THE CHU A LIRE. Théâtre Morieux. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS Nécrologie. Le dompteur Dellabona surfasse en travail ce qu'on a vu jusqu'à ce jour en ménagerie, il fait ce qu'il veut de ses fauves son ordre les lions bondissent, s'arrêtent, sautent les barrières il les accule, les excite, monte califourchon sur son lion Alexion, et se fait un matelas de sa lionne, il est dans la cage couché comme dans un lit, va même plus loin, il prend les mâchoires du lion le plus dangereux, mâchoires aux crocs terribles, et les fait manœuvrer comme deux battants charnières l'animal ne se révolte pas. Dellabona met librement entre les croqs son poignet, même sa tête, et le fauve ne serre point. Pour mettre le comble ses exercices cu rieux, l'un de ses lions va relever sa cravache et la lui rapporter. Aussi les applaudissements ne lui font pas défaut. Immédiatement après lui, les exercices du dompteur Lardeux, assurément un des plus crânes et téméraires qui se puissent voir. Les journaux de S1 Omer ont raconté l'année der nière la lutte terrible que le célèbre domp teur a eu soutenir contre son pensionnaire le terrible lion Sultan, mais nous pouvons affirmer, sans crainte d'être démentis, que nous n'avions jamais vu dans aucuno ménagerie, une entrée de cage aussi audacieuse que celle ofîerte par M. Lardeux, car il faut certes avoir une audace inouïe pour oser affronter la fureur d'un fauve aussi terrible. Nous ne doutons pas que la ménagerie Franco- Russe ne remporte Ypres un grand succès. Musée delà rigolade universelle. Nous croyons faire plaisir nos lecteurs en les engageant visiter, sur le champ de foire, côté du cirque Sosman, le Panorama circulaire de M. Klepkens. La loge de M. Klepkens est un vrai bijou. Tous ceux qui veulent passer une heure agréa ble peuvent donc la visiter de confiance. Le prix d'entrée est du reste la portée des plus modestes bourses, il n'est que de 10 centi mes, et encore donne-t-il accès la grande rigo lade qui fait tant rire les visiteurs. Nous avons remarqué sur notre champ, de foire, un beau magasin d'articles d'Orient, où nous avons pu admirer une incomparable collec tion de TAPIS, genre Gobelins, style François Ir, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV-et XVI ainsi que Directoire. Nous engageons vivement les amateurs du bon goût et de la nouveauté de rendre une visite ce merveilleux magasin qui est situé Grand'- Place, en face du café de Y Aigle d'Orchamp de foire. M. Morieux a donné Dimanche dernier sa pre mière représentation dans son théâtre, situé sur notre champ de foire, en face de l'hôtel des Trois Rois. Malgré le mauvais temps, la salle était assez bien garnie. Avant d'entrer dans le compte-rendu de la séance, nous tenons de faire ressortir que la salle est décorée avec un goût parfait, partout de bon- nesetriches tapisseries qui garantissent les specta teurs contre le ventet le froid, les fauteuils et les banquettes des premières et secondes sont rem bourrés, en un mot, un confortable qui contente ra les plus difficiles. Que dire de la représentation elle-même Nous en sommes sortis non-saulement satisfaits, mais même émerveillés. Le spectacle qu'offre M. Morieux n'a rien de commun avec tout ce que nous avons pu voir jusqu'à ce j our. Les fanto ches Holden ont eu un grand succès Ypres, mais il n'y avait que des fantoches. Chez M. Morieux, outre les fantoches auxquels des mécanismes impriment les mouvements absolu ment extraordinaires, vous avez des vues, des tableauxd'une vérité tellementsaisissante, qu'on croirait assister la réalité. Nous avons vu défiler devant nos yeux, Osten- de avec sa plage magnifique, son casino, le pa lais du roi, Bruxelles, Paris, Constantinople avec ses minarets, le Bosphore, l'immense désert du Sahara, où nous avons pu voir un coucher de soleil dans ce pays mais ce qui a excité souvent notre admiration, c'est la fête du soleil dans l'empire de Jupiter. Les effets de lumière sont splendides et l'illusion est complète. Aussi les spectateurs ont-ils vigoureusement applaudi. En somme, succès complet pour M. Morieux, qui peut compter que son théâtre sera comble plusieurs jours de la semaine. 1" PARTIE. 