Chronique judiciaire. Marché d'Ypres. LA REVALENTA ARABICA OU BARRY A tous ceux qui achèteront l'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, Bruxelles, le Soir-Jubilé (histoire de Belgique contenant près de 200 planches), qui eut un si grand succès son appa rition, il sera remis gratuitement le dernier nu méro de Noël ainsi que de l'Almanach-Agenda du Soirqui rend de si grands services dans tou tes les familles. Donc pour 1 fr. 25 on peut se procurer cette jolie collection de numéros extra ordinaires. Envoi en province contre 1 fr. 50. La Librairie du Magnétisme, 23, rue Saint-Merri, Paris, édite les ouvrages traitant du magnétis me, de l'hypnotisme, du spiritisme et des scien ces occultes. Elle publie le Journal du Magné tisme. organe bi-mensuel de la Société Magnétique de Francedont l'abonnement, 10 francs par an, est remboursé en livres. La surdité guérie chez soi. On se charge au bureau du journal de l'impression des cartes de visites et de tous genres de travaux d'impression tant en lithographie qu'en typographie. HOUBLONS. v k très fermes avec de l ecoie gardienne PVvF110 a °a yance en clôture est sens, Alexandre, rue Notre-Dame. Billiet, Nathalie, 41 ans, modiste, célibataire rue De- haerne. Desmet, Pierre, 84 ans, sans profes sion, veuf de Devcfs, Barbe, S4 Jacques extra. Dieryck, Apolinaire, 81 ans, sans profession, veuf de Garrain, Apoline, et de Cappoen, Rosa lie, Grand'PI ace. SANTÉ A TOUS, w0Odiijia>»iK~m~ VOICI L'HIVER. (Chant cle fin d'automne). Déjà le soleil boude et les fleurs se flétrissent. Faiblement, les oiseaux disent leurs derniers chants; Les arbres, les buissons lentement se jaunissent. Les vallons sont déserts, nus sont les prés, les champs. L'aquilon vivement secoue la ramure. Les nuages épais se meuvent dans les cieux Tristement, le ruisseau sous la bise murmure, Tout devient ici-bas calme et silencieux, Apeuré par la nuit glaciale et brumeuse. Le jour chaque instant raccourcit son chemin Dons son cycle argenté la lune sourieuse, Se plait retarder son sommeil du matin. Du printemps, de l'été, tout fuit, se meurt, s'efface El retourne au néant, hélas où tout se perd A nos cœurs, nos yeux, tout nous dit dans l'espace Voici l'hiver 0. B. a5—!532g2_as=-a«~- La vente des journaux sur la voie publique. Le tribunal correctionnel de Fumes vient de rendre une décision intéressante relativement la vente sur la voie publique de journaux et écrits périodiques. Dans le courant du mois de Septembre dernier, le Laatste Nieuws fut mis en vente Wulveringhem. Il avait peine désigné son vendeur et organisé son colportage, que le bourgmestre de Wulveringhem réunissait son con seil communal, et lui faisait voter séance tenante un rè glement qui fut incontinent publié, affiché et rendu exécu toire. L'article premier subordonnait une autorisation préa lable accorder par l'officier de police, le droit de vendre sur la voie publique des journaux ou imprimés quelcon ques. Un article complémentaire ajoutait que cette autorisa tion pouvait être et serait refusée tout individu ayant subi une condamnation correctionnelle. Et voyez l'étrange coïncidence Il se fait que précisément le vendeur désigné a eu, il y a quelques années, maille partir avec la justice, et qu'il a subi une condamnation d'ailleurs purgée depuis long temps. Les mauvaises langues prétendent que cet article a été inséré eu vue de la personnalité de ce vendeur. Le résultat atteindre saute anx yeux. Dans nos campa gne», les personnes qui ouvertement osent affronter la haine et la rancune du parti clérical ne sont guère nom breuses. Les vendeurs de journaux libéraux sont rares, et 1 on pouvait légitimement espérer que le vendeur désigné étant écarté, le Laatste Nieuws se serait trouvé fort en peine pour le remplacer. Quoi qu'il en soit, le règlement voté, le bourgmestre se mit lui-même en mesure de le faire observer. Dès le 11 Septembre, il accostait le vendeur libéral sur la voie publique, le mettait en demeure d'exhiber une au torisation qu'il savait pertinemment ne pas avoir été ac cordée, puisqu'il aurait dû la délivrer lui-même, et