Une raillerie froid de notre premier. Une carrière assurée. Un homme de progrès. Correspondance Suite l'essai étymologique. Bourse de Bruxelles. 3>g>a» Dans la vérification de la caisse communale au 15 Février, nous voyons figurer, pour la pre mière fois Inscription au crédit communal (titre) fr. 3,800-00. En comparant les procès-verbaux de vérifica tion de caisse, sous les deux administrations, nous nous sommes assuré que du temps de l'ad ministration libérale, ce titre était toujours mentionné et servait parfaire le montant de l'avoir de la caisse du receveur. Sous l'adminis tration actuelle, nous le répétons,ce titre n'y figurait pas et cette omission nous a plus d'une fois frappé. 11 est vrai que par cette petite ma nœuvre, on présentait ainsi la caisse sous son état le plus déplorable et, l'on sait si ces Mes sieurs étaient houreux de pouvoir dire vous voyez, il n'y a rien, la caisse est vide. Ce jeu a donc pris fin et il n'était que temps. Car enfin ce titre n'étant pas j;orté lors de la vé rification de la caisse, où donc eût-il figuré Les comptes du receveur ne le mentionnant jamais (ceci ne s'adresse nullement au receveur, mais au membre du collège qui rend compte de sa vérifi cation) où diable, et comment eût-on pu en con stater l'existence Enfin les voilà revenus aux anciens errements. Ils sont fatigués, de faire mieux que leurs pré décesseurs. Entendu au coin d'une rue, après le banquet de Dimanche Mons Colaert court encore. Le Conseil communal, en sa séance du 20 Fé vrier dernier, a porté le subside du jeune Gis- quière, de cent francs qu'il était, 200 francs, sur un rapport favorable du directeur du Con servatoire de Bruxelles. Nous étions sûrs, en recommandant ici même le jeune Gisquière la bienveillance de nos édi les, de recommander un jeune homme qui le mé ritait sous tous les rapports et nous serions bien surpris si lasuite ne confirmait pas les espérances qu'il y a lieu de concevoir en lui. Un bon point l'Administration communale. Une autre demande de subside, introduite par le jeune Bendel, élève de l'Académie de notre ville, a été soumise, dans la même séance, au Conseil communal. Avant de faire rapport sur cette requête, M. le Bourgmestre avait demandé l'avis du directeur de l'Académie. On ne peut qu'approuver -cette marche qui est correcte et rationnelle. L'avis du directeur n'étant pas favorable, le Conseil n'a pas cru devoir accorder le subside sollicité. L'hésitation du Conseil se comprend dans ces circonstances, mais si le Conseil attend des en couragements ou des avis favorables de ce côté, il attendra encore quelque temps et il passera encore quelques seaux d'eau sous le pont. Au fait, pourquoi tous ces artistes Moi et c'est assez. Si cependant on essayait. Au bout d'un an d'expérience, on est toujours libre de mettre le holà Un an, ce n'est pas le diable et alors on verra clair. Allons, Messieurs du Conseil, encore un bon "mouvement. Dans la dernière séance, huis clos, du Con seil communal, il a été question du cimetière communal et un membre a posé la question de savoir s'il n'y a pas moyen de remédier aux causes de submersion des corps qui reposent dans les caveaux. Les corps nagent là comme des poissons dans l'eau. Monsieur le Bourgmestre a accusé le ter rain extrêmement argileux d'être la cause du mal dont se plaignait l'honorable membre, mais qu'à cela il ne voyait pas de remède. En effet, on n'empêchera pas le terrain d'être argileux; c'est un défaut qu'il a et qu'il gardera. Cependant, qui l'aurait cru M. Breyne- Devos a demandé ce qui empêcherait d'établir ici de3 fours incinération Tu es fait de poussière et lu retourneras en poussière. Le grand avantage que M. Breyne reconnaît la crémation, c'est qu'on n'est pas, par ce moyen aussi propret que sûr, exposé se débattre tout vivant et se casser bras et jambes entre les planches de son cercueil, ce dont M. Breyne n'est pas amateur du tout, d'après ce qu'il dit. Nous le croyons sans peine et il en est plus d'un du même avis que l'honorable conseiller. Malheureusement pour le repos de l'honorable membre, il paraît que la question n'est pas en core entièrement mûre Ypres et qu'avant de la résoudre son entière satisfaction, une étude préparatoire ne serait pas de trop. On y réfléchira et j ustement MSurmont venait de recevoir une petite brochure traitant de cette question palpitante d'intérêt et cette brochure il l'a remise M. Breyne. M. Breyne est occupé l'étudier. Nous en sommes là, pour le moment. Attendons le rapport. Nous recevons la lettre suivante Ne pourriez-vous m'apprendre si l'administra tion nouvelle a, comme l'ancienne, souci des dépôts de matières inflammables et l'œil ouvert sur les maisons où l'on fait commerce de ces matières C'est là un point important. On dit qu'il y a en ville tels dépôts permanents" de pétrole, qu'ils suffiraient, en cas d'accident, détruire tout un quartier. Et les voisins s'alarment naturellement. Veuillez agréer, etc. Vieil abonné, notre ami, nous ne pouvons ré pondre votre question. Vous devez pour cela vous adresser aux dieux locaux. Mais, comme