2™ PARTIE. «lis? M PERSONSN 3«>® PARTIE. REDOUTE. POPERINGHE. Samedi 12 Mars dernier, a eu lieu l'église St-Bertin, Poperinghe, le service funèbre de M. Vandenboogaerde, ancien notaire en cette ville. Une foule considérable assistait cette céré monie, le mauvais temps a empêché celle-ci d'ac compagner la dépouille mortelle du défunt j us- qu'à sa dernière demeure. Au cimetière, M. Ch. Cnapelynck, chef de bureau au Gouvernement provincial de la Flan dre Occidentale a résumé la carrière de M. Van denboogaerde dans les termes suivants Messieurs, Une amitié non interrompue de plus de cin quante ans m'impose, en ce moment douloureux, la tâche de vous entretenir un instant de celui qui fut Désiré Vandenboogaerde. Né le 16 Avril 1828 Watou, il vint avec sa famille Poperinghe, en 1842, où son père occu pa les fonctions de notaire. Encore enfant, Désiré Vandenboogaerde entra au collège de cette ville, où, pendant plu sieurs années il se signala par d'éclatants succès scolaires. De là il passa l'institut des Frères Joséphites Melle et plus tard l'Université de Gand. Ses précieuses aptitudes lui valurent partout do briller au premier rang, l'avenir s'ouvrait devant lui sous le plus riapt aspect. A l'âge où le problème de la vie se présente générale ment l'état d'énigme, la destinée, secondant les facultés exceptionnelles de son favori lui remit l'étude bien achalandée de son père, dont, l'âge de 25 ans, il devint le successeur. La précoce intelligence des affaires dont il fit preuve dans l'exercice des délicates et difficiles fonctions qui lui furent confiées, la régularité et la conscience qu'il mit dans l'accomplissement de son ministère, la franchise et la loyauté qu'il déploya dans tous les actes de sa profession, lui acquirent une réputation et une clientèle consi dérable. s En même temps que la prospérité entrait dans sa maison, il en sortait abondamment de consolations, de secours pour quiconque était dans le malheur ou la détresse. 8es sentiments de commisération et de compatissance, son iné puisable générosité, en firent, cette époque, l'ange tutélaire de tous les éprouvés du sort et de tous les indigents. Ah si tous ceux que vous avez consolés et secourus pquvaient entourer votre tombe, de vant laquelle l'isolement se produit en ce mo ment suprême, ce champ de repos serait trop restreint pour donner accès tous vos obligés. Un jour, jour néfaste et fatal dans l'exis tence de M. Vandenboogaerde des rêves, des projets de grandeur ou de fortune s'emparèrent de l'imagination jusqu'alors si calme du notaire, il se lança corps perdu dans de nombreuses et vastes entreprises d'une issue douteuse, convain cu que le succès répondrait ses efforts. Depuis cette date, son existence fut un enfer plus de repos ni la nuit ni le jour, emporté par un véritable tourbillon d'affaires, courant par monts et par vaux, s'émiettant aux ronces du chemin, au point d'y tout laisser et de venir sombrer ici dans des conditions extrêmement pénibles. Ma tâche est finie.... quelque soit le juge ment des hommes, vous n'aurez plus rendre compte qu'à Dieu, le souverain juge de tout et de tous. Adieu mon vieil et excellent ami, que votre âme repose en paix INJECTION PEYRARD, Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe. L'injection Peyrard est la seule au monde ne contenant aucun principe toxique ni caustique, guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap- fiort Plusieurs médecins d'Alger ont essayé Injection Peyrard sur 232 Arabes atteints d é- coulements récents ou chroniques, dont 80 mala des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de 4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231 guérisons radicales après 6 8 jours de traite ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc. Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi- tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies. Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord, 1 Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont, de la Cour. Le plus agréable Le meilleur Purgatif ooG^Doo Tapis de table depuis fr 13-00. Dessus de pianos 5-75. 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MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"* veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. On se charge an bnrean du journal de l'impression des cartes de visites et de tons genres de travaux d'impression tant en lithographie qu'en typographie. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers.

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3