Chronique locale. Tuindag! Tuindag! Examens universitaires. Cercle Wallon. Sous les tourelles. Gardes Civiques d'Ypres 2,000 francs. étrangers, qui feraient une superbe troupe déclaireurs si la guerre fondait sur nous. Le général Fischer a félicité ces vaillants, félicita tions méritées après dix heures d exercices im peccables qui leur ont fait trouver d'autant plus appétissant le repas quotidien quelque peu en retard. Concitoyens! Nous terminonsaujourd'huinotre revue concernant les brillantes fêtes offertes, avec les deniers des contribuables, par nos aigles, l'occasion de la Tuindag. Pour cette dernière partie des festivités, nos maîtres se sont vraiment surpassés et le Collège Échevinal do Zoutenaeye n'aurait pu mieux faire. Le Dimanche 14 Août, nous aurons d'abord la Distribution de prix aux élèves de l'école communale gratuite pour gar çons, cette école si chère au cœur du clergé. A 11 heures, concert donné par les Natte Ka- zakken sur le kiosque de la Graud'Place. Le Mécène éclairé qui conduit la victoire les phalanges musicales et les.... phalanges poli tiques fera exécuter par les Blaunve Koussen, les morceaux qui leur ont valu tant de succès Bruges. A 2 heures, la Plaine d'Amour, Courses pour vèlocipédisies et chevaux données par une société créée pour la circonstance. Ce club a obtenu 500 francs,grâce l'influence des purs qui en font partie. D'aprèsnos prévisions, la vaste Plaine d'Amour sera trop petite pour contenir la foule qui ac courra de tous les points de la terre pour assister cette grande exhibition. Arrivons maintenant au clou de la journée. Saluez Messieurs les Blaune Koussen Prosternez-vous Messieurs les membres de la musique communale et remerciez les cléricaux du Conseil de l'honneur qu'ils vous font. Vous n'êtes plus bon rien; vos notes stri dentes font fuir les étrangers et pour remédier cet état de choses, la musique du lr Régiment de Guides vous remplacera et viendra donner deux concerts dont les frais s'élèveront au moins Excusez du peu 1,000 francs par concert Allons Allons Contribuables, brûlez un cierge en l'honneur de vos nouveaux maîtres si économes de» vos deniers. Les calotins disent que ces concerts attireront beaucoup d'étrangers nous ne le croyons pas. Nous connaissons la musique du lr Régiment de Guides et nous savons que ses exécutants sont des artistes, mais les dilettanti Bruxellois, Gan tois, Anversois, Montois, etc, etc., se déran geront-ils, pour venir ici Ypres, par le temps de carême que nous traversons, écouter une musique qu'ils connaissent depuis longtemps That is the question Le Lundi 15 Août, Grand tir la perchela Société Royale de S1 Sébastien. Amis lecteurs ceci est tout-à-fait typique. Quand on prend du galon, On ne saurait trop en prendre Ces Messieurs do l'Hôtel-de-Ville ne se gênent plus du tout. Sans consulter personne, ils vous flanquent sur leur programme officiel, un tir qui ne regar de nullement la ville et s'accaparent d'une fête dans le but de rehausser les leurs. C'est vraiment un comble. Quel toupet mqn Dieu. Quel toupet L'après-dîner, grand concours de jeu de boules l'estaminet au Sud (subside de la ville 150 francs En 1891, la veille des fêtes communales, plusieurs sociétés du même genre, demandaient la ville, un modeste subside de 50 francs, afin de pouvoir organiser leur concours annuel. Nos maîtres les ont remballés, sans tambour, ni trompette 11 est vrai de dire que ces cercles n'étaient pas en odeur de sainteté auprès de la nouvelle ad ministration. Cette année-ci, elle octroie 150 francs (3 fois plus que ce que demandaient, il y a un an, les sociétés similaires) aux Onvermoeibare bolders de l'estaminet au Sud. C'est l'ère de l'ÉGALITÉ Nous avons la conviction que ce concours ne rapportera absolument rien aux contribuables de la ville, mais comme nous l'avons dit, dans notre dernier numéro, ce sera de nouveau une boonne affaire pour le propriétaire.x Ne parlons pas du dernier concert qui clôtu rera les brillantes fêtes de la Tuindagcar les Yprois seront éreintés et ne prêteront plus les oreilles la musique du Mécène éclairé. Et maintenant, concitoyens si vous n'êtes pas contents de tout ce que font vos nouveaux maîtres pour le bien être de leur chère citéc'est qjie vous êtes bien difficiles. Monsieur Joseph BOSSAERT, ancien élève du Collège Communal de cette ville, vient de passer devant le Jury de Liège, son premier examen de Candidature en sciences naturellespréparatoire la médecine, AVEC GRANDE DISTINCTION. Monsieur Joseph JUSTICE, ancien élève du Collège communal de cette ville, vient de passer AVEC DISTINCTION, devant le Jury de Gand, son premier examen de Doctorat en médecine, chi rurgie et accouchements. Monsieur Georges SOENEN, ancien élève du Collège communal de cette ville, vient de subir avec succès, devant le Jury de Liège, son second examen de Candidature en Philosophie et Lettres