Chronique locale.
Nécrologie.
Les pompiers.
Société pour la propagation
de renseignement par l'aspect.
Grands Vins de Champagne.
Priinc nos Lecteurs et Abonnés.
tion où l'explosion venait de se produire. Toutes
les personnes criaient, agitaient le3 bras, se
bousculaient impitoyablement, en proie une
frayeur extrême.
Des centaines de personnes essoufflées, étaient
parvenues la hauteur de la première maison
dynamitée, lorsque la deuxième explosion se
produisit 10 mètres de là.
La lueur fut aveuglante, une gerbe de flam
mes semblait jaillir de la muraille et la détona
tion parut plus formidable encore que la pre
mière.
Deux minutes et demi s'étaient écoulées dans
l'intervalle. Une centaine de personnes qui firent
instinctivement un saut en arrière furent renver
sées par une foule afiolée qui débouchait de
toutes parts, on criait sauvons-nous. J'ai vu la
cartouche, ello a été mise au milieu du boule
vard.
La place était immense un moment après, la
foule, qui était revenuo sur ses pas, se tassait sur
les trottoirs des hôtels dynamités, qui sont con-
tigus. Une dizaine d'agents survinrent qui bous
culèrent brutalement les curieux terrifiés.
Je dus protester énergiquement et me débattre
pour ne pas être renversé au milieu du boule
vard.
Ce n'est qu'au prix des plus vives insistances
que je pus reconquérir ma position première et
que je pus me rendre compte de ce produit.
La cartouche a été posée sur la tablotto d'une
des fenêtres de la cuisine-caves de l'hôtel habité,
34, boulevard de la Sauvenière, par Raphaël de
Sélys.
Les barroaux des fenêtres du sous-sol ont été
brisés en mille morceaux. (Réforme).
Une troisième explosion formidable s'est pro
duite 9 heures 5 minutes, rue Mont-Saint-
Martin, l'égliso Saint-Martin, vis-à-vis la
demeiyo de M. Bonjoan, juge de paix. La car-
toucho a causé de grands dégâts dans tous les
environs. Kilo avait été placé dans les contre
forts de l'église.
Il ne reste rien dos vitraux qui ont une valeur
artistique considérable, cent mille francs, dit-
on. Aucun des carreaux dos domourcs circon-
voisines n'est resté entier.
Les chassours-éclaireurs viennent de gravir
au pas de course le Mont-Saint-Martin. L'émoi
est considérable.
Une autre cartouche de dynamite, qui n'a pas
sauté celle-là, a été trouvée au n° 79 du boule
vard de la Sauvenière. La mêcho portait des
traces do combustion.
Attentat la dynamite Couvin.
On télégraphie de Couvin
La nuit dernière, on a placé une cartouche
de dynamite sur la fenêtre de la domeure du
bourgmestre d'Aublain. L'explosion a été très
forte, mais les dégâts sont peu importants.
L'émotion est grande dans le pays.
On écrit de Jemoppe-sur-Mouse
On a tenté do faire sauter les portes des
écluses. Des cartouchos do dynamite avaient été
déposées, cet effet, sur ces dernières. L'explo
sion a été formidable et a formé un grand trou.
La navigation est momentanément interrompue.
On recherche activement les coupables.
Nouvelle explosion Liège
Une nouvelle et formidable oxplosion vient
de se produire, il y a une dizaine de minutes, au
boulevard de la Sauvenière. Les anarchistes se
sont attaqués l'immeuble voisin de celui occu
pé par le général Londot, commandant supérieur
de la gante civique.
La cartouche a été placée près de la porte.
Celle-ci a été arrachée et tous les carreaux de la
maison ont été pulvérisés. lies carreaux sont
égalementbrisésà la demeure du général Londot.
Les dégâts sont très considérables, mais per
sonne n'a, heureusement, été atteint.
En ce momènt, des milliers de personnes se
portent vers le théâtre de l'attentat. L'émotion
est des plus vives dans toute la ville.
Il résulte des premières constatations qu'il y
a des dégâts l'intérieur de l'immeuble et jus
qu'aux étages. Le vestibule s'est en partie effon
dré.
C'est la septième explosion qui se produit de
puis hier Liège et dans les environs.
On vient d'avertir les autorités et la police,
qui accourent sur les lieux.
On a arrêté Gand un anarchiste hollandais
qui venait do jeter une lettre dans la boîte de
1 hôtel do M. Lippens, bourgmestre cette lettre
menaçait de faire sauter l'hôtel. L'anarchiste
hollandais a avoué en être l'auteur.
Des lettres do menaces ont été adressées au
cercle catholique do Gand, au bourgmestre de
Namur, au procureur du roi de Liège, etc.
Le Journal de Roubaix publie ce matin cette
dépêche do Bruxelles que nous reproduisons
sous réserves
Une dame a trouvé hier derrière le palais
du roi, une cartouche remplie d'une matière ex-
plosiblo. L'engin a été envoyé au parquet.
Toujours méchant, grincheux, vindicatif.
