fj N° 88. Dimanche, lr Novembre 1891. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. AVIS IMPORTANT. L'augmentation de ['effectif. Chronique locale. Les écoles gardiennes. Y i. 51e ANNÉE. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQIJIRIT EUNDO. Le Comité de l'Association libérale a l'hon neur d'informer les intéressés, que le cours de préparation l'examen électoral s'ouvrira la Ville de Courtrai, rue des Bouchers, le Mardi, 10 Novembre prochain, 8 heures du soir. Il engage vivement tous les jeunes gens, qui ne possèdent pas encore le certificat, bien vouloir se faire inscrire en temps opportun, chez M. A. Masschelein, rue Carton, en cette ville, et suivre les leçons données, avec tout le zèle et la régularité possibles. Ypres, le 31 Octobre 1891. La Gazette considère l'union libérale comme rétablie Bruxelles. Cette union, dit-elle, n'est plus faire elle est faite. Les vieilles rancunes sont oubliées depuis longtemps, et la question grave entre toutes qui divisait encore les libéraux, la revision, ne les divise plus. La nécessité d une extension extra-con stitutionnelle du droit de suffrage est unani mement reconnue aujourd'hui par les libéraux de toutes les nuances. Dans quelles limites, ajoute la Gazette, cette extension est-elle désirable Faut-il aller d'un trait jusqu'au universel ou bien procéder par elapes Plus que jamais, nous sommes convaincus que le suffrage universel s'impose comme une nécessité de paix sociale. m Mais nous aurions dautant plus mauvaise grâce en vouloir ceux qui pensent autre ment, que nous avons longtemps pensé comme eux. Nous ne sommes pas d'accord Soit. Le corps électoral décidera. Les partisans du suf frage universel lui exposeront leurs raisons. Nos amis qui tiennent pour un droitde suffrage plus restreint en feront autant de leur côté, et les électeurs prononceront. Qu'y a-t-il dans tout cela qui soit de na- ure compromettre 1 union rétablie Si nous en étions là de ne plus pouvoir discuter entre nous certaines questions sans nous brouiller, c'est que nous serions devenus indignes de la liberté. suffrage Des pelrimistès prévoient déjà que la for mation d une, liste commune donnera lieu, Bruxelles, dis difficultés.insurmoj^Jables. Nous n'en croyons rien. On*% châ. aide De nouveaux renseignements nous permet tent de confirmer absolument ce que nous disions Samedi dernier au sujet du différr survenu entre le Koi et M. Beernaert. Contrairement ce que prétend la Gazette de Liègece différend nest pas encore apaisé. L^s chefs de l'armée, s'ils pouvaient parler, seraient même de rapporter certaines conver sations royales qui feraient un joli tapage en Belgique. Mais il y a aussi loin de la parole aux actes que de la Belgique au Congo, et l'on est plus que jamais convaincu que l'affaire se terminera par une nouvelle reculade de Sa Majesle. [Economie). Les écoles gardiennes communales sont sup primées. C'était prédit et on n'a cessé de le pré dire et nos adversaires n'ont cessé de protester. A la veille des élections, revoyez tons les dis cours des candidats, écoutez M. art, même après les élections, et rien ne sera changé. On ne touchera pas l'enseignement tel qu'il est orga nisé, et M. Colaert, faisant sa tournée dans les établissements d'instruction, dira, en souriant et de sa voix méliflue, que toutes les positions seront respectées et que tout est bien sa gran de satisfaction. Tant en emporte le vent. A la première occasion, on supprime les écoles gardiennes qu'on a trouvées excellentes et qui, même par leur bonne tenue, ont arraché M. l'échevin de l'instruction publique, les accents les plus enthousiastes de son admiration. M. l'échevin n avait jamais vu pareille orga nisation, lui qui n'avait jamais vu que les tenta tives imparfaites des écoles des nonnettbe, si toutefois il les avait vues, ce qui n'est pas cer tain, et il ne pouvait s'empêcher d'exprimer ce qu'il ressentait la vue d'une oeuvre menée si bonne fin. a Géfâ fieâ pièces de i'înstrui fallait actuellement innoccu laer* des ^Çn, tant qu'il ne ^STCBC M. CO- S O &-EO- Ct bien un peu sur quelques noms, c'est pr<5YU i Mais la terrible leçon de 1884 ne sera pas pt/ due. On ne verra pas renaître, nous somm bien tranquilles là-dessus, ces polémiqu violentes et haineuses qui nous ont perdus, il a six ans. Et l aecord sortira sans trop d'effort, de ce vj® besoin de vaincre qui nous est commun tous, Xj??