préparatoire au Droit. Monsieur Charles JUSTICE, ancien élève du Collège communal de cette ville, vient de subir avec succès, devant le Jury de Gand, son second examen de Philologie classique, préparatoire au doctorat. Ces divers résultats que nous avons le plaisir d'enregistrer, font honneur nos quatre jeunes concitoyens et prouvent que dans notre excellent établissement d'instruction moyenne, la jeunesse Yproise peut, sans quitter la ville, se préparer avec succès toutes les carrières. >a ibceeeeecew Nous nous sommes procuréla copie de la lettre adressée par la commission du Cercle Wallon la rédaction du Journal <F Ypres. Voici le texte de cette lettre Ypres, le Monsieur Véditeur du Journal d'Ypres, Nous remarquons dans le dernier numéro du Journal d'Ypres un articulet concernant le Cercle Wallon. Cet articulet qui met en doute une neutralité politique que nous prétendons maintenir, et laquelle le Cercle Wallon doit son existence et sa prospérité, nous oblige une réponse. Nous regrettons que l'auteur de l'observation qui nous est faite, n'ait pas, avant de la produire, songé prendre des informations. Si le Dimanche, 12 Juin, nous avons accepté l'offre gracieuse d'un concert par la musique des Anciens Pompiers nous n'avons eu en vue que la distraction de nos membres. Nous avons fait œuvre musicale et non œuvre politique.— Il est pénible de voir mettre de la politique partout. Quant au concert qui a été donné Dimanche dernier, quant celui qui sera donné ultérieure ment par la même société, nous ne sommes abso lument pour rien dans leur organisation. Ils ne sont le résultat ni d'une invitation ni d'une permission de la part du Cercle Wallon, mais celui d'une clause du bail qui nous lie avec le propriétaire du jardin de lacitadelle, Monsieur Jonkheore. Celui-ci en effet n'a accédé au renou vellement de ce bail qu'à la condition formelle de se réserver pendant deux Dimanches la jouis sance du dit jardin. Espérant, Monsieurl'Editeur, queces rensei gnements, que nous vous demandons de bien vouloir insérer dans votre prochain numéro, apaiseront les susceptibilités politiques de l'au teur de l'articulet en question, nous vous prions d'agréer l'expression de nos sentiments les plus distingués. La commission du Cercle Wallon. »K33 A l'occasion de l'avènement de l'auguste Fon dateur de la Dynastie, une revue des troupes de la garnison aura lieu, demain Jeudi, midi, sur la Grande'Place. Dans la nuit du 17 Juillet dernier, un incendie a complètementdétruit le cabaret auSt-Crépin, situé sur la route d'Ypres Boesinghe. Tir du Lundi 18 Juillet 1892. Vermeulen Henri, 3 19 7 8 Justice Jean, 1 7 9 4 5 Vandermeersch Eugène, 3 3 10 7 1 Butaye Arthur, 5 5 6 2 4 Bogaert Alphonse, 4 3 7 7 1 28 26 24 22 22 Nous exposons notre vitrine le portrait de M. Alphonse-Charles Rau d'Ostende, qui fut blessé d'un coup de couteau pendant la période électorale et qui a succombé sa blessure. Cette victime du plus lâche des attentats laisse une veuve et huit enfants. En vente au bureau du journal le Progrès le programme de la fête communale dite Tuin dag, 5 centimes. Tinctoris. Devant le palais où siégeait Thémis Et sur un carré de place où croit l'herbe, Sur son piédestal, on voit Tinctoris Se dresser géant, auguste et superbe Sa robe rigide est en bronze vert Serrée en ses doigts, il tient une plume, Et sur sa poitrine un livre entr'ouvert, Qu'il semble porter avec amertume. Sur son grand béret, parfois, un moineau Vient poser, joyeux, ses pattes si frêles, Puis, sous les rayons du soleil, l'oiseau Se met gentiment lisser ses aîles. Et le paysan sans songer mal S'en vient attacher son âne au grillage, Tandis que Tinctor, sur son piédestal, Semble méditer, baissant le visage. Et peut être alors, qu'avec désespoir, Sa pensée, au loin, rêveuse, distingue Le vieux bourg flamand qu'il voudrait revoir Le moine géant songe Poperinghe Nous recommandons d'une manière toute spé ciale nos lecteurs, le Courrier des Modes pari siennes, paraissant tous les Samedis, chez MM. Imans et Cie, éditeurs, 35, rue de Verneuil, Paris. Voici les conditions d'abonnement 1* Edition. Comprenant 52 numéros par an, parais sant tous les Samedis Paris et Départements... 9 fr. Etranger... 10fr. 2* Edition. -- Comprenant 52 numéros, avec 1 annexe par mois au choix (feuille de patrons, gravure coloriée ou patron découpé). Paris et Départements... 12 fr. Etranger... 16 fr. 3* Edition. Mixte, 52 numéros par an, 26 gravures coloriées, 12 patrons découpés, 12 feuilles de patrons. Cette édition comprendra Le lr Samedi de chaque mois, le journal en noir avec une gravure coloriée, 1 par tron découpé et la feuille de patrons. Le 2e Samedi, le journal en noir. Le 3* Samedi, le journal en noir avec une gravure coloriée. Le 4e Samedi, le journal en noir. Paris et Départements... 16 fr. Etranger... 20 fr.

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 2