État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. SANTÉ A TOUS, LA REVALENTA ARABICA DU BARRY JL,e plus agréable Le meilleur Purgatif cellentes études déjà sur les bancs de l'école, il se fit remarquer par son caractère généreux et son désir d'être agréable et utile tous ceux qui l'approchaient. Dernière- ment nous eûmes le plaisir de nous asseoir côté de lui un festin qui réunissait les étudiants d'autrefois et ceux d'aujourd'hui il nous y entretînt avec chaleur de son in tention de contribuer par un livre la solution de l'épi neuse question sociale. L'amélioration de la condition des classes laborieuses faisait, on l'entendait, l'objet constant de ses études. Aujourd'hui c'est chose faite les Remèdes contre le paupérisme viennent de paraître. Notre intention n'est pas d'analyser cet excellent travail qui comporte environ 150 pages, nous y renvoyons le lecteur. Nous tenons toutefois reproduire sa table de matières et sa préface Table des matières. Pages I Les bureaux de bienfaisance et les hospices civils ...a.7 II. Situation actuelle de la classe ouvrière 39 IV. L'éducation et l'instruction82 V. Self help94 VI. L'épargne et la prévoyance104 VII. L'émigration421 VIII. Moyens d'exécution127 IX. Conclusions134 Préface. Depuis bien longtemps, la question de l'amélioration du sort des classes les plus nombreuses et les plus pauvres de la population nous préoccupe. Maintes fois, nous avons songé exposer sous la forme du livre nos idées ce sujet mais peu habitué écrire, nous avons hésité toujours donner suite notre projet. Si aujourd'hui nous nous déci dons publier ce volume, c'est que les misères sociales exigent des remèdes prompts et énergiques, et que chacun, croyons-nous, a le devoir de contribuer, dans la mesure de ses forces, la solution du problème qui se pose de vant notre siècle. Les idées que nous allons soumettre au jugement de l'opinion publique ont du reste un cachet original que l'on voudra bien sans doute reconnaître. Nous avons con sulté les travaux des congrès internationaux de bienfaisan ce, les enquêtes sur les conditions des ouvriers, les ouvra ges si remarquables de MM. Gilon, Dauby, Laurent, Cambier, Langlois, etc., et nulle part nous n'avons ren contré les vues pratiques qu'on trouvera ici. D'autre part, c'est surtout des ouvriers des villes que les économistes et les philanthropes se sont occupés, et ils n'ont songé qu'incidemment aux misères dont souffrent les ménages pauvres la campagne. Notre livre a un caractère diffé rent c'est la population rurale qui y forme surtout l'ob jet de nos études, par la raison toute naturelle que c'est son contact que nous avons formé nos convictions. Nos tendances, le lecteur va le voir, se différencient également de celles de nos devanciers. En général, on attend surtout le bien-être social de l'amélioration de l'individu par la liberté et par le con cours de la classe aisée, c'est-à-dire que l'on fait princi palement appel l'initiative privée. Excellentes en théorie, ces vues laissent désirer au point de vue pratique, parce que le mal est devenu trop grand et qu'aux grands maux il faut de grands remèdes. Nous préconisons un autre système la centralisation de toutes les institutions publiques et privées de bienfaisance, la liberté d'agir de chacune étant limitée par un program me d'action qui ne peut être, au surplus, le même pour toutes les villes et communes, attendu que les besoins varient suivant les localités. En d'autres termes, pour faire disparaître les misères sociales, nous prenons comme point d'appui la dotation de la charité publique et privée et comme levier l'administration, régulièrement organisée partout, des bureaux de bienfaisance, fusionnés aux hos pices civils, avec le concours des associations particulières. Nous avons la conviction que si l'assistance officielle avait été fondée sur cette base, le paupérisme n'aurait jamais pris la triste extension qu'on constate aujourd'hui. Mais il n'en a point été ainsi. Et si dans les villes et dans beaucoup de communes, il existe des établissements de charité dans lesquels les malheureux trouvent aide et protection, la grande masse des pauvre3 ne voit point son sort s'adoucir d'une façon sensible. Une expérience de plus de trente-huit années, acquise dans nos fondions de secrétaire du bureau de bienfaisan ce de la commune de Rousbrugge-Haringhe, donnera peut-être quelque autorité au système que nous proposons, système dont nous avons fait "une application restreinte durant quelques années et qui a produit les meilleurs ré sultats. Nos idées, nous le savons, sont quelque peu empreintes de socialisme.Mais quoi serviraient les pouvoirs publics s'ils restaient indifférents devant les