THE CHU L'union cléricale. Marché d'Ypres. État-Civil (TYpres, SANTÉ A TOUS, menta rappelé toutes les phases de cette immense construction dont on fêtait l'heureux achèvement. C'est grâce l'initiative, l'énergie et l'activité de M. Boisée que l'on voit menés bonne fin ces importants travaux dont l'issue rendait sceptiques un grand nombre de person nes. En terminant il a rendu un juste tribut d'hommages la mémoire du regretté et émi- nent Ingénieur M. Eug. Leboucq, auteur du projet du tunnel, mort trop tôt, hélas pour voir son œuvre couronnée de succès. M. Boisée, très ému, a remercié M. Kalbfieisch et a surtout témoigné sa gratitude aux em ployés des ponts et chaussées dont les avi3 et les conseils ne lui ont jamais fait défaut. La grande œuvre est terminée. Il ne reste plus faire que sa toilette. Dans quelques semainea fonctionnaires, maîtres et ouvriers pourront joyeusement fêter l'achèvement complet de cette partie du canal de la Lys l'Yperlée. L'union cléricale vient de s'affirmer Anvers d'une façon frappante. Les membres des différents Cercles noirs de cette ville s étaient réunis pour le choix des candidatures. Le pas sage suivant du compte-rendu du Précurseur donnera une idée de lenlenle louchante de ces meneurs Au moment où M. Druyts proclame la candidature de M. l'avocat Delbeke, un tumulte indescriptible se produit une partie de l'audi toire applaudit, uneautre partie hue et siffle, des cris retentissent de toutes parts et on ne parvient rétablir le silence qu'en expulsant quelques fiamiugants des plus tapageurs. M. Druyts peut enfin terminer la lecture de la liste des candidatures et l'on passe aux discours. M. Delbeke se lève son tour. 11 n'a pas pro noncé dixmots que M.l'avocat Pauwelsdemande la parole. Aussitôt des protestations s'élèvent parmi les meetinguistes quelques flamingants soutiennent d'un autre côté M. Pauwels, qui s'élance vers la tribune qu'il veut escalader. Mais il est bientôtempoigné, bousculé, renversé. Ses amis se portent son secours les coups do canne pleuvent dru deux ou trois chaises volent en l'air on crie de tous les côtés la fois Vive Delbeke Vive Pauwels A bas les fransquil- lons etc. Enfin M. Pauwels est traîné jusqu'à la porte avec une brutalité inouïe et, avec lui, quelques-uns de ses partisans. Le Courrier de Bruxelles rend compte de cette petite féte avec une satisfaction sans mé lange Une dizaine de jeunes gens, et M. Pauwels en tête, cherchent faire du boucan. On les met gentiment la porte, comme perturbateurs, et cela au milieu d'un enthousiasme indescriptible. Une nouvelle attendrissante nous est appor tée par la Chronique. M. Beernaert, considérant les immenses ser vices qu'il a rendus au pays, vient de se pro mouvoir lui-même dans l'Ordre de Léopold. Il était officier il se décernelegrand-cordon. 11 a rédigé de sa blanche main l'arrêté qui lui confère cette distinction et qui est soumis la signature du Boi. Pour la forme, cet arrêté sera contre-signé par le sympathique Pantalon. 11 y a là un sujet de scène amusante pour les revuistcsde fin d'année. On pourrait l'intituler Onésiphore décoré par Fontanarose. Extrait d'un article publié dimanche par la Belgique militaire Us étaient deux, Brialmontet VanderSmissen, l'un le cerveau, l'autre l'épée de l'armée. L'un devait en cas de guerre défendre Anvers, le cœur du pays, l'autre tenir la campagne. Le cœur de l'armée battait àl'unisson du leur. Quand l'un avait écrit et l'autre parlé, la pen- Bée de l'armée et ses aspirations étaient connues. Ils entretenaient chez nous les traditions de l'honneur, du loyalisme éclairé, de l'énergie patriotique, du désintéressement le plus pur. Ce qui venait d'eux était d'un grand exemple. Les deux plus grandes victoires du gouverne ment ont été d'éloigner des rangs ces grands sol dats dont nous étions si fiers et dont les noms valaient des bataillons. Ces victoires-là sont des succès la Pyrrhus. Les journaux cléricaux trouvent très spirituel déqualifier le général Brialmont de« Ramollot. Il