureuse'"
des. Jfj
situi
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puis
side
P1(i
Jp.\ual
manquer de lui avoir fait part de ses inquiétu
des. Maluni signum in cœlo.
Et puisque nous parlons du président de la
fabrique de l'église de S1 Nicolas, quand M. Co-
laert, si pointilleux quand il s'agit d'appliquer
le règlement de l'Académie (qui n'est suivi dans
aucune ville du pays) se souviêndra-t-il que sa
place n'est pas dans le Conseil de S1 Nicolas, et
que c'est contrairement la loi que lui, parois
sien de S1 Jacques, siège dans la fabrique de S1
Nicolas (Décret du 30 Décembre 1809, art. 3).
"C
Le bruit court en ville que notre administra
tion modèle a vendu l'un de ses adhérents,
Monsieur P. B., les métiers de l'atelier d'appren
tissage au prix de 75 fr., alors que ces métiers
valaient encore 500 fr. au bas mot.
Le Journal d'Ypres ne pourrait-il pas nous
fournir quelques explications ce sujet
Le prédicateur, appelé Ypres pour stimuler
le zèle des électeurs, dans son sermon de Diman
che dernier, a dit ses pieux auditeurs, que le
salut du parti catholique réside dans S'-Maurice
et sa sainte cohorte que c'est de lui et de ses
fidèles que dépendra la victoire ou la défaite
aux prochaines élections.
S'il en est ainsi, MM. de l'Hôtel-de-Ville,
sortez vos malles et faîtes vos paquets S'-Mau-
rice est bien malade, et si les malades doivent
vous sauver, vous comprenez
En effet, les soldats de S'-Maurice, (vous savez
les figurants d'opéra comique qui faisaient sa
garde d'honneur, si fiers dans la procession, au
trefois), sont congédiés et dispersés dans les
divers caboulots, leur retraite habituelle.
Lè président de la jeune garde catholique qui
forme l'armée de S'-Maurice, fatigué, meurtri,
désespéré, s'est retiré sous sa tente, se fichant
de son patron Maurice comme de Colin Tampon.
Le Lundi, le prédicateur devait donner une
seconde édition de son sermon de la veille, en
présence de toute la garde catholique le soir,
toute la garde, au lieu de se réunir en un ban
quet la Pomme d'Or, comme jadis, a pu se
brosser le ventre sec. Pas plus de banquet que
dans votre œil, la garde ayânt trop bu au lr Fé
vrier. Mais la garde ne l'entend pas ainsi pas
de banquet, pas de service. Aussi le matin du
Lundi quand le Révérend se présenta en sa chai
re pour catéchiser les compagnons de S'Maurice,
il ne trouva ses pieds qu'une demi-douzaine de
pelés c'était prêcher dans le désert. Aussi leva-
t-il incontinent la séance, remettant son homélie
Pâques ou la Trinité.
Fiasco complet pour S4 Maurice qui resta seul
sur son piédestal. Et c'est cette armée-là qui
dpit vaincre et qui tient en main le sort de MM.
Surmont et Cie
Une vraie débandade.
Vf
PbotegrapKîd!^
honore
Succursale Y P«RES ,Jf
Portraits en tous genres
Poxj^its après déte *a
légr a^k^Groupefien
miUesT« 7
Dans le n° du 27 Septembre du Laatste Nieuws,
le correspondant Yprois de ce journal, se plaint
amèrement de n'avoir pu pénétrer én la salle
d'audience le jour où l'on.jugeait l'affaire Hou-
tekiet. Au dire de notre confrère flamand, les
bonnets-«pdil l'en 'auraient empêché, malgré
•l'exhibition ~de carte de presse. Là-dessus) il
part eù guerre "contré, les Pandores dont il n'ad
met jîas les exces de courtoisie, et il trouve inoui
qu'un triburial puisse juger de pareilles affaires
Uiis-clo8 (tnet gesloten deuren).
ântes ne sont pas fondées.
jé-f«mt"pa% induireSepublic en erreur. Nous
vôtffotis pâs prend»Ta défense des gendar-
as, ét" nous sommes léen loin de sr Uouir que
ces Mlsèieurs ont le monopole de et
du savoir-vivre, mais nous tenons! 1
faits. *cie^
Sitôt l'audience déclarée ouve
réservée au public a été envr
d'instants, bondée de monde. Ai
Monsieur le Président, troui
déjà assez de public, et qua
vants ne pouvaient plus pref ai.
sées et une augmentation J i
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