misères de notre temps et comment pourrait-on sans eux combattre effica cement le paupérisme? Si nous ne voulons point être té moins d'un bouleversement qui prendrait son origine dans la haine des classes et que craignent les plus émi- nents esprits, il faut absolument que, sans nous effarou cher des mots, nous ayons recours tous les moyens de préservation sociale dont nous pouvons disposer. Qu'on se rappelle le noble exemple donné par le jeune et grand empereur d'Allemagne préoccupé du sort des classes nécessiteuses et de l'avenir même de la civilisation, il n'a pas hésité convoquer dans sa capitale les représentants des diverses nations aux fins de délibérer sur les mesures prendre en faveur des travailleurs. C'est le plus grand effort qui ait été officiellement tenté en faveur de l'ouvrier, et il suffirait la gloire de Guillaume II. Nous nous attacherons, au reste, ne blesser, dans no tre exposé, les convictions économiques et politiques de personne. Et nous pensons pouvoir réclamer, en échange, la bienveillante attention et le concours de tous les amis de l'humanité. Nous n'avons en vue ni un intérêt de parti, ni une satisfaction d'amour-propre nous ne songeons qu'un grand but atteindre le relèvement de l'ouvrier et du pauvre. Uépétons-le en terminant la situation est grave, elle nous convie tous la réflexion et la méditation, et elle rappelle invinciblement ce passage d'un rapport présenté par M. A. Say l'Académie française Ie20 Novembre 1841 Les révolutions politiques ont pour conséquence iné vitable d'affaiblir tout ce qui mainiieut les sociétés dans leurs conditions permanentes d'ordre et d'harmonie. C'est la suite de ces mouvemenfs impétueux que l'esprit hu main sort de la règle, où gît sa force, et s'aventure dans le domaine idéal d'un perfectionnement absolu, d'une fé licité inaltérable, que l'homme poursuivra toujours dans le monde visible, et qui fuira toujours devant lui. Tant que ces excursions intellectuelles restent l'état de théo rie, elles peuvent exercer utilement l'esprit philosophique, qui en dégage, par degrés, ce qu'elles portent en elles d'idées saines et praticables mais lorsqu'elles se tradui sent, sans préparation, en faits positifs, lorsqu'elles se manifestent brusquement par de téméraires tentatives de réalisation, le danger devient imminent. Les liens sociaux se relâchent les croyances salutaires s'éteignent dans le doute le mépris de la tradition amène le mépris de tout principe moral le présent se détache violemment du pas sé et se précipite vers un avenir plein de menaces. L.-A. R. En somme, ouvrage méritant, qui par le temps qui court devrait être entre les mains de tous. Les dames qui veulent faire une surprise agréable pour la fin du repas, font une de ces délicieuses pâtisseries que l'on n'obtient qu'avec le Maïzenaen vente dans les bonnes épiceries. Un conseil pae jour. On ne pourrait trop conseiller aux personnes souffrant de constipa tion de se soigner énergiquement, car cette ma ladie en entraîne souvent d'autres plus graves. Un remède fort prisé maintenant pour guérir cette pénible maladie est la pilule antiglaireuse Waltiiéry. 1 fr. 25. INJECTION PEYRARD, ex-pharmacien A alger. Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe. L'injection Peyrard est la seule au monde ne contenant aucun principe toxique ni caustique, guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap- fiort Plusieurs médecins d'Alger ont essayé Injection Peyrard sur 232 Arabes atteints d'é coulements récents ouques, dontchroni 80 mala des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de 4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231 guérisons radicales après 6 8 jours de traite ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc. Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi- tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies. Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord, lt Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont, de la Cour. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mmo veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il seraà consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. Ha i». Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Pour recevoir, sans aucuns frais pour l'acheteur et dans n'importe quelle localité du royaume, la visite d'un tailleur expérimenté, muni d'une collection d'échantillons variés, il suffit d'adresser une carte postale au Dôme des Halles, 2, rue du Marché-aux-Poulels, Bruxelles. du 15 au 22 Juillet 1892. Naissances Sexe masculin, 4, idem, féminin, 3. Décès Baekelandt, Sophie, 40 ans, cabaretière, épou se de Roffiaen, Justin, rue au Beurre. Turpin, Marie, 78 ans, sans profession, veuve de Clincke- maille, Joseph, rue de Lille. Claeis, Eugénie, 80 ans, sans profession, veuve de Courdain, Alexandre, rue de l'Hôpital S1 Jean. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 1, id. fém. 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 23 Juillet 1892. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent k1logr. poids m' DE l'hecto litre. 9,200 19 50 80 400 18 00 73 300 16 25 44 100 21 00 80 Féveroles 500 19 75 80 Pommes de terre 2,000 6 50 14,661 270 00 OEufs le quarteron. 1 85 ADULTES ET ENFANTS, DE LONDRES. III I.n logement do Totivrior ot du pauvro 69 rendue sans médecine, sans purges et sans frais, par la délicieuse farine de santé Guérissant les dyspepsies, constipations habituelles les plus re belles, gastrites, gastralgies, phlhisie, dyssenterie, glaires, flatns, aigreurs, acidités, pituites, phlegracs nausées, renvois, vomisse ments, même en grossesse diarrhée, coliques, toux, asthme, ca tarrhe, influenza. grippe, étourdissements, bruits dans la tête et les oreilles, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn gite. toutes fièvres, névrose, dartres, éruptions, insomnies, mélan colie, faiblesse, épuisement, paraljsie, anémie, chlorose, rhuma tisme, goutte, tous désordrerde la poitrine, gorge, baleine, voix des bronches, vessie, foie, reins, intestins, rauqueuLe. cerveau et sang. Aux personnes phthisiques, étiques et aux enfants rachili- ques elle convient mieux que l'huile de foie de morue. 46 ans le< su-cés, 400,000 Cures annuelles, y compris celles de Madame la duchesse de Castelstuart. Maréchal le duc de Pluskow, Madame de marquise de Brehan, lord Stuarl de Decics. pair d'Angleterre, M. le docteur professeur Dédé, Sa Sainteté feu le Pape Pie IX, Sa Majesté feu l'Empereur Nicolas de Russie, etc. Elle est également le meilleur aliment pour élever les enfants chétifs dès leur naissance, <t tout âge, étant bien préférable au lait et aux nourrices pour la convalescents c'est le meilleur réparateur des forces. Voici un extrait de 400,000 Cures Expérience du Docteur Ravaud Witry-Ies-Reims (Marne), le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. D' L. RAVADD. Cure n° 118,480 M. le Dr Elmslic écrit Votre Revalenta vaut son pesant d'or. Cure N* 387.522 Depuis 1864, je me suis toujours guérie du mes dyspepsies par la bonne Revalenta du Barry et me trouve très bien quoique j'aie 73 ans passés. En Février dernier je ne pouvais plus rien digérer, je me suis mise encore la Revalenta et ec Mars, je mangeais de tout comme tout le monde et rien ne me faisait mal. J'ai l'honneur,etc., M||c Gaugeling, 10, rue Bernar.l- Palissy, chez les Religieuses Augustincs, Tours, 2 Juillet 1891. Cure N« 100,432 D'une inflammation de la vessie, de 8 ans. M. le Professeur de Chimie Dédé, Paris, écrit La Revalenta m'a débarrassé en peu de jours d'une horrible torture de la vessie qui avait résisté les traitements des meilleurs praticiens pendant huit ans. Et j'ai depuis observ les excellents effets de cette admirable farine sur beaucoup d'adultes et enfants, soullrant des maladies les plus variées que je ne veux pas manquer de vous exprimer mon admiration de votre heureuse découverte. Paris, 25 Avril 1802. Cure N° 63,476 :M. le curé Comparet, de dix-huit ans de dyst pepsie, de g-stralgie, de souffrances de l'estomac, des nerfs, fai blesses et sueurs noctmnes. Cure N* 150,944 Celte, 2 Janvier, 1890. Votre Revalenta m'a empêché de mourir, depuis dix-huit mois c'est la seule chose que je puisse digérer. -II. Gaffino. Curé-doyen de Cette (Hérault). Cure N* 98,714 Depuis des anuées, je souffrais de manque d'appétit mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, iritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenta. i £on Pktclkt, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne). Quatre fois plus nourrissante que la viande, sans jamais échauffer, elle économise encore 50 fois son prix en médecines et répare les constitutions les plus épuisées par l'âge, le travail ou les excès quelconques. En boites. 1/4, kii., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr.; le kil., 7 fr.; 2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 36 fr soit environ 20 c. 1 repas. Aussi La Revalenta chocolatée. Elle rend appétit, bonne digestion et meil rafraîchissant aux personnes les plus agitée. Eu boites desom. 25, 4 fr. et 7 fr. Envoi franco contre man dat poste. 2 frDépôt partout, chez les bans pharmaciens et épiciers Du Baeit et Ci«, limited. Agent général pour la Belgique. M. Emile TIMMERMANS rue Rouppe, 2, Bruxelles. Dépôt VPRES, Slassin, successeur Libolte, pharmacien. Debouck, pharmacien. A. Delhaize et O,

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3