ne leur manque plus maintenant que de comparer le général Pontus César, Annibal et Napoléon Ils y viendront. INJECTION PKYRARD, Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe. L'injection Peyrard est la seule au monde ne contenant aucun principe toxique ni caustique, guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap- fiort Plusieurs médecins d'Alger ont essayé Injection Peyrard sur 232 Arabes atteints d'é coulements récents ouques, dontehroni 80 mala des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de 4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231 guérisons radicales après 6 8 jours de traite ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc. Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi- tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies. Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord, li Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont, de la Cour. Le plus agréable Le meilleur Purgatif 1891, selon marques et conditions de vente, de 105 110 et exceptionnellement jusque 115 fr. par 50 kil. A ce dernier prix il s'est traité un fietit lot de qualité strictement première pour 'exportation. Dans le courant de la semaine dernière, il s'est présenté par continuation de3 acheteurs en Alost 1892, huit marques de contratlivraisonoct. nov., aux prix de fr. 70 72-50 mais les vendeurs, qui sont du reste peu nombreux, ont générale ment des prétentions plus élevées. Il a été offert jusqu'à 80 fr. par 50 kil. pour un lot d'une cer taine importance, appuyé d'une lre marque, li vraison courant octobre, offre qui n'a toutefois pas été acceptée. U REVALENT4 ARABICA DU BARRY Gentiment est bien. Ces chrétiens vous ont une manière de dire les choses.... EX-PHARMACIEN A ALGER. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez SI™* veuve Van Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Pour recevoir, sans aucuns frais pour l'acheteur et dans n'importe quelle localité du royaume, la visite d'un tailleur expérimenté, muni d'une collection d'échantillons variés, il sutlit d'adresser une carte postale au Dôme des Halles, 2, rue du Marché-aux-Poulets, Bruxelles. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 11 Juin 1892. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kil0gr. poids m™ de riieclo- lilre. Froment 7,400 21 12 80 2000 18 62 73 700 13 73 44 80 Féveroles 200 22 00 80 Pommes de terre 3.000 8 00 Beurre 17,074 280 00 OEufs le quarteron »-»<=» «x-mn 2 00 du 3 au 10 Juin 1892, Naissances: Sexe masculin, 4, idem, féminin, 2. Mariages Notebaert, Arthur, cordonnier, et Lemeire, Herminie, modiste. Nevejans, Polydore, tailleur de pierres, et Gliys, Alix, dentellière. Pollée, Alphonse, tailleur de pierres, et Carton, Pharailde, dentellière. Jacques, Alphonse, colporteur, et Maerten, Maria, sans profession. Vanholst, Jules, journalier, et Vandenberghe, Malhil- de, couturière. Devos, Léopold, blanchisseu rde cire, et Depyckere, Pauline, dentellière, Doom, Edmond. mitron, et Samyn, Philomène, servante. Viaene, Eugè ne, mécanicien, et Dcsmedt, Elodic, servante. Vanlie- ghem, Gustave, journalier, et Bartier, Rosalie, sans pro fession. Décès Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. f, id. fém. f. HOUBLONS* alost, 7 juin. Quoique le marché ait pré senté un peu plus d'animationdepuis une dizaine de jours, la suite d'une meilleure demande pour la consommation de la brasserie, les prix sont restés néanmoins sans changement. Us continuent de varier pour le houblon d'Alost ADULTES ET ENFANTS, rendue tans médecine, sans purges et sans frais, par la délicieuse farine de santé DE LONDRES. Guérissant les dyspepsies, constipations habituelles les plus re belles, gastrites, gastralgies, phlhisie, dyssenterie, glaires, flatus, aigreurs, acidités, pituites, phlegm< s nausées, renvois, vomisse ments, même en grossesse diarrhée, coliques, toux, asthme, ca tarrhe, influenza. grippe, étourdissemeuts. bruils dans la téle et les oreilles, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite. toutes lièvres, névrose, dartres, éruptions, insomnies, mélan colie, faiblesse, épuisement, paralysie, anémie, ch'orose. l'huma- t snie, goutte, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix des bronches, vessie, foie, reins, intestins, niuqiieuie, cerveau et sang. Aux personnes phthisiques, étiques et aux enfants rachili- ques elle convient m eux que l'huile de foie de morue. 