51e ANNÉE.
12 Novembre 1891
JOURNAL D'YPRES ET DE "L'ARRONDISSEMENT, y
Conseil communal d'Ypres.
l\° 91. Jeudi,
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
Séance publique du 7 Novembre 1891.
Lit séance est ouverte 5 h. 10.
Sont présents MM. Surmont, Président
Colaert, Berghman, de Stuers, Brunfaut, Gravet,
Vermeulen, Poupart, Van Eeckhout, Breyne,
Struye, Iweins, Boone, Begerem, Biebuyck,
Conseillers.
M. Gorrissen, Secrétaire.
Communications
Budget de l'église S' Pierre avis favorable.
M. le Président trouve qu'il y a des dépenses
plus urgentes faire et qu'il y a lieu de remet
tre la décoration des Halles.
E eut-être mieux achever d'abord la salle Del-
eke.
M. le Gouverneur de la province a fait parve
nir une invitation ayant le même objet.
Le Conseil se rendra en corps la cérémonie.
Collège communal budget pour 1892.
Adopté.
Ecole moyenne: budget pour 1892.Adopté.
Hospices civils procès-verbal de vente d'ar
bres. Avis favorable.
Construction d'un égout rue des Aveugles.
'Yperlée. La depense
Demande dè'subs^àe^^Wiltemsj&nds.
tiques flamand^ et jjjlpulaires.
Î)lus que les joueurs de cartes, les pêcheurs la
igne, etc.
^^ri^^sè^ait valoi'r^comm^^LÎrecteur d'une
troupe ,ae comédie composée dâps sa Jonge
Wachfv» et où on n'a besoin d'Aucun subside.
Doute cent cinquante membres et leur famille
assoient chaque soirée.
VanAcMfaut^grettela comparaison faite
une Mcieté n'admettant que ses membres
îe société qui conserve une partie de la .salle
T public.
rei
Votent contre: MM. Surmont, Colaert, Bergh-
man, Breyne, Struye, Iweins, Boone, Begerem,
Biebuyck.
Votent en faveur MM. Brunfaut, Gravet,
Verméulen, Poupart et Van Eeckhout. (Hilarité
du Collège.)
Musique communale règlement change
ment de rédaction.
La discussion entre MM. Brunfaut et Colaert
s'anime progressivement.
Eossible qu'il s'agissait du service de trois,
cures et pas de suppléments de service.
Fondation Caestryck remise la fabrique de
l'église S1 Nicolas. - r
CàSt&htfbçd %#ylan8 lêftemps la fabri
que de S1 Nicolas jouissait du revènu de la fon
dation Caestryck pour faire des distributions
aux pauvres fréquentant le catéchisme. Depuis
sous M. Heyvaert, le droit de faire des distrib'*
tions aux pauvres avait été reconnu exclusif
ment aux administrations charit^y^^JLe
reau de Bienfaisance torfjj
venus. La fabrique der—
droits et récupéré)- j
çues, d'après elje_;j
sance.
LE PROGRES
vires acquirit ecnoo.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00,
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout-ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Bqjirre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
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Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le resUnt de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
ei rue de l'Enseignement, Bruxelles.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
M. Vinck concernant la décoration de l'étage
des Halles. Le coût s'élèverait 80,000 francs.
M. Brunfaut demande s'il s'agit de la partie
nord, salle des distributions des prix. Il vaudrait
M. de Stuers croit qu'il y a lieu de conserver
la lettre de M. Vinck et de l'annexer au dossier
relatif la décoration des Halles.
M. le Président communique l'invitation adres
sée par M. le Doyen au Conseil communal, pour
1 e Te Deum du 15 Novembre prochain, fête pa
tronale de Sa Majesté Léopold II.
M. le Bourgmestre fait ressortir la nécessité de
la construction d'un égout rue des Aveugles.
M. Vermeulen désire savoir si la question de
l'égout de la rue du Passage est abandonnée.
M. le Bourgmestre répond que des études nou
velles doivent être faites cause du danger qu'il
peut résulter des creusements dans une rue aussi
étroite.
M. le Bourgmestre propose de discuter* en
même temps les trois demandes de subside
émanant du \Villems-Fonds, du Davids-Fonds
et de la Société dramatique de Vlaamsche
Ster.
