Nouvelles militaires. La mort de Boulanger. Chronique locale. Une liquidation. XJ Nouvelles diverses. Variétés. Cest une manière d'agir tout fait politique: jeter par-dessus bord les instruments qui ne peuvent servir. Mais ce procédéest d'une moralité équivoque. Lebruitcourtquel'inspection militaire géné rale sera divisée en deux l'année prochaine. Il y aurait deux inspecteurs généraux, l'un technique, chargé des établissements, qui se rait le général Henrard, et l autre actif, chargé des batteries, qui serait le général De Cuyper. Le général Nicaise, qui a repris le comman dement du général Vandersmissen, atteindra l'âge de la retraite au commencement de 1892. Il est question, parait-il, au ministère, de le maintenir, par faveur, la section d'activité. Ce bruit vrai ou faux et que nous donnons sous toute réserve fait quelque sensation dans l'armée. Ce qu'il s'est débité d'erreurs, de contes en l'air, et d'assertions contradictoires, dans le re portage bruxellois et parisien, propos du suicide du général Boulanger, c'est vrai ment imaginable. La vérité certaine est que le général, qui visitait régulièrement toutes les après-midi, entre quatre et cinq heures, la tombe de Mme de Bonnemain, laquelle il apportait des fleurs, est arrivé Mercredi au cimetière, contre son habitude, bien avant dix heures du matin. Il a été rejoint, quelques minutes après son arrivée, par un monsieur que I on a dit être M. Dutrems (nous ne connaissons pas M. Du- trems); ce monsieur un homme paraissant avoir la quarantaine au moins et portant la barbiches'est promene avec le général dans le cimetière, durant une heure et demie. Tous deux parlaient avec animation, gesticulant. A un moment donné, les deux interlocuteurs se sont séparés; l un a pris une allée remontant la pente du cimetière. L'autre, le général, s'est dirigé vers le tombeau de Mmede Bonnemain, s'est assis contre la pierre, les jambes étendues, et s'est tué d'un coup de son revolver appliqué contre la tempe droite. Au bruit de la détonation, son compagnon de tout l'heure, rebroussant chemin, est ac couru il était trop tard pour rien empêcher. Jeudi 30 Septembre s'est faite la vente du mobilier du pensionnat du Collège communal matelas, bois-de-lits, couvertures, etc. Tous ces objets étaient exposés au rez-de-chaussée des Halles. Comme on avait dit tant de mal de ce pensionnat, nous avons eu la curiosité d'aller examiner de visu ces débris tant décriés par MM. les administrateurs modèles de l'Hôtel-de- Ville. Nous ne le cachons pas, il ne nous aurait nullement étonné, tout en tenant compté, jje l'exagération qu'on avait mise débiner ce pehr.;. sionpat, de trouver un mobilier quelquepeu- usé^ puisqu'il a çervi.- - Mais bâtons-nous- de le djrèy ail iHha-de ces lits boiteux,' au lieu deearaAxmvértufeS'effilés et troués, au lieu de çes grabats giflants et pois seux, au lieu, en un mot, dé ce mobilier de truands, qu'on nous avait fait entrevoir, nous y avons vu un mobilier très propre,soigné, bien entretenu et de qualité en tous points très, con venable, même mieux que convenable et tef'que^^ beaucoup de bous bourgeois s'en contenteraient, t s'ils en avaient toujours un pareil. Aussi la vente s'est-elle faite avec un entrain qu'une marchan dise avariée ne saurait provoquer et la recette a-t-elle été fructueuse. On se disputait pièce par )iè£â tout ce qui était présenté et les acheteurs se réjouissaient de leurs emplettes, car bonne marchandise vaut toujours bon prix. L'échevin de l'instruction publique, l'ami du pensionnat, y a fait une courte apparition de même du troisième. Leurs oreilles leur tintant, comme on peut bien le deviner, ils ont jugé bon de filer l'anglaise. Et puisque nous parlons du pensionnat, nous constatons avec plaisir que tous les pensionnai res dont on a vendu les literies, sont rentrés au Collège et ont cherché leur table en ville. Nous répétons,ce que nous avons déjà dit, que le pensionnat, s'il n'avait été fermé par ordre, eût réuni cette année de quinze vingt élèves et cela n'aurait fait que croître et embellir. Nous ajoutons, toujours avec le même plaisir, que la rentrée des classes qui a eu lieu le 2 Oc tobre a été marquée par une augmentation no table du nombre d'élèves. Une trentaine en plus. Même remarque pour l'école communale gra tuite de garçons, et toutes nos écoles se main tiennent bien C'est très significatif, car on sait pour quelle part y comptent nos édiles. Mais propos d'enseignement qu'est-ce qui se mijote donc l'Académie Sans qu'il soit be soin de mettre des lunettes en flint-glass, on croit déjà en voir de belles, là, dans le fond, pas loin mais il y a encore trop de brouillards. Par contre il n'y a pas de brouillards du tout l'école payante de Demoiselles. D'un trait de plume on y supprime la classe supérieure et le cours d'anglais. Cela est clair et net. Trop de culture d'esprit nuit et M. Colaert, l'échevin de l'instruction publique, ne veut rien avoir de commun avec John Bull. A plus tard le tour du cours d'allemand. Et