ASSOCIATION^ LIBERALE. Chemin de fer. Assemblée générale, Di manche, 9 Octobre, huit heures du soir, au local de la Bourse, rue Carton. Question des eaux. 2 Octobre 1892. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Heures de départ partir du 1Octobre d'Y près pour Popennghe, 6-55 8-52 9-03 -9-43 11-50 FURNES-YPRES. (Il n'y aura pas d'autre convocation.) Ypres, le lr Octobre 1892. Rapport sur les moyens em ployer pour améliorer l'ali mentation en eau potable de la ville d'Ypres. Tel est le titre d'un travail complet et con sciencieux que M. Temmerman, ingénieur de la ville, a présenté au Conseil communal. Ce travail se divise en trois parties La première traite des eaux souterraines des plateaux situés au N. PL de la ville La seconde de l'utilisation des eaux de Zille- beke La troisième du perfectionnement de la situation actuelle par l'amélioration du système existant et l'assainissement de létang de Dickebusch. Nous examinerons succinctement avec l'au teur chacune de ces trois solutions, et sans prétention aucune substituer nos idées aux siennes, simplement en nous permettant timi dement par ci, par là, quelques observations qui ne sauraient, d'ailleurs, ne pas manquer de se produire dans une question aussi ardue et dans laquelle les hommes les plus compétents ne sont pas toujours d'accord. Disons tout de suite que pour le fond de cette étude, il ne saurait y avoir de dissenti ment et qu'on y rencontre des solutions qui ne sauraient être sérieusement contestées, telle celle qui porte sur la première partie et qui traite des eaux souterraines des plateaux situés au N. E. de la ville. Rappelons tout d'abord que le projet primitif, sous le régime duquel nous vivons, comporte 60 litres par habitant et par jour et que la Com mission nouvelle, composée de MM. Kemna, Swarls et Temmerman, a dirigé ses études de façon accorder chaque habitant et par jour 100 litres, soit un volume journellement distribué de 1700m3 pour une population de 17000 habitants. Il s'agit de savoir où on pren dra ces 1700m3 d'éau potable, sous une pression suffisante et dans des conditions financièrement pratiques comme s'exprime M. Temmerman. Afin de résoudre le problème complètement et pour donner satisfaction 5 toutes les idées omises en avant, même toutes les utopies, les premières recherches se sont effectuées sur les plateaux N. E. de la ville, Ilooghe, Polygone, etc., et disons-le tout de suite, comme il était aisé prévoir, elles ont abouti un résultat parfaitement nul. Mais enfin, il fallait le dé montrer, pièces en main, sur les lieux mêmes, scientifiquement et pratiquement. C'est ce qui a été fait et espérons que cette fois sera la bonne et qu'on n'y reviendra plus. La Commission a donc voulu s'assurer quel est le résultat que pouvait donner la captation des sources de cette contrée et ce que pouvait donner le drainage. Pour ce qui est des sources, les expériences faites méthodiquement et avec tous les soins voulus ont montré que de toutes ces sources, les unes sont taries, les autres donnent ou de l'eau en quantité insignifiante et variable, ou de l'eau de mauvaise qualité, même au dire des habitants qui demeurent dans le voisinage de ces sources. Après examen minutieux la Commission n'a pas cru devoir s'arrêter inutilement sur cette première solution que les faits condamnent toute évidence. Que faut-il penser du drainage A cet effet, le rapport rappelle les principes sur lesquels est basé ce système. Les eaux drainées proviennent des eaux pluviales qui tombent la surface du sol. De ces eaux, 1° une partie s'écoule par les ruisseaux et est perdue pour le drainage, 2" une autre partie s'évapore et est absorbée par les plantes, donc encore perdue pour le drainage, 3° enfin une partie pénètre dans les terrains perméables, y des cend jusqu'à ce qu'elle rencontre une couche imperméable, (argde ou roche) qui l'empêche de descendre plus profondément et sur laquelle l'eau forme une nappe qui coule dans le sens de la pente naturelle du terrain c'est cette galerie nappe qu'il s'agit de cueillir un point donné, autant que possible au point le plus déclive. Celle nappe, pour une même quantité d'eau tombée sur le sol, varie en quantité selon la configuration du sol, selon l'imperméabilité plus ou moins grande de la couche sur laquelle elle repose, enfin selon la nature du sous-sol. C'est la base de ce réservoir naturel, c'est dire son point le plus déclive qu'on veut uti liser qu'on fore des galeries. Telle est la donnée générale. Il faut donc que la zone influencée par la donne, eu égard aux éléments dont dépend son rendement, un débit suffisant. Cette détermination est très aléatoire. On peut bien, dit M. Temmerman, établir assez nette ment au moyen de sondages la nature du sol et du sous-sol et l'importance de la réserve sou terraine. On peut même jusquà un certain point au moyen d'observations pluviomélriqucs longuement établies, prédire approximative ment la quantité d'eau pluviale rainima que reçoit la contrée, mais l'élément le plus impor tant, la quantité d'eau qui, pénétrant dans le sol, va enrichir la nappe aquifère, échappe toute solution théorique. Or, c'est là le point essentiel, et ce point essentiel est l'inconnu et reste l'inconnu. Dans tous les travaux de ce genre il y a des mécomptes et pour y parer, il faudrait étendre considérablement le système. Et, poursuivant son raisonnement basé sur les recherches fai tes sur place, M. l ingénieur conclut que pour arriver un débit suffisant, en supposant qu'on y arrive, ce qui n'est pas encore certain, il faudrait opérer sur une zone qui s'étendrait au-delà de Passchendaele, ce qui entraîne rait une dépense de 700,000 fr. minimum, rien que pour cette partie du travail. Mais ce n'est pas tout. Ce drainage amènerait une perturbation telle dans la contrée influen cée par cette opération assèchement des puits, disette d'eau pour l'industrie locale, ap pauvrissement du sol et conséquerament de agriculture, qu'il est impossible de calculer le lortqu'on occasionneraitet les indemnités qu'on aurait payer de ce chef. Quelqualtrayant, dit, M. Temmerman, que soit le projet de captation d'eau par drainage et quelque désirable qu'il eût été de le réaliser, il vient se heurter des difficultés insurmontables et son rejet définitif est la seule solution possible. Voilà donc un premier point résolu. 2° Les eaux de Zillebekc. Y a-t-il lieu d'utiliser les eaux de Zillebeke do préférence celles de Dickebusch D'après les analyses faites par le Dr Kemna des eaux de ces deux étangs, aux mêmes épo ques la fois, (Février, Mars, Avril, Mai et Juillet) et des ruisseaux qui alimentent les étangs et de l'eau des étangs mêmes, il résulte que les matières organiques sont plus abon dantes Zillebeke qu'à Dickebusch et cela d'une manière notable. Il en est de même pour l'am moniaque albuminoïde l'analyse du mois de l\° 79. Dimanche, S 2e ANNÉE. OG VIKES ACQUIRIT ECNDO. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7t06. tout cé qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. 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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 1