lui dressait un procès-verbal du chef 1° de contravention au fameux règlement communal 2" d'outrages envers le premier magistrat de l'endroit dans l'exercice ou l'occa sion de l'exercice de ses fonctions. Pendant ce temps et les jours suivants, le vendeur du journal catholique poursuivait ses pérégrinations travers la commune et y débitait imperturbablement la feuille bien pensante. Pas plus que son confrère libéral cependant, il n'avait demandé ni obtenu l'autorisation requise. Le sieur Dexoo comparaissait donc Vendredi devant le tribunal correctionnel de Furnes, assisté de son conseil, M. Joye. Il résulte des débats que le prévenu n'avait ni vendu, ni tenté de vendre ses journaux, il s'était contenté de les distribuer gratuitement. Or, le règlement ne défend que la vente, nullement la distribofion gratuite des imprimés. L'organe diteJiffcistère public s'empressa de déclaré- -«f"1 qu'à ses yeux la contravention n'existait pas, etqu'ijabn., donnait la Fréveuîioû quant ce point. V. Qui fut penaud Ce fut M. le bourgmestre quj,.dans; I- sa précipitation élaborer et faire voter son sjgl^nMyjjJ''* avait négligé de faire insérer un mot visant 'laKtiStrtbû- tion au même litre que^a..*eqte. v -\ La déclaration du mmëtef^ublic "dispensait fense de la tâche d'examiner la constitutionalj fameux règlement. Le tribunal retint cependant la question, etr** rendre son jugement par lequel, s'écartant*cor$ de la thèse admise par la cour de cassation arrêt du 22 Mars 1886, il déclare le réglemente de Wulveringhem illégal, inconstitutionnel, e$, conséquent d'en faire l'application. Pour motiver sa décision, le tribunal invoque la liberté V de commerce et de l'industrie, ainsi que la liberté de la presse il méconnaît l'administrationcûiju^Sû'^J^ droit d'y apporter des entraves en subordonnant une autorisation préalable la faculté de vendre sur la voie pu blique des écrits, au même titre que celle d'y vendre des objets quelconques. A un autre point de vue, il déclare le règlement incon stitutionnel comme étant directement contraire l'ordre public en tant qu'il prive de certains droits ou qu'il en trave la liberté d'action de gens, qui, ayant subi leur peine et payé leur dette la justice, se trouvent au même ni veau que tous les autres citoyens, et ne peuvent dès lors plus être ni recherchés, ni molestés, ni poursuivis dans leurs moyens d'existence. weeeeccoeteg' ~S2T M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mm" veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5,Ypres,oùil sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Un opuscule en Français décrivant la manière de segué- rir chez soi-même et sans secours étrangers de la surdité et de bruits d'oreilles. Le Rev. D. H. W Harlock, du Pres bytère, Milton-under-Wychwood, Angleterre, écrit: Fai tes tout au monde pour employer ce "moyen dont la valeur est de premier ordre, et qui m'a rendu le service le plus signalé. Franco 50 centimes. De Vere et Cie, Edi teurs, 22, Warnick Lane, Londres, E.C. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. vMIKWJtJOaQOmnn Poperinghe, 26 Octobre. On ne s'attendait certes pas l'animation extraordinaire que les affaires en houblon ont eue dans le courant de la semaine écoulée sur le marché et chez les culti vateurs ceux-ci, devant les demandes nom breuses et importantes, ont haussé les prix dans de grandes proportions et leurs prétentions ont été admises pnisque les principales affaires se sont conclues avec une hausse de 20 30 fr. sur les prix de la huitaine précédente, soit de 60 80 fr. les 50 kil.j ët l'on croit qu'en présence de la multiplicité des demandes, surtout dans les bonnes qualités, la hausse ne s'arrêtera pas là. Nuremberg, 26 Octobre. -i Marché très ani- ni bDrié a sa destination v F Ainsi voila ou nous e jne école officielle, la (f^Ç^tation qui seule gàlëmèW poùr ifcc- *Un conseil commun) ser s'établir un patroi u paraît compéti^'"^11 c/ie^S de destinât]r® ,leu(£ ij l\ ■g uûf clérical décitlN -.f QÎD !r r ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 31 Octobre 1891. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen par cent k1logr. poids mcu de l'hecto litre. Froment 41,100 23 50 80 Seigle 1,900 21 75 73 000 00 00 44 100 28 50 80 Féveroles 100 23 00 Pommes de terre 6,000 8 50 Beurre 13,316 310 00 OEufs le quarteron 2 95 ADULTES ET ENFANTS rendue sans médecine, sans purges et sans frais, par la délicieuse farine de santé DE LONDRES. Guérissant les dyspepsies, constipations habituelles les plus re belles, gastrites, gastralgies, pbthisie, dyssenterie, glaires, Hatus, aigreurs, acidités, pituites, phlegmrs nausées, renvois, vomisse ments, même en grossesse diarrhée, coliques, toux, asthme, ca tarrhe. influenza, grippe, étourdissements, bruits dans la tête et les oreilles, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite. toutes fièvres, névrose, dartres, éruptions, insomnies, mélan colie, faiblesse, épuisement, paralysie, anémie, chlorose, rhuma- t'Sme, goutte, tous désordres delà poitrine, gorge, baleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueu.e, cerveau et sang. Aux personnes phthisiques, étiques et aux enfants racbiti- ques elle convient mieux que l'huile de foie de morue. 46 ans de su' cés, 400.000 Cures annuelles, y compris celles de Madame la duchesse de Castelstuart. Maréchal le duc de Pluskow, Madame la marquise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur professeur Dédé. Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, Sa Majesté feu l'Empereur Nicolas de Russie, etc. Elle est également le meilleur aliment pour élever les enfants chétifs dès leur naissance, et tout âge, étant bien préférable au lait et aux nourrices pour les convalescents c'est le meilleur réparateur des forces. Voici un extrait de 400,000 Cures Expérience du Docteur Ravaud Witry-les-Reims (Marne), le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces de< malades; j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. D' L. RAVAUD. Cure N° 120,624 M. le D'A. Vermeulen, d'Anvers, écrit, le 16 Octobre 1888 J'ai prescritavec le plus grand succès et plusieurs reprises, votre Revalenta. En ce moment encore, je tTaite un enfant qui ne devra la vie qu'à elle. Cure n» 118,480 M. le Dr Elmslie écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Cure N» 387.522 Depuis 1864, je me suis toujours guérie de mes dyspepsies par la bonne Revalenta du Barry et me trouve très bien quoique j'aie 73 ans passés En Février dernier je ne pouvais plus rien digérer, je me suis mise encore la Revalenta et en Mars, je mangeais de tout comme tout le monde et rien ne me faisait mal. J'ai l'honneur,etc.MlleGsdgkling, 16, rue Bernard- Palissy, chez les Religieuses Augustines, Tours, 2 Juillet 1891. Cure N» 100,432 D'une inflammation de la vessie, de 8 ans. M. le Professeur de Chimie Dédé, Paris, écrit La Revalenta m'a débarrassé en peu de jours d'une horrible torture de la vessie qui avait résisté les traitements des meilleurs praticiens pendant huit ans. Et j'ai depuis observé les excellents effets de ceite.admirable farine sur beaucoup d'adultes et enfants, soutirant dés maladies les plus variées que je ne veux pas manquer de vous exprimer mon admiration de votre heureuse découverte. Paris, 25 Avril 1862. Cure N» 98,714 Depuis des anuées. je souffrais de manque d'appétit mauvaise digestion, affections du cœur, des reins, de la vessie, iritqtion nerveuse et mélancolie; toits ces maux ont disparu sous PVgpreuse vinfluepçe it votre 'divine Revalenta. a.ïoa PsTCLe*,'ïnstituieur, Eynanças (HatiW^lHbnne). l'ftun sa. i u um I tustiiiHyui^ a uruuuyua (uumi Cure N' l'50^T44 Cette, 2 Jaiivjgr,.189§» KILOGRAMMES - Revalenta m'a empêché de mourir, depuis dix-huit mefa j.c't&la. seule chose que ^ie puisse digérer. -H. Gsfhno. Curé-doyen de Cette (Hérault). ,6 dans les Iocaux>vr_^^0 g3,47g M. lecuréComparet, 'aé Vi*-huit ans de dvs- îlslinn mu cpiiIp. I x- «iir.li>w de souffrances de l'estomac, des nerfs^ fai nes. -a y'eflue.'â v:.'.3'Je. sans jamais,-*1,. Drix en médecines et fi e« heu stitut i\ itûvc Magnétique ,r»nr"cogj)OXl- I fras'r"'lîie' d< DQUgbt. a%nv SOUS echevij

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 3