* ynème temps que de ce sentiment, unanime |in- pnurd'hui, qde la victoire est impossible T .union etroHe de toutes noç.fi-.-mees, ta» ,es in- Drop'Jfelic des 1 fi Jî ..jfl de {l'école gardienne e.Ma^8<paroles et pijpprie a sa deshnationv V deg fK^0_ dorer de tous les faux ors que leur arsenal de pacotille jésuitique met leur disposition, ils ne parviendront jamais faire accepter leur marchandise pour la vraie Jean Marie Farina que le public Yprois désire pour son plus grand bonheur. Dans tout ceci, nous ne citons pas le nom de M. Surmont de Yolsberghe, Arce <îue nou3 re" connaissons que, dans cette question, M. le baron Surmont de Yolsberghe est conséquent avec lui-même. M. le baron Surmont de Yols berghe, dans tout son passé, aussi bien dans la vie privée que dans la vie publique, au Cercle comme au Sénat, a toujours carrément dit que son idéal lui, c'était l'Etat hors Vécole de sorte que sous ce rapport on ne pouvait pas beaucoup se tromper. S'il lui est arrivé de se taire quand son intérêt politique lui disait de se tenir coi, il avait, au moment opportun, le bon esprit de fermer momentanément le robinet de son usine romaine,quitte se rattraper peu après, n'ayant jamais par des déclarations qui eussent pu le lier émis des théories qu'il devait renier le lendemain. Quand il se taisait sur ce chapitre, c'était la veille des élections le lendemain il était libre et si, aujourd'hui, il lue la bête, les écoles communales, jamais il n'a promis explici tement, publiquement, formellement, de la res pecter. Ça, c'est crâne et de M. Surmont, nous ne disons rien, son numéro étant connu. Mais les autres C'est ici que les braves gens se sont laissé prendre Voient-ils enfin clair ou fau- dra-t-il qu'on ait escamoté jusqu'au dernier banc des écoles officielles, pour qu'ils aperçoivent enfin, mais trop tard, C'en est donc fini de ces éeoles gardiennes communales,de ces écoles modèles, qui faisaient la gloire de nos établissements scolaires, et que s'efforçaient, hélas, combien imparfaitement d'imiter les nonnettes préposées l'embrigade- i ment de l'enfance, y encaquetées force* de pression catholique, évangélique, apostolique et romaine. C'est une économie de 700 francs, disent nos madrés partisans de la liberté en tout et pour tous. Economie, quelle dérision 700 francs, Êour commencer, et demain, que sera-ce? Quand ilboquet proposait un bon marché, on savait toujours ce qù on avait accepté, mais trop tard! Ainsi voilà où nous en sfcÎRtlos 1 'Un conseil communA clérical décide deY^ PniiH 700 fr-; elle est belle i'aubaine C'est isser s'établir un patroèv&e dans les locaux HfjfPYQomie Et où va-t-elle cette éço- fc r millions 'iVêA'e noire, dans le gouffre(5^ budget ordinai^vind**». me école officielle, la (^^tation qui seule |Xj' paraît corapéb?"'"Ab%àiëmeïk^;*-*Jlia'ùx~-.j de destinatir® 'eu^ J/ayW^.il, *yi U P" '-«-C^kîS, uns.. or>r.i:o<3X)On- --Snifiaœe:n.r^af?b 1/a kil.. KILOGRAMMES 1 - d'hanche a eu heu h \n T J&GnÂntl ls* J - -113 /générale des province d Anvers an Hyswyck 'lie sous échevii y LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. 0-25 INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. Insertions Judiciaires la ligne un franc. 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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 1