Sous prétexte de rapporter que quelques Yprois
ont manqué la correspondance Comines, lors
do la tête Russo-Belge Lille, le Journal dfYprès
met on jeu le chef de la Société de la Flandre
Occidentale. Manquer la correspondance, sur
tout la dornièro, c'est très désagréable sur ce
Îioint nous donnons raison notre confrère. Mais
àoù nous ne sommes plus d'accord avec lui,c'est
quand il s'attaque un homme universellement
estimé,M. Vandenbogaerdo,un enfant d'Ypres,
qui fait tout ce qu'il peut pour 8a ville natale.
Aussi, quand nous voyons le Journal d'Ypres im
primer des méchancetés l'adresse de notre cou-
citoyen et ami, quand nous lisons dans ses colon-
nos que Ht us je a une tête plus forte et mieux garnie
que celle du chef de la Société de la Flandrenous
nous demandons: pourquoi cotte ffècho omnoi-
Bonnée Est-ce parce que M. Vandonbogaerae a
toujours accorde la ville d'Ypres co qu'elle lui
demandait Est-ce parce que tout récemment
encore, le Cercle Commercial de notre ville, dé
sirant dos modifications l'horaire des trains, a
immédiatement obtenu satisfaction Est-ce
parce que dans les pourparlers pour la construc
tion d'une nouvelle gare, M. Vandenbogaerde
montre autant do bonne volonté que le gouver
nement en montre do la mauvaise C'est par in
gratitude alors
Loin de prendre partie le chef de la Société
do la Flandvo, le Journal d'Ypres agirait plus
sagement en mottantsur la sellette le Sénateur
et los Représentants, nos maîtres (malheureuse
ment Il devrait les mettre on demeure d'ob
tenir notre nouvelle gare. Assez de discours et
do promesses, il faut une décision. 11 ne s'agit
pas d'avoir dos Représentants qui ne se rendent
la Chambre qu'à de rares intervalles, il nous
en faut qui s'occupent sincèrement des intérêts
de la ville. Il ne nous faut pas de beaux par
leurs, il nous faut des hommes qui sont écoutés
au ministère. C'est le mauvais vouloir du gou
vernement ou le peu de démarches ou l'absence
d'influence do nos maîtres qui est cause que la
ville d'Ypres possèdo une grange au lieu d'une
gare.
Hélas nous les avons vu l'œuvre les nou
veaux officiers des pompiers. C'était bien la pei
ne d'aller journellement user les dalles de la
Salle des peintures murales Dimanche dernier,
il y avait revue la Grand'Place lo père de la
cité passait l'inspection du corps communal.
Nous avons remarqué* non sans étonnement, que
les officiers, nommés depuis six mois environ,
ne sont pas encore la hauteur de la situation.
Tout d'abord, le drapeau setrouvaiten serre-file.
Sa place n'est-elle pas au l«r rang M. Baus ne
peut ignorer que le commaudant remet, pendant
qu'il accompagne le bourgmestre, le commande
ment de la compagnie son 1er lieutenant. Ceci
r»:f nA... 4.z r\:
jusqu'à ce que M. Baus ait commandé ran^
portez armes rang reposez armes. M. Baus
doit aussi avoir appris qu'on commando Serrez
vos rangs et non fermez vos rangs. Pendant la revue
comme pendant le défilé, les officiers ont salué
du sabre. Cela ne se fait jamais, c'est élémen
taire. Ces messieurs feraient bien de suivre
l'exemple de leur adjudant, qui lui, connait son
service. Le plus beau commandement a été donné
après lo défilé (pour lequel on avait pris des
sous-officiers comme jalonneurs.) La compagnie
se trouvait près de la rue de Lille au port d armes.
A un moment donné M. Baus commande de sa
voix la plus pure Garde vousen avant
tête de colonne gauche marche. On en a beau
coup ri, mais cela donne le degré d'instruction
militaire que possèdent les officiers des Pom
piers.
Nous espérons qu'à la prochaine revue ces
messieurs se rondront moins ridicules.
Nous recevons trop tard pour pouvoir l'insé
rer le compte-rendu de la conférence donnée
Lundi passé par M. Veulemans. Nous l'insére
rons dans notre numéro de Samedi prochain, en
même temps que nous publierons un extrait du
rapport sur la situation de la jeune Société, en
rappelant son origine et les louables efforts faits
Sar ses membres fondateurs pour l'amener au
egré de prospérité qu'elle a déjà acquise.
Règlement sur le commerce des viandes.
Le règlement du 9 février 1891 sur le com
merce des viandes est mise en vigueur le l*r mai
Crombeke, Gheluvelt, Houthera, Proven, Re-
ninghelst, Wntou, Westvleteren, Woesten, Zand-
voorde, et Rousbruggo-Haringhe.
Taxes d'expertise.
Un arrêté royal autorise le conseil communal
d'Oostvleteren, percevoir dos taxos d'expertise
sur les viandes de boucherie, pendant un terme
expirant le 31 décembre 1895.
Un arrêté royal modifie, partir du l«r mai,
les taxes d'expertises sur les viandos de bouche
rie perçues par le gouvernement dans la commu
ne d'Hollebeke.
Aujourd'hui, Mercredi, 3 heures, ont eu lieu
les funérailles civiles de M. Lucien Heylbroeck.
Nous prions la famille de recevoir nos plus sin
cères compliments de condoléances.
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