46 ans de su. ces, 400.000 Cures annuelles, y compris celles de Madamt la duchesse de Castelstuart. Maréchal le duc de Pluskotv, Madame la marquise de Brehan, lord Stnart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur professeur Dédé, Si Sainteté feu le Pape Pie IX, Sa Majesté feu l'Empereur Nicolas de Itus.ie, etc. Elle est également le meilleur aliment pour élever les enfants chélifs dès leur naissance, t tout âge, étant bien préférable au lait et aux iiourric-s pour les convalescents c'est le meilleur réparateur des forces. Voici un extrait de 400,000 Cures Expérience du Docteur Ravaud Wilry-les-Reims (Marne), le M Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenla et la prescris 1 mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer let forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. D> L. RAVAUD. Cure N" 120,624: M. le D'A. Vcrmeulen, d'Anvers, écriUi*16 Octobre 1888 J'ai prescri l avec le plus grand succès et plusieurs reprises, votre Revaleota. En ce moment encore, je traite un enfant qui ne devra la vie qu'à elle. Cure u" 118,480 M. le D" Elmslie écrit Votre Revalenla vaut son pesant d'or. Cure N" 587.522 Depuis 1864, je me suis toujours guérie du mes dyspepsies parla bonne Revalcnta du Barry et me trouve très bien quoique j'aie 75 ans passés En Févi ier dernier je ne pouvais plus rien digérer, je me suis mise encore la Revalenla et ec Mars, je mangeais de tout comme tout le monde et rien ne me faisait inal. J'ai l'honneur,etcM"« Gaugslixc. 16. rue Bernard- Palissy, chez les Religieuses Auguslincs, Tours. 2 Juillet 1891. Cure N" 100,452 D'une inflammation de la vessie, de 8 ans. M. le Professeur de Chimie Dédé, Paris, écrit La Revalcnta m'a débarrassé en peu de jours d'une horrible torture de la vessie qui avait résisté les traitements des meilleurs praticiens pendant huit ans. Et j'ai depuis observ les excellents effets de cette admirable farine sur beaucoup d'adultes et enfants, soutirant des maladies les plus variées que je ne veux pas manquer de vous exprimer mou admiration de votre heureuse découverte. Paris, 25 Avril 1862. Cure N" 150,944 Celte, 2 Janvier. 1890. Votre Revalenla m'a empêché de mourir, depuis dix-huit mois c'est la seule chose que je puisse digérer. - U. Gzepino. Curé-doyen de Celte (Hérault). Cure N" 65,476 :M. le curé Compare!, de dix-huit ans de dys pepsie, de g stralgie, de souffrances de l'estomac, des nerfs, fai blesses et sueurs noctmnes. CureitN" 98,714 Depuis des années, je souffrais de manqua d'appétt mauvaise digestion, affections du ctxur, des Veins, de le vessie, iritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenla. i éon Pxvclkt, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne). Quatre fois plus nourrissante que la viande, sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecines et répare 1rs constitutions les plus épuisées par l'âge, le travail ou les excès quelconques. En boites. 1/4, kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; le kil., 7 fr.; 2 1;2 kil., 16 fr. 6 kil., 36 fr soit environ 20 c. 1 repas. Aussi La Revalenla chocolatée Elle rend appétit, bonne digestion et meil rafraîchissant aux personnes les plus agitée. En boites desom. 25, 4 fr. et 7 fr. Envoi franco contre man dat poste. 2 fr--Dépôt partout, chez les bvns pharmaciens et épiciers Du Bsasv et Cis. limited. Agent général pour la Belgique. M. Emile TI54MERMANS rue Rouppe, 2, Bruxell :s. Dépota VPRKS, Slassin, successeur Libotte, pharmacien. Dehouek, pharmacien. A. Ddhnize et C*.

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3