Causerie. Congrès Wallon. Le temps. Conseil communal d^Ypres. IL Di \itant /i donneraient un tanlièine de leurs appointe ments au profit de ceux de leurs collègues que la persécution cléricale a jetés sur le pavé et réduits la misère. La presse cléricale prétend que si les institu teurs privés de leur emploi, il y a sept ans, n'ont pas trouvé de moyens d'existence, c'est qu'ils n'ont pas cherché. Un des orateurs a répondu cette assertion en produisant les preuves qu'un de ces institu teurs avait adressé, depuis celle epoque, quatre- vingts demandes d'emplois, sans avoir reçu une seule réponse favorable. ailgUo L'augmentation du contingent. Le Journal de Mons publie ce matin la dé pèche de Bruxelles que voici Une grosse nouvelle, que nous pouvons affirmer comme provenant de source certaine A la rentrée des Chambres, M. Beernaert, chef du cabinet, déposera un projet de loi tendant porter le contingent annuel de larmee 18,000 hommes et créer une réserve. Le ministère est d'accord pour soutenir ce projet important. S il le faut, M. Beernaert posera la question de cabinet. Il se dit certain de rencontrer la majorité par l'impossibilité où seraient en ce moment les dissidents du parti conservateur de former un ministère, dans le cas où celui existant serait renversé Ce serait donc si cette nouvelle est exacte le Roi qui l'aurait emporté dans le différend survenu avec le ministère, différend que l'Eco nomie a été la première annoncer. L'Association de la Presse belge a tenu Di manche malin, Bruxelles, sous la présidence de M. A. Goemaere, une assemblée générale au cours de laquelle a clé adopté, I unanimité, le texte de la pétition suivante, adresser aux Chambres législatives Les membres de l'Association de la Presse belge, réunis en assemblée générale, et repré sentant quatre-vingts organes de toutes les opi nions, demandent aux membres de la Chambre et du Sénat de donner satisfaction, avant la fin de la présente législature, des revendications réitérées en faveur de la suppression de la taxe des journaux, qui constitue le plus injustifiable, le plus abusif des impôts, et une contradiction permanente avec les principes sur lesquels est fonde le régime de la presse en Belgique. Chambre des Représentants. SÉANCE DES CALANDES GRECQUES. L'accord préalable. Srie... Nous sommes tous d'accord, je pense, lessieursY que sans accord, il n'y a pas d'accord possible et quef, d'autre part, il n'y a pas de re vision possible sans! accord. chemin du pouvoir, n'est-ce pas? Jamais de la vie La Chambre, considérant que l'accord s'est établi sur l'impossibilité de s'accorder, passe l'ordre du jour. L'ordre du jour est adopté l'unanimité des voix sauf celle du Pays, qui ne fait pas, d'ailleurs, partie de la Chambre. Petrcs. L'énorme accroissement de la population des villes est une des caractéristiques de ce siècle. En Angleterre, plus du quart de la population est massé dans des villes de plus de 100,000 ha bitants Aussi, les chiffres que nous avons appris l'école sont-ils aujourd'hui tout fait erronés et devons-nous renouveler ce sujet tout l'ameu blement de notre cerveau. Savez-vous qu'à l'heure actuelle il y a quinze villes dont la population dépasse le million et soupçonnez-vous leurs noms Ne vous hâtez pas de répondre oui vous vous illusionneriez pro bablement. Chacun sait que Londres est la plus grande ville du monde. Si la vieille Cité de Londres n'a plus que 38,000 habitants, la ville soumise la j uridiction du nouveau corps municipalle Coun- ty Council, en compte 4,231,000 et l'aggloméra tion entière, la Greater London, en a 5,633,000, presque autant que la Belgique. Paris, qui n'a que 2,345,000 habitants, est donc distancé de loiu. Mais Paris est dépassé aussi par une autre métropole anglo-saxonne, l'agglomération Newyorkaise, car si New-York même n'a que 1,627,000 habitants, elle ne fait qu'une en réalité avec la ville immense qui s'é tend sur l'autre rive du Hudson, Brooklyn, qui en compte 931,000. ensemble elles ont donc 200,000 habitants de plus que Paris. Berlin occupe la quatrième place. La popula tion y a cru dans des proportions formidables elle est maintenant de 1,579 000 habitants, aux quels il faut ajouter les 77, 000 du faubourg in- dustrielde Charlottenbourg. Sinon, Berlin serait dépassé par les deux métropoles chinoises, Pé- king et Canton, qui ont chacune 1,600,000 habi tants. La septième place revient une ville japonaise Tokio, qui a 1, 390. 