Chronique locale. Un aveu. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS Pompiers. Vandenpeereboom. Conséquent avec vous-mê mes, vous devriez proposer le rétablissement de l'ancien chiôre. Si vous ne le faites pas, je suis en droit de dire, que vous n'êtes pas logique. Vous inscrivez dans votre budget de 1892 le produit de l'assurance des bâtiments incendiés. Vous ne portez en contre partie que fr. 3,500 et fr. 2,500 pour reconstructions partielles de ma gasins et de l'Académie. Vous devez tout rem ployer, d'après votre système et d'après la loi. Remployez donc, proposez une délibération spéciale, ou bien, encore une fois, nous vous dirons, que puisque vous faites comme vos pré décesseurs, vous n'avez critiqué ceux-ci, que par esprit de parti. M. le Bourgmestre prétend dans son rapport déjà cité, que le budget de 1891 est en déficit de fr. 48,300-00 et ajoutant cette somme celle de fr. 27,656-45 il en conclut que le découvert est do 75,956-45 Dans les discussions qui ont suivi le dépôt du compte, il a dit que la situation financière de la ville est déplorable, que la caisse est vide, qu'il n'y a plus de fonds roulant, et dans ce but il nous fait voter l'émission de fr. 50,000 de bons de caisse Il y a de cela 7 mois. Pas un bon de caisse n'a été émi3. Quand, il y a trois mois, j'ai demandé M. le Bourgmestre comment on pou vait faire face aux dépenses de l'administration, il m'a répondu nous vivons sur le produit des marchés. La vérité est, Messieurs, que nous vivons sur les excédents des exercices antérieurs et notamment sur le boni du compte de 1890, c'est-à-dire, plus de 50,000 fr. Ce sont ces 50,000 fr. (le boni, en bel et bon argent, que vous avez trouvé dans la caisse au moment où vous êtes arrivé l'Hôtel-de-Ville, qui vous per mettent de vivre maintenant et qui vous ont per mis, entr'autres, de payer, pour ne citer que celles-là, les grosses dépenses de la visite offi cielle du Gouverneur. Voilà la vérité La situation financière de la ville était bonne Îuand vous êtes arrivé Elle est restée bonne. ia façon dont vous établissez votre budget le prouve surabondamment. En effet, l'exercice ordinaire clôture par un excédent de 12,000 fr. des recettes sur les dépenses, absolument com me sous l'ancienne administration, et cela mal gré le dégrèvement partiel de la taxe d'abattage (fr. 3,000 environ). Je termine, Messieurs, en déclarant que je donnerai mon approbation au budget. Je ne for mulerai de réserves expresses et formelles que sur deux points la question de l'allocation d'un subside de fr. 500 l'école S4 Louis de Gon- zague, au sujet de laquelle je me suis expliqué dans la dernière séance et la question du subside proposé par le Kalholieke Ziekentroost. Je suis grand partisan des sociétés de secours- mutuels, et j'ai toujours voté de tout cœur, le subside accordé la Société des anciens élèves de l'école communale, reconnue par le gouver nement, mais il y a pour cette circonstance, qu'elle nous soumet annuellement ses comptes, nous voyons ainsi ce qui s'y passe et l'usage qui est fait de nos subsides. Il en serait tout autrement pour le Katholieke. Ziekentroostqui est peut-être une excellente in stitution, mais dont nous ne connaissons absolu ment rien, si ce n'est le nom et qui a d'ailleurs l'inconvénient d'être une société politique son nom l'indique. A part ces deux points donc, je donnerai un vote approbatif au budget de 1892, et je sou haite la nouvelle administration, de gérer les finances de la ville avec autant de sagesse, de prudence et d'économie que sa devancière. La séance continue, la majorité se remettant avec peine de la douche qui vient de lui être ad ministrée d'une façon tout-à-fait inattendue. Il y aura demain, 10 Janvier, TROIS MOIS que les officiers des Pompiers ont envoyé leur démission au Roi. Il nous semble que c'est abu ser par trop de la bonté et de la complaisance de ces Messieurs. Un incendie viendrait se décla rer, ils doivent marcher et faire les manœuvres avec une petite poignée d'hommes. Les nou veaux officiers brûlent du désir de porter le cas- ue, pourquoi ne pas les satisfaire tout de suite? ntre compères cela se fait. S Dans la séance du Conseil communal du 2 Jan vier dernier, M. le Bourgmestre Surmont a reconnu qu'il s'était trompé, lorsqu'il a parlé dans son rapport des imprimeurs libéraux. Il dit qu'il a considéré les prix au mille, tandis qu'en réalité ils n'étaient établis que par cent. Faut-il six mois pour trouver et reconnaître cette erreur Mais cela ne suffit pas, le rapport a été tiré mille exemplaires et il a été colporté de maison en maison le Bourgmestre Surmont fera-t-il aussi imprimer mille rétractations et fera-t-il connaître au public que les imprimeurs libé raux sont des honnêtes gens et que lui est un étourdi, ou bien sera-t-on forcé de l'y contraindre Demain, Dimanche, la Société des Anciens Pompiers donnera son premier concert. Il n'y a pas deux mois que M. P. Deliège dirige la musi que, et déjà il est parvenu organiser un Concert que les vrais amateurs apprécieront. Tous les libéraux de la ville s'intéressent la Société et voient avec bonheur les progrès qu'elle fait. Malgré les criailleries du Journal d'Fpres et les démarches et les menaces de ses chefs, l'enfant mort-née (comme il l'appelait)se porte souhait; elle a près de 400 pères et mères qui veillent sur elle et qui lui donneront tous les soins nécessai res pour qu'elle puisse atteindre une grande vieillesse. Concert du 10 Janvier 1892. PROGRAMME. lre Partie. 