M. de Stuers désire que le subside de la
Vlaamsche Ster soit examiné part. CfÉte
société est d'un tout autre genre que fes défcx
autres. Elle n'a adcune couleur politique jst
s'occupe uniqueqjentde représentations dranja-
MM. Bruiifa.%t et
même temps 'r subsidi
Ster comme I jociété don*
tions populaire!! La ville
françaises vénal
raison faut-il s'j
au théâtr
et 1^ pet
hout réclament en
ar la fc Vlaamsche
Àles' représenta-
iiie les troupes
plus forte
Lcri-
M. le Président croit que la Vlaamsche Ster»
pourrait se contenter de la salle, feu et lumière.
M. Van Eeckhout sait d'expérience personnelle
ce que coûtent les représentations flamandes
et sans subside la société ne peut continuer ses
saisons théâtrales.
M. Colaert trouve que les sociétés particulières
d'agrément doivent se suffire. Au reste le subside
accordé la Vlaamsche Ster a été refusé
une autre société dramatique.de la ville.
M. Van Eeckhout a connu dans le temps une
société dramatique De kunst is ons vermaak
qui recevait un subside de la ville comme et en
même temps que la Vlaamsche Ster.
M. de Stuers demande la remise du vote du
subside la Vlaamsche Ster.
MM. Brunfaut et Van Eeckhout font ressortir
que le temps presse :*la saison avance les re
présentations doivent être préparées les actri
ces engagées, etc.
M. Vermeulen réclame le subside pour le Wil-
lems-Fonds. Cette société s'occupe de l'instruc
tion populaire par des conférences, l'érection de
bibliothèques, etc. Les sociétés de ce genre, sur
tout la veille du remaniement de notre système
électoral, méritent d'être encouragées, beaucoup
M. Colaert reste opposé tout subside donné
des sociétés particulières. Il croit qu'il faut
écarter le Willems-Fonds comme les autres et
d'autant plus qu'une demande de subside du
Davids-Fonds a été rejetée précédemment.
M. Vermeulen et d'autres le Davids-Fonds n'a
jamais postulé de subside.
M. Vermeillen. Si le Davids-Fonds avait pré
tendu un subside, j'aurais fait bon accueil sa
demande.
M. Colaert a l'air d'en douter.
M. Brunfaut revient au parallèle qu'il a établi
entre les sociétés dramatiques flamandes, com
posées de personnes de la ville et jouant pour le
petit bourgeois et l'ouvrier les "troupes fran
çaises venant de l'étranger étalonnant aes spec
tacles pour une autre catégorie de-personnes.
M. Colaert propose de retirer £ous lésjs
pour théâtres.'.
'M. Brunfaut "n'admet pEto-^sette manière de
vo\r. Il n'y a pas trop de distractions Ypres,
surtout quand, on considère a-n'Ynrea paL. nne
le PrèC.13'Wr^'f^se du votepour
'bideini- fci
M. Colaert propose quelques changements de
rédaction au règlement de la musique commu
nale et notamment de relever fr. 1-50 le service
de trois heures au lieu de 1 fr.
M. de Stuers croit utile d'examiner fond ces
modifications. A peine le règlement est-il voté,
il faut déjà en remanier le texte.
if. Brunfaut trouve étonnant que M. Colaert
propose de revenir au taux d'un franc cinquante
pour un service de trois heures. L'honorable
échevin trouvait jadis que les Pompiers étaient
trop grassement payés.
M. Colaert (bondissant) dément d'une façon
énergique ce que lui impute M. Brunfaut,
M. Brunfaut maintient avec insistance.
M. Colaert dément de nouveau et se base sur
ses souvenirs encore bien exacts.
M. Brunfaut a la mémoire également fidèle.
Malheureusement il était seul avec M. Colaert
dans le cabinet du Bourgmestre, quand cet
échevin lui disait que les Pompiers étaient trop
payés et qu'à son avis il faudrait leur octroyer
un traitement annuel.
M. le Bourgmestre tâche d'apaiser le différend
en expliquant que dans l'idée de M. Colaert il
s'agissait de services dépassant les trois heures.
M. Brunfaut maintient que de la façon dont
s'exprimait M. Colaert il n'y avait pas de doute
M. Colaert oppose de nouvelles dénégations.
M. Brunfaut demandera. Coï&ert des ex-
.jfiicqticfns àprtjgd^ ^p^g^p(-3fcuits dans le pu-
M.'le Bourgmestre fera évacuer^kr salle si des
manifestations se reproduisent. ®*ût.qtie la loi
■soitrespectée. 'A»