000 habitants, tandis que Vienne atteint seulement 1,365,000. La secondé ville des Etats-Unis, Chicago, en a 1,100,000 la troisième, PîîïTi^phie, 1,040,000 Sl-Péters- bourg atteint tout juste un million et a pour égales quatre villes chinoises qui répondent aux noms harmonieu^ de Siangt'an TsouangticViçou, Singan et Tchoutèheou. qTlïfi Parmi les villes j qui approchent le milliol J sont encore des villes chinoises qui tienne: i tête Tiensin (95|),000). Hankoon (800,00 A .avant la guerrejkes Taïpings, cette métrope jg était la plus] deux fa\ second ordre, ayant plus d'un demi-million d'ha bitants Hambourg (569,000), Buenos-Ayres (561,000), Glasgow(528,000), Liverpool (518,000), Manchester, (505,000), Naples (512,000). Rio-de-Janeiro, Baltimore et Nanking attei gnent juste le demi-million et l'agglomération bruxelloise ne l'atteint pas. En ajoutant Bruxelles les faubourgs, qui font réellement partie de la ville, on n'obtient qu'un total de 482,000 habitants, qui nous donne seulement la trente-troisième place parmi les grandes villes. Les rivales de Bruxelles, villes de plus de 400,000 habitants, en marche vers le demi- million, sont nombreuses. Celle qui nous suit de plus près est une ville japonaise, Osaka, avec 476,000 habitants Madrid en a 472,000, Buda- pesth 463,000, Varsovie 456,000, Mexico 451,000, Saint-Louis (Etats-Unis) et Madras (Inde) en ont chacune 450,000, Melbourne (Australie) 445,000, Birmingham 429,000, Rome 423,000, Boston 418,000, Amsterdam 417,000, Milan 407,000 et Lyon 402,000. A ces 47 grandes villes, il faut encore ajouter celles qui ont plus de 300,000 habitants et dont la plupart sont en voie de croissance rapide. Elles sont au nombre de 16 c'est d'abord dans l'Inde, Haïderabad (393,000), en Australie Syd ney (386,000), en Chine Changhaï (380,000), en France Marseille (376,000), en Egypte le Caire et en Danemark Copenhague (375,000), en Angle terre Leeds (367,000), Dublin (353,000), Shef- field (324,900), cette dernière dépassée par deux villes allemandes, Munich (349,000) et Breslau (335,000) aux Etats-Unis San Francisco (320,000) et Cincinnati (306,000), en Autriche Prague (314,000), en Italie Turin (305,000), en Russie Odessa (304,000). Après ces 63 villes de plus de 300,000 habi tants, il y en a encore 43 qui en ont plus de 200,000 et 115 qui en ont de 100,000 200,000. Mais l'énumération en serait beaucoup trop longue et d'ailleurs ce ne sont plus que des villes de moyenne grandeur, comparées aux énormes agglomérations que nous venons d'énu- mérer. La seconde session du Congrès Wallon se tien dra Namur, en dehors de toute idée politique, les 25 et 26 Décembre 1891. La Société de Mon- crabeau réserve aux congressistes d'agréables surprises. Envoyer les adhésions des Sociétés ou des Wallons affiliés des cercles au président M. E. Termonia, avocat, 112, boulevard du Nord, Bruxelles. (Cela n'impose aucune cotisation). Pour paraître prochainement, le compte-rendu analytique du Congrès wallon de 1890. Le New-York Heraldtoujours réconfortant et gracieux dans ses prédictions météorologiques, a l'honneur de nous annoncer que le mois de Novembre sera pluvieux et agrémenté de tem pêtes variées et d'ouragans de tout premier choix. M. Dumortier-Leuridan, de Comines, est au torisé, sous certaines conditions, établir une brasserie en cette commune, rue de Wervicq. Séance publique du 7 Novembre 1891, 5 heures du soir. "■•/"I ^ge communal budget pour 1892. POl rrfoyenne budget pour 1892. Les RATS, tt procès-verbal de vente d'arbres. Il llotion d'un égoût, rue des Aveugles. 24 fleures, sans daiig. <je subside de la'i Société De mestiques. 1 lix du paquet: lommunale règlem- change- ^SfiineA France. Pl'~ M. le Président. La séance est ouverte. Nous avons comme premier objet l'ordre du jour, la question de la revision de l'article 47 de la Constitution. M. Janson. Enfin M. le Président. Pas d'interruption, je vous De toutes parts. jOui oui Très bien M. le PrésidentNous sommes donc d'ac- estai.. Trois propositions sont parvenues au A V ni. I «.première propose comme base du de vÊ-^age l'occupation; la seconde, 1 A>ut ce qui cè'ûcerne l'art deiwû^éclame le suffraf 'A premiers et troisièn^^HH^fthjuèlle de ces tr chaque moisT^ÉÉ^^^^^^Eil de vous me' jusqu'à Voix nombreuses (adroite). Jamais Jamais M. Janson. 11 ne reste donc plus, pour réali ser l'accord, que le suffrage universel... M. Eeman. Qui permettrait au parti radical de s'emparer du pouvoir. Jamais de la vie Voix nombreuses droite et gauche). Ja mais Jamais iMle Président. Si j'ai bien saisi l'ensemble de la discussion, nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'un accord, mais nous constations en même temps que cet accord nécessaire est impossible. De toutes parts. Oui oui C'est cela M. le Président. Il serait cependant émi nemment désirable que nous pussions nous met tre d'accord sur une résolution quelconque. Si vous voulez bien le permettre, je vous propose rai l'ordre du jour suivant De toutes parts. Oui oui Très bien Les grandes villes du monde. Communiqué jr ORDRE DU JOUR fit L| Communications. Destruction garade de subside du Willems-Fonds. Envoi franco doa*.i jioste adressé H. PIGOAJjf' «■très.

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2