quand des parents se ren dent chez cet échevin pour lui faire observer que leurs filles se ressentiront de ces suppressions, que leur instruction restera incomplète, M. l'échevin a pour y remédier le moyen tout trou vé mettez-les dans un pensionnat hors ville, ré pond-il. C'est le fameux qu'ils s'en aillent de M. Woeste, légèrement modifié. Lundi soir, vers 8 h., un voiturier arriva près de la porte de Lille, Ypres, avec deux chariots accouplés traînés par deux vigoureux chevaux, lorsqu'un train passa pleine vapeur. Les ani maux effrayés s'emportèrent et, arrivés prés des fossés du rempart, sautèrent la barrière en fer et tombèrent l'eau très profonde en cet en droit. Les deux chariots suivirent brisant la bar rière. On a eu beaucoup de peine retirer les che vaux encore vivants de l'eau. Le conducteur, heureusement, n'a pas été blessé. Un déplorable accident est arrivé Mardi ma tin aux travaux d'achèvement du nouveau canal d'Ypres, près du Verbranden Molen. Un garçon de 15 ans qui portait manger son père a été atteint par un wagonnet, renversé et a eu les deux jambes écrasées par les roues du véhicule. Le malheureux, après avoir reçu les premiers soins sur place, a été transporté l'hôpital dans un état alarmant. A Proven, le fils d'Aloïs Caestecker, âgé de 7 ans, a vpulu passer par une fenêtre après avoir soulevé le châssis, mais le châssis a glissé et lui -, tpmbafTSur la-nuque. Un passant s'était aperçu de la position ççi^n - que de l'enfant, mais lorsqu'on le délivra il avait cessé de vivre. - ?y La douleur dçs parents est indescriptible. Pendant le 3mi Me bureau télég remise, par expr taies, dont 421 locale et 13 en de pan te, pué la Lpos- tiôn entà is les le, Den- t Oost- lÉUelt, Vive-Saint-Eloi. Waereghem, Warnêton, West- outre, le cinquième jour après la publication, conformément l'article 102 de la loi commu nale, des délibérations des conseils communaux relatives l'établissement des taxes d'expertise sur les viandes de boucherie et qui ont été ap prouvées. - ewwBeccew» Que les chasseurs et les amateurs de gibier se dépêchent On assure de bonn^source que la chasse au perdreau sera close le 15 Octobre et celle au lièvre le lr Novembre. La clôture anticipée de la chasse a été déci dée raison de l'extrême rareté du gibier, qui menacerait de disparaître complètement, si la durée ordinaire du temps de chasse n'était pas abrégée. ïar S ère et de sa mère gisant terre au milieu 'une mare de sang. A ses appels, les voisins accoururent et on s'empressa d'aller chercher le docteur De Baets. L'honorable praticien constata que la femme, atteinte d'un coup de revolver la tête, était morte. L'homme, qui s'était tiré un coup de la même arme dans la bouche, vivait encore. Il est mort sept heures dix. C'était un forgeron du nom de Constant Van Syngel, âgé de 51 ans. Il était divorcé d'avec sa première femme et avait épousé en secondes noces la veuve Vincke, âgée de 35 ans et mère de trois enfants. De son premier lit, Van Syngel avait un fils demeurant avec lui. Les enfants de sa seconde femme n'habitaient pas avec le mé nage. Le mari, dit-on, no s'adonnait pas l'ivrognerie la femme se conduisait bien. Mais, d'après ce qu'on raconte, depuis quelques se maines, l'homme se serait réconcilié avec sa première femme. On ne connaît point le mobile du crime et on ne lé connaîtra sans doute ja mais. Le parquet s'est rendu sur les lieux. Par les soins de la police, le corps du mari et le cadavre de la femme ont été successivement transportés l'hôpital. Préservez-vous, disait un illustre médecin, de toutes les maladies en prenant jeun un verre d'huile de foie de morue. Le conseil est sage, mais combien de person nes peuvent le suivre Fort peu, par la raison qu'elle incommode et fatigue vite. Les Perles Salvator, base d'huile de foie de morue pure, ont produit une révolution dans la thérapeutique. On les prend, en effet, avec une facilité étonnante et les éffets qu'elles produi sent sur l'organisme, chez l'enfant comme chez l'adulte et le vieillard sont merveilleux. ■45s FOtjfe&JOI L'ON AIME LÀ CA'MPAGNE. Epouvantable drame. Jeudi, vers quatre heures après midi, les habitants de l'enclos existant derrière le Mont ParnasseGand, en tendirent deux détonations. Un jeune serrurier du nom de Van Syngel, âgé de dix-sept ans, qui travaillait dans une forge de l'enclos, se préci pita vers le logement de ses parents, une cham bre située au rez-de-chaussée. En entrant, il fut frappé de terreur la vue des corps de son (suite et fin). IV. DES BOURGEOIS, tout en sueur, le bras ployant sous des paniers dp victuailles. - Vive la campagne 1 ViVe l'herbe moutons Viye la joie et les pommes de terre en Àrrêtôns-nous dans cet endroit, qj favorable pour manger un morceau. N'est-ce pas, Madame MenessonJ N'est-ce pas, Monsieur DouifiâiJ Avec les châles de ces dames, aux branches $es arbres (pas les hi hi.!) nous nous préservions Allons, Chariot, mets la napj^ Ions déballer les provisions^

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2