THE CHA o LIVRES et de FOURNITURES Un rapprochement édifiant Les insatiables. *3 13 d H D 1 la politique épiscopale. Il est l'appât qu'on leur olfre, la récompense promise leur zèle. De- volder, pour avoir accepté d être ministre se voit octroyer une place de directeur la société générale De Lantsheere, le président de la ihambre, a suivi son ami de Moreau la ban que nationale. Le temps est passé, où la politique n'enri chissait personne 1 11 est quelque chose de plus triste encore que celte âpre soif du gain, dont nos gommes d'Etat donnent le spectacle c'est de voir ces sine- curistes opulents se liguer contre de pauvres instituteurs sans défense, et de par le droit sauvage du plus fort, leur enlever le pain qu'ils ne demandaient qu'à gagner en servant la patrie 1 La loi sur la suppression des traitements d'attente, par laquelle le parlement belge vient de se déshonorer, consacre la plus scandaleuse des injustices et une véritable perfidie gouver nementale. Alors que nos maîtres, pour com plaire l'épiscopat, subsidient grassement des écoles auxquelles ils ne doivent rien, ils violent les promesses solennellement faites ceux qu'ils ont brutalement et sans raisoij, chassés de 1 enseignement. La rapacité cléricale étend sur le pays les mailles de plus en plus serrées de son réseau. Les hommes politiques s'enrichissent, les prê tres et les moines mettent le budget en coupe réglée, l'or du trésor public est prodigué toutes les œuvres congréganistes, qu'elles se réclament de l'enseignement ou de la bienfai sance tandis qu'on réduit la misère de pau vres diables qui ont eu le tort grave de croire l'honnêteté gouvernementale, dans un pays qui se dit civilisé. A quand le grand coup de balai (T&rà - La session actuelle de la Chambre des repré sentants de Belgique a un ordre du jour très chargé. Outre les affaires courantes, budgets et projets de loi d intérêt secondaire, nos dé putés ont vider l'importante question du renouvellement des traités de commerce et la redoutable question de la revision. 11 semble que dans ces conditions ils devraient travailler ferme et perdre le moins de temps possible. Eh bien, non. A cette nécessité plus grande d'être assidus et actifs correspond chez nos honorables un désir plus immodéré de vacan ces et de repos. A l'occasion du nouvel an, ils se sont octroyé un congé de vingt-cinq jours, soit dix jours de plus que d'habitude. Veut-on savoir ce que fait la Chambre fran çaise, autrement active, expéditive et travail leuse que la nôtre Elle aussi a pris des vacances, mais pour quatre jours seulement. Et pourtant elle n'a rien reviser Les membres du haut-clergé sont des insa tiables. Jamais assez Voilà, semble-t-il, le perpé tuel cri secret de leurs consciences. Et leurs bras de pieuvres voraces s'étendent partout, tirent eux, ramassent tout, pour en gorger la bête jamais repue. Parmi les prélats européens, ceux de l'Au triche, l'arriérée, sont les mieux rémunérés. Le cardinal Simor, qui rendit, il y a peu de temps, sa belle âme Dieu, avait comme pri mat de Hongrie et archevêque de Gran, un revenu annuel, provenant de biens archidiocé- sains qui se chiffrait deux millions de francs. Bien loti encore, celui de Prague jouit, de la même source, d'un revenu d un million sept cent cinquante mille francs. L'archevêque d'Erlac n'a qu'un million trois cent soixante quinze mille francs. L'archevêque d Ormiitz, cardinal de Fiirsten- berg un million deux cent cinquante mille francs. Le prince-évêque de Cracovie, cardinal Du- najewski un million tout rond. Le prince-archevêque de Salzbourg huit cent soixante quinze mille francs. Le prince-évêque de Linz six cent vingt- cinq mille francs. Le