THE CHA État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. de signaler la édiles actuels, ont pris exem- ont cherché Non, répond ingénument notre Mayeur. Ces 7> bons de caisse, je n'en ai pas eu besoin. Nous avons vécu des recettes du marché. Passe pour les recettes du marché. A quoi ser virait donc le marché, si on ne pouvait en em ployer la recette Est-ce que jamais quelqu'un a' cru qu'on allait l'embaumer Le fait est qu'on n'a pas eu besoin de créer des bons de caisse. Ce cri d'alarme n'était donc qu'un trompe-l'œil, un piège tendu la crédu lité publique 6° Et que veut prouver le Bourgmestre quand il dit qu'il y a eu un moment que la vérification de la caisse communale accusait une somme de 400 700 fr. et qu'aujourd'hui, au moment où il parlait, il y avait 40,000 fr. Sont-ce des malheureux qui, en quelques jours, peuvent monter de 700 francs 40,000 fr.? On descendrait plus bas ou on remonterait plus haut, tant que les affaires ne sont pas en souf france, y a-t-il lieu de se ronger les ongles Tous ces détails sont mesquins et l'esprit s'é largira, il faut l'espérer, avec le frottement aux affaires. Nous pourrions étendre cet examen, mais ceci Suffit pour le moment en attendant nous ne pouvons nous empêcher façon d'administrer de nos Jusqu'ici qu'ont-ils fait? Ils t)le sur leurs prédécesseurs, es imiter, y sont parvenus dans une certaine esure. C'est la suite qu'il faudra voir, car il est si facile de ne pas trop mal faire quand cela ne dure pas trop longtemps. On a vu des nageurs entrer dens l'eau, y faire quelques brassées élé gantes, avec toutes les apparences d'une habileté onsommée et faire tout d'un coup le plongeon, ,.lors qu'on s'y attendait le moins. C'est la fin qu'il faut voir. Qui vivra verra. Ce qui console c'est que, poussé un peu vive ment, par la note qu'il venait d'entendre lire, M. Surmont reconnaît que les charges en ville ne sont pas lourdes. C'est quelque chose, c'est même beaucoup. Nous prenons acte de cette déclaration émanant d'un homme qui n'a pas toujours rendu ses prédécesseurs toute la justice qui leur revenait. C'est un hommage que nous enregistrons avec fierté. Si avec des contributions modestes les libéraux depuis 1840 jusqu'en 1890 ont pu faire toutes les belles et bonnes choses qu'on constate tous les jours, c'est qu'ils n'ont pas dormi sur leurs lauriers et que, sans avoir le don de tirer un monde du néant, ils ont eu au moins le talent de faire beaucoup avec peu. Cela n'est pas don né au premier venu et nous craignons beaucoup qu'il n'en soit pas de même avec ceux qui se pa vanent, en arrivant, comme s'ils étaient munis de la boîte de Pandore. Ce qui nous autorise exprimer cette crainte, c'est quand M. Surmont, mettant en parallèle la ville d'Ypres, où les contributions sont si basses, et les villes de Roulers, de Bruges et Courtrai toutes villes administrées cléricalement où l'on paie sensiblement plus qu'ici, il attribqe la surcharge de ces villes l'extension de leur com merce et de leur industrie. Ici Ypres, dit-il, qu'avons-nous L'industrie est très restreinte, le commerce n'a guère d'étendue. D'où il faut conclure avec M Surmont que moins l'industrie est restreinte, plus le commer ce est étendue, plus les charges des contribua bles sont lourdes. Or, M. Surmont et ses amis nous promettent plus d'industrie et plus de commerce, donc une augmentation de contributions. Merci, merci, M. le Bourgmestre. Au lieu de voir grossir leurs billets de contri butions, il y a plus d'un bon citoyen qui préfé rera voir augmenter les excédents des comptes de la ville encore ces excédents ne dussent-ils rester que ce qu'ils sont actuellement, ce sera déjà très bien. Appliquez-vous-y, M. le Bourg mestre, et nous parlerons des fumées et des fa briques plus tard. P.S. On me souffle l'oreille que vous ne parlez comme ça des fabriques que pour que les bons Yprois en prennent un dégoût et que vous ne voudriez les en dégoûter que parce que vous n'avez pas leur en donner. Moi, je n'en sais rien. Le froid qui sévit ces derniers jours avec une intensité peu commune nous porte appeler l'attention de qui de droit sur une situation faite toute une catégorie de personnes qu'il nous a été donné de voir transies, alors qu'il serait si facile d'y porter rapidement et efficacement re mède. Nous voulons parler des personnes appe lées témoigner en justice et qui sont obligées de se faire gêler dans la salle des Pas-Peijdus, des heures et des heures durant, jusqu'à ce que leur tour de déposer soit arrivé, s'il arrive, car cela n'est pas toujours certain, le jour même. N'est-il pas, en effet, étonnant que des person nes appelées en justice pour servir l'État, négli geant leurs intérêts pour se sacrifier un service public souvent désagréable, soient encore, pour comble de désagrément, exposées y perdre la santé Il n'est que trop vrai que notre sàlle des Pas Perdus est un enfer dans les mauvais temps et que bien des accidents doivent lui être attri bués. Pourquoi ne pas chauffer cette galère rhu matismes et rhumes Cela coûterait-il si cher? Un poêle, une fois acheté, et 100 francs de char bon par an, cela serait-il une ruine Et l'on ces serait de grelotter, de gémir et de souffrir. Qu'on ne parle pas de la porte du portail. Le Eortail est une amélioration, mais bien légère. a porte extérieure étant toujours ouverte, et jamais on ne parviendra la tenir fermée, que peut