2) Le Conquérantouverture, 3) Princesse Henriette, Gavotte, J. 4) Les Mousquetaires au couvent, fantaisie, 5) La jolie Hongroisevalse, 2me Partie. 1) Le Denier Laïque, marche militaire, Eug. 2) Le Brasseur de Près ton, fan taisie, 3) Aline, mazurka, 4) Le Grand Mogol, fantaisie, 5) A vos souhaits polka, A. Govaert. Steenebrugen. Ls Varney. E. Fischer. Van Elslande. Adam. P. Deliège. Audran. Nous sommes même de pouvoir donner au jourd'hui le Cadtre des sous-officiers et brigadiers du nouveau corps catholique des Pompiers. de l'ancien corps, a tourné casaque parce que ses officiers n'avaient pas jugé bon de le nommer sous-officier et a donné sa démission. Aurait voulu devenir commandant des pompiers vu sa haute intelligence et sa compétence, la rumeur publique le désignait déjà comme tel. Nos maî tres ont préféré un autre aigle. Jeudi, 14 Janvier 1892, conférence donnée par M. Liebaert, professeur au Collège communal, 6 1/2 heures du soir, en la Salle de Spectacle (Place Vandenpeereboom). LES MORES EN ESPAGNE Etude d'art et d'histoire. P.S. Des mesures seront prises pour que la salle soit convenablement chauffée. Toute pereonne étrangère la SoolôiA paye un droit d'entrée de70 centimes. Sont nommés membres militaires du conseil de revision dans la Flandre occidentale, pour l'an née 1892, les officiers ci-après désignés Membres effectifs le lieutenant-colonel Wol- ters, du 4e régiment de ligne le major Stevens, du 3e régiment de lanciers, et le capitaine com mandant Warnez, du 4e régiment de ligne. Membres suppléants le lieutenant-colonel Vanvinkeroy, du 3e régiment de lanciers les ca pitaines commandants Hanff, du 4e régiment de ligne, et Bricoux, du 3e régiment de lanciers. La démission du grade et de l'emploi qu'il oc cupe dans l'armée, offerte par le sous-lieutenant du 2e régiment d'artillerie t'Serstevens,détaché l'école d'équitation,est acceptée. Denier des Écoles Laïques. Théâtre Royal de TAlcazar. La direction de l'Alcazar s'étant vue forcée à- son grand regret de remetre pour des causes de- force majeure l'intercalation des scènes nouvel les dans Bruxelles Fin-de-Siècle. (La suite au prochain numéro.) DE LA VILLE D'VPRES. 1) Allegro militaire, sous-officiers. Bras Louiscouvreur, marchand, rue au Beur re, 68. Etait brigadier dans l'ancien corps. Vandemoorlel Henrimenuisier, marchand, rue du temple, 19.Etait simple pompier dans l'ancien corps. Credis Amand, couvreur, rue longue de Thou- rout, 9. Etait brigadier dans l'ancien corps. Verstrade Isidoremaçon, rue longue du Ma rais, 5. Etait brigadier dans l'ancien corps. Le lr Juillet 1891. lors de l'incendie de l'Académie, n'a pas, paraît-il, entendu le tocsin. Delhoor Hectorpoëlier, rue courte du Marais, 12. Didier Edouard(blikke Warden), ferblantier, rue du Corbeau, 12. Haumspie Prospermenuisier, rue Neuve S1 Martin, 42. sous-officier de la réserve. Dupont Louis, 62 ans, cneur public, afficheur, ancien libéral, rue des Chiens, 42. A fait partie Observations Depuis quand des vieillards sont- ils admis directement dans la réserve, sans avoir passé par le service actif brigadiers. Verbehe Arthur, couvreur, rue Basse. Etait sim ple pompier dans l'ancien corps. Gheysen-Santymenuisier, rue longue de Thou- rout. Dewacliter Pierre, maçon, rue Carton, 35. Etait simple pompier dans l'ancien corps. Vancappel Louis, maçon, rue au Beurre, 76. Casier Pierremarbrier chez son uoua~li<mte nant Angloo Gustave, rue longue du Marais. Casier Pierremarchand, rue S'-Nicolas, 8. Vanassche Jules, maçon, Hoornwerk, porte de Menin, était simple pompier dans l'ancien corps. N. B. Quelles places donnera-t-on au sieur Brouwers, au Dobbel Rosten, au neuze Coppin, Pirote Wallaert, au Pulle, etc. Nos maîtres ne peuvent pas oublier que la vertu doit tou jours être récompensée. Société pour la propagation de l'enseignement par l'aspect. sujet Pour le Comité Eug. VEULEMANS. Conseils de revision. ARMEE. Liste précédente, fr. 67,645-84 Un ange battu et content, 0-65 Collecte 4,22 2,41 1-81 Collecte au Wilietns-Fonds l'occasion de la fête de Noël, 7-60 Boîte du Saumon, 29-20 Boîte de l'Éperon, 15-80 Boîte du Lion Noir, 15-00 Collecte au Sultan, 4-87 La revanche d'un ange, 0-70 Total fr. 67,753-44 Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 63,714-86 Reste en caisse fr. 4,038-58

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 2