plus pauvre, tout est relatif, n'a que l'humble revenu de son emploi cent mille francs, un rien, son diocese n'ayant pas de biens fonciers. C'est l'archevêque de Vienne. Ils sont huit prélats près de neuf millions de revenus. Tout commentaire serait superflu. C'est cette situation que les hauts dignitai res de l'Eglise voudraient arriver. Cest vers cette situation que les valets politiques vou draient nous amener. Si, au moins, ils pou vaient reporter l Eglise la période d'opulence et de plaisirs qui précéda 1789, en France 1 Levêché de Meaux rapportait 20,000 livres Bossuet 1 archevêché de Cambrai, 150,000 livres Fénélon. Une livre, disons un franc. Et Ion sait la différence des valeurs de l'argent un siecle de dislance nous pouvons dire 40,000 francs Bossuet et 300,000 Fénelon. Le cierge en France, a tenu pendant plus de douze siècles, 1/3 des terres, la moitié des reve nus généraux et les 2/3 du capital. En capital, les biens du clergé valaient quatre milliards ils rapportaient de 80 100,000,000 de livres. La dîme y ajoutait 123,000,000. Pour mieux apprécier la largeur de ce fleuve d'or, regardons quelques-uns de ses affluents. Les 300 Bénédictins de Cluny ont ensemble un revenu de 1,800,000 livres. L'abbe deClairvauxa de 300,000 400,000 livres de rente. L'archevêque de Strasbourg, plus d'un mil lion. Les chanoines de St-Claude en Jura sont pro priétaires de 12,000 serfs ou mainmortables... Actuellement, en France, certains évêques jouissent encore d'un énorme revenu annuel. En Belgique, chaque évêque touche par an, du trésor del'Etat, une vingtai nede mille francs ajoutez-y les revenus indirects de messes, de niers, collectes... etc., et vous aurez peut-être une idée de ce que renferment nos caisses dio césaines. D'ailleurs, on n'ignore plus que ce sont des caisses dorées, depuis le départ inoubliable du chanoine Bernard, avec les millions de Tournai. Barbe d'Engre. 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O CL S g s O) o c •CO co en S co a w D -a o CD <0J - o .2 -a O ~Q u CO "O s C <D 0J >H "3 a sO 5 2 05 c o O - n-1 3 £0 «'E2 ce -J .2 p»- te ea C ân t- -© 13 -© -3 "3 a '/J ce e?lë H S g >4 B i-J D O OC D O O X S (D L C3 H SES H M C C C c c c CO cO CO ce CO co CO CO co co co CS u u u u C C O C C O c O O i t-H c« w D <D D <D D o i M -M cn CO CO cO co CO co co CO CO CO CO es Pi i "3. es cn S g O S c/D 5? xa -3 •IH Q "o a o "3 CO 3 S u 3 a eO O sa 1 G - o s -2 O ..co -2 C =0 o -2 s CO a CO 9T C ce en S a o> Lorsqu'on avance un fait scientifique, il est bon de mettre les hommes de l'art même de le juger. C'est ce qu'à très bien compris le Dr Brown, de Londres, quant sonioDiNE. qui est destinée remplacer tout ce que l'on a inventé jusqu'à ce jour pour la guérison des maladies de poitrine et de l'influenza. Voici, en effet, la lettre qu'il vient d'adresser son correspondant de Bruxelles, en lui expédiant 500 nouveaux flacons Londres, 8 janvier. La santé publique est chose trop précieuse pour que celui qui s'en occupe ne cherche pas donner aux mala des tous leurs apaisements quant aux médicaments annon cés. J'aî dit que ma médication guérissait tout en ne con stipant pas et en n'ôtant pas l'appétit. Je vous prie de mettre vingt-cinq flacons la disposition de MM. les médecins de la capitale afin qu'ils puissent s'assurer par l'analyse de la véracité des faits que j'avance. Recevez, etc... T. Brown, docteur. J'ai porté le prix dn flacon iooine 4 fr. 50 seulement, afin qu'il soit la portée de tous les malades. EX-PHARMACIEN A ALGER. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. M. 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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3