la porte intérieure qui s'ouvre toute mi nute Le vent s'y engouffre, le froid y règne l'état permanent et rien pour neutraliser dans une certaine mesure, les inconvénients d'une disposition dont tout le monde souffre et qu'il est inhumain de tolérer. Les témoins ont droit plus d'égards. En attendant que nos édiles élèvent leur nou veau Palais de Justice, qu'ils promettent avec beaucoup d'autres choses, qu'au moins il soit mis un terme un état de choses qui révolte et est d'autant plus cruel qu'il est plus facile d'y obvier. La dépense, nous le savons, incombe la Pro vince, mais la Province et nos maitres cela fait-il deux Société de Gardes Civiques d'Ypres. Tir du Jeudi 14 Janvier 1892. Butaye, Arthur, 20 20 25 25 25 115 Froidure, Robert, 20 25 25 20 25 115 Boedt, Léon, 20 25 25 20 25 115 Vandermeersch, E., 15 20 25 25 25 110 Justice, Jean, 20 25 20 20 25 110 Vandevyver, Arthur, 20 20 25 25 20 110 Minnekeer, Ange, 20 25 20 25 20 110 Masscheleyn, Alph., 25 20 20 25 20 110 Vermeulen, Henri, 20 25 25 20 20 110 Deweerdt, Charles, 25 20 25 20 20 110 Théâtre Royal de l'AIcazar. Les nouvelles scènes de Bruxelles Fin-de-Siècle obtiennent un succès fou l'AIcazar Royal de Bruxelles, où la revue de Malpertuis se prépare doubler gaillardement, rajeunie par des at tractions récentes, le cap de la centième. Le duo des cochers protestant contre le funi culaire, le duo gracieux des chats, les scènes inénarrables des journaux prohibés, du S1 Nico las Fin de-Siècle, des saisies, de la revision con stitutionnelle et la parodie follement gaie du Rêve, font chaque soir rire aux larmes, quand elles ne soulèvent pas des tempêtes d'applaudis sements. Dimanche, 2 heures, matinée. Le soir, 92rae représentation. INJECTION PEYRARD, Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe. L'injection Peyrard est la seule au monde ne contenant aucun principe toxique ni caustique, guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap port Plusieurs médecins d'Alger ont essayé VInjection Peyrard sur 232 Arabes atteints d'é coulements récents ou chroniques, dont 80 mala des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de 4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231 guérisons radicales après 6 8 jours de traite ment. Deuxième essai fait sur Ï81 Européens a donné' 181 guérisons. Ont constaté l'excellence les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc. Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi- tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies. Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord, 1 Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont, de la Cour. ILe plus agréable Le meilleur Purgatif Yerhaeghe, Louis, commissionnaite et Landts- heere, Eudoxie, dentellière. Vandaele, Virginie, 77 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Hillewaere, Horten- se, 64 ans, journalière, épouse de Brunon Bouc- kenooghe, rue de Menin. Decock, Clémence, 74 ans, dentellière, veuve de Léopold Watteeu, rue de Menin. Alostery, Cathérine, 68 ans, sans profession, veuve de "Winoc Comyn, rue de Weninck. Soetaert, Édouard, 55 ans, scieur de long, époux de Marie Werbrouck, rue des Roses Verhackx, Suzanne, 66 ans, boutiquiè- re, veuve de Pierre Monstrul, rue Courte du Marais. Viane, Mélanie, 83 ans, sans profes sion, veuve de Charles Oinmeslagh, rue de Menin. Spinnewyn, Amand. 66 ans, mar chand, époux de Reine Vandarame, Marché au Bétail. Degroote, Désiré, 87 ans, capitaine pensionné, époux d'Anne Hannefstingels, Cloître S'-Martin. Nous engageons nos lecteurs lire le supplément que nous publions la 5e page. cible ordinaire. Lorsqu'on avance un fait scientifique, il est bon de mettre les hommes de l'art même de le juger. C'est ce qu'à très bien compris le Dr Brosvn, de Londres, quant son iodine. qui est destinée remplacer tout ce que l'on a inventé jusqu'à ce jour pour la guérison des maladies de poitrine et de l'influenza. Voici, en effet, la lettre qu'il vient d'adresser son correspondant de Bruxelles, en lui expédiant 500 nouveaux flacons Londres, 8 janvier. Monsieur Dumont, pharmacien, rue Royale, 61. La santé publique est chose trop précieuse pour que celui qui s'en occupe ne cherche pas donner aux mala des tous leurs apaisements quant aux médicaments annon cés. J'aî dit que ma médication guérissait toit en ne con stipant p,vs et en n'ôtant pas l'appétit. Je vous prie de mettre vingt-cinq flacons la disposition de MM. les médecins de la capitale afin qu'ils puissent s'assurer par l'analyse de la véracité des faits que j'avance. Recevez, etc... T. Brown, docteur. J'ai porté le prix dn flacon iodine 4 fr. 50 seulement, afin qu'il soit la portée de tous les malades. ex-pharila cien a alger. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. ■■nnnaaaoaooannr» M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. du 8 au 15 Janvier 1892. Naissances: Sexe masculin, 6, idem, féminin, 3. Mariages Décès Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 3, id. fém. 4. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 16 Janvier 1892. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kil0gr. poids M0" de l'hecto litre. Froment 5,200 22 12 80 Seigle 1,100 20 25 73 Avoine 1,900 15 50 44 200 24 00 80 Féveroles 1,100 21 00 80 Pommes de terre 2,000 9 00 Beurre 10,048 300 00 OEufs le quarteron 3 10

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3