abonné notre journal, vous n'avez guère beau coup de chance d'être écouté par les dieux sus dits, plus faux encore que,ceux du Paganisme. a i uflci I t Pour terminer Uarticle donné dans un de nos derniers numéros, citons encore quelques étymo- logies de noms de famille. Minnekeer vient de Minck, qui signifie minque. Ce nom répond crieur la minque. Même remarque au sujet du nom de Dechesne (en un mot). Lisez De Chesne (en deux mots et grand C). Chesne est un village en France qui est le berceau d'une famille de ce nom habitant iSl HubertLiège et Arlon depuis 1600. Merghelynck, illustre nom de Flandre,famille de passage Gravelinnes, est d'origine flamande. Contrairement l'opinion de M. van Hoorebeke, archéologue et auteur d'étymologies de noms flamands, qui fait dériver ce nom de Merghelinus prénom. Nou3 dirons que plus logiquement Mer ghelynck est la variante, française du mot flamand. Merkelijh signifiant considérable, remar quable, notable, grand, puissant faites pro noncer par un français le mot Merkelijk et vous aurez tous vos apaisements sur notre assertion le français fera de même de Sleenmerk Stein- verque. Ensuite que devient la consonnance finale de ck dans le nom supposé Merghelinus donné par M. van Hoorebeke. En somme Merghelinus ne peut jamais répon dre au nom Merghelynck. Mais la vraisemblance, et nous dirons la réalité, s'attache Merke\yh francisé en Merghelynck. A Zonnebeke, un malheur est arrivé Camille Vermander celui-ci chargeant un fusil, pour tirer des oiseaux, eut l'imprudence de regarder dans le canon, quand le coup partit soudaine ment et enleva une partie de la mâchoire et un œil. Nous apprenons que Mr et Mme M. Meier, dentistes Courtrai, viennent d'obtenir un bre vet d'invention pour des appareils pour la sur dité. Nous leur présentons nos meilleures félici tations. Société de Gardes Civiques d'Ypres. Boedt, Léon, 25 25 25 25 20 120 Vandevyver, Arthur, 25 25 15 25 25 115 Deweerdt, Charles, 25 20 25 25 20 115 Minnekeer, Ange, 25 25 20 25 20 115 Masschelein, Alph., 25 25 25 20 20 115 Ligy, Albert, 20 25 20 25 20 110 Vermeulen, Henri, 25 20 »«ro 25 20 20 110 Lundi, 29 Février, le bureau de l'Etat-Civil sera seul ouvert jusqu'à 11 heures. Mardi, lr Mars, tous les bureaux seront fer més 11 heures. Lire la 5e page, le programme de la fête du Mercredi des Cendres. Bulletin cle la semaine. 25 Février 1892. Le Bourgmestre Colaert Le second Eh bien Quoi M. le baron Le Bourgmestre .Te crois que nous ne ferons rien de bon de notre Corps de Pompiers. L'autre Pourquoi cela Le premier N'avez-vous pas remarqué qu'il y a, dans tous ces hommes nouveaux, quelque chose d'inextinguible o-oG^SO"* Bonus Btusdes fours incinération Et M. Breyne n'a pas peur de se faire rôtir ici qyant de se faire rôtir, vous savez où Ou bien, en se faisant griller ici, cela dispense-t-il être grillé là-bas Monsieur le Rédacteur du Progrès.^ Votre vieil abonné. Daveluy telle est l'orthographe erronée de ce nom on ne s'explique pas l'incurie du gouver nement de ne pas intervenir dans les corrections (1) absolument indispensables pour ce qui con cerne l'exactitude des registres de l'état-civil. Aveluy est un village français dans la Somme; la famille D'Aveluy (sic) de Bruges et d'Ostende est originaire de cet endroit. Daveluy sans apostrophe n'a pas de sens com mun. (1) Dans chaqne'ville il y a uu archiviste, et il pourrait se charger de ces rectifications. CaignardifLemgi&evi forme flamande) famille illustre d'Ypres, primitivement originaire de la France. L'orthographe,réelle est Caignard et non Keingiaert, Keignart, etc., qui sont l'idiôme du flaminguant. Courbeatt. Ifll .n Il u Tir du Jeudi 25 Février 1892. La baisse des actions des usines zinc avait été l'é vénement de la semaine dernière, au marché du comp tant. Aujourd'hui un revirement, très naturel du reste, se produit. Il est certain que le zinc-métal a subi une légère dépréciation Londres, mais 521, cours ac tuel, le prix de revient est encore fort éloigné du prix de vente et le bénéfice industriel est des plus satisfai sants. De plus on aurait tort de perdre de vue que s'il y a une légère diminution dans les prix du zinc-métal, la baisse du charbon la compense largement. Pour se rendre compte du bénéfice que réalisent les usines zinc, par une baisse de deux ou trois francs sur le prix de la tonne de charbon, il suffit de se rappeler que la vieille-montagne, par exemple, consomne le chiffre considérable d'environ 370.000 tonnes de charbon par an. L'Asturienne des mines qui avait perdu 300 points, en regagne 220 4315 L'Austro-Belge et la Vieille- montagne sont également recherchés, en reprise, 1470 et 535. Dans le compartiment des rentes, ou lots de Villes et des obligations à-revenu fixe, la fermeté est toujours grande. Le 3 1/2 Mai, se mainiient 101.55 le 3 p c. 98.75 le 3 p. c. Vicinal 97. Les lots d'An vers atteignent 100.25 et ceux de Bruxelles 100.75. Le cours de 94 n'est plus discuté pour les emprunts de Namur, Malines, Laeken, Ixelles, St-Josse et autres.

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 2