Chemins de Fer LE VIN D'OR G. H0USSIN-VITTU, Questions et réponses. Deux poids et deux mesures. Dix-sept fois. APÉRITIF meilleur que ions les madère 135, rue de Lille, 135, SOCIÉTÉ ANONYME FLANDRE OCCIDENTALE. au mérite de sea administrés, convoquera d'ur gence toutes les sociétés de la ville et fera une manifestation digne du Champignon du Lawn- Tennis. Nous avions posé deux questions au Journal d'Ypres 1° Le nommé Ceriez, officier des pompiers A. M. D. G, a été vu se pavanant en grande tenue, casque et écharpe, dans les rues de Bruxelles. Etait-il en service 2° Pendant l'inauguration de la statue Van- denpeereboom, un carme 6e promenait place Vandenpeereboom, en lisant son bréviaire. Pourquoi Au 1° le Journal répond que cette question est saugrenue mais qu'elle ne l'embarrasse pas. Quant cette réponse, Nenni. Nous l'avons dit nous sommes curieux et dé sirons savoir et connaître. D'aucuns disent que Ceriez ne trouvant pas Ypres d'assez grands artistes pour reproduire sa noble et peu commune personne, sa fades distin guée, s'était adressé un photographe de Bru xelles, de la capitale de la Belgique. C'est le grand genre, c'est le grand chic, c est sport. Allons, brave Journal, un bon mouvement, ne faites pas le chicanier. Voyons, entre nous, qu'est-ce que Ceriez est allé faire Bruxelles Le 2° n'obtient pas plus de chance que le 1°. Réponse, Nenni. Elle est encore plus embarras sante peut-être. Enfin, nous verrons. Non content de ne pas nous donner les deux réponses (auxquelles nous tenons cependant beaucoup), le Journal d'Ypres, prenant un faux- fuyant comme tangente, nous demande Quel est le fonctionnaire communal (sic) qui, dimanche huit jours (sic), 11 h. 3/4 du matin, au coin sud-ouest des Halles, saluait un vénérable (sic) religieux en se détournant avec affectation, en se pinçant les narines et en s'exclamant avec dégoût pue Voici notre réponse Quand nous posons une question, nous la pré cisons. C'est ce que ne fait pas le Journal d'Ypres. Avant tout nous pouvons dire que uoafonction naires communaux sont trop estimés en ville pour rester plus longtemps sous la fausse accusation d'un vil écrivailleur. Si le fait s'était passé avec un employé quelconque de l'administration com munale, il n y aurait pas eu assez d'encre en ville pour écrire des lettres anonymes nos maîtres qui n'auraient pas manqné de sévir. On aurait insulté un de leurs chefs, c'eût été l'abomination de la désolation On n'a sévi contre aucun employé commiinal, donc le fait est faux, archi faux et calomnieux. Quant se boucher le nez lorsqu'on sent quel que chose qui pue, c'est tout naturel. Les 21 rédacteurs du Journal d'Ypres ne le font-ils pas quand ils se trouvent réunis ou quand ils passent près des travaux, Marché-Bas 3 .c Bien simples sont ceux qui ajoutent foi aux calambredames débitées par nos tonsurés ro mains. L'Eglise, nous l'avons dit plus d'une fois, est une grande boutique où n'entrent que ceux qui ont de l'argent pour engraisser les innom brables fainéants qui peuplent le monde et qui se croient nos maîtres. Les parasites du gouverne ment, qui se nourrissent de nos plus beaux de niers, montrent journellement le faux masque dont ils se couvrent pour tromper davantage leurs victimes. Un exemple de leur honnêteté nous est encore donné aujourd'hui 11 y a quelques mois, un pauvre soldat, dans un accès de fièvre chaude, se brûle la cervelle. C'était un crime puni par l'église, dès lors im possible d'avoir un service religieux. Mercredi dernier un riche officier, se tire un coup de revolver et se tue, également dans un accès de fièvre chaude. Le motif qui empêchait il y a quelques mois le corps du malheureux sol dat d'être admis l'église n'existe plus aujour d'hui pour celui de l'officier. L'un était pauvre celui-ci est riche dès lors tout s'explique. 0 comédie comédie Heureux ceux qui voient clair et qui ne sont pas dupes de ces marchands. C'est M. Colaert qui a encore présidé la séan ce du Conseil communal, le 8 Octobre, en l'ab sence de M. le Bourgmestre indisposé. 11 parat que M. Surmont est Gand en traitement; en at tendant c'est M. Colaert qui fait les fonctions et il tient qu'on le sache. Qu'il en soit ravi, de l'absence de M. le Bourgmestre et surtout de la cause qui retient celui-ci éloigné de l'Hôtel-de- Ville,allez donc il n'en peut rien,ce n'est pas de sa faute et s'il pouvait mettre un terme cet état de choses, dès demain, tout rentrerait dans le train-train ordinaire Mais enfin ce n'est pas comme cela et puisque ce n'est pas comme cela, M. Colaert doit bien faire, malgré lui, les fonc tions de Bourgmestre, et si on en doutait qu'il fait les fonctions de Bourgmestre, on n'aurait qu'à aller le demander au Cercle catholique où M. Colaert a dit qu'il fait les fonctions de Bourg mestre; c'était l'un des jours derniers, on l'a noté soigneusement pendant qu'il parlait, (au Cercle catholique il y a aussi des loustics), M. Colaert a dit dix-sept fois, dans une seule soirée, qu'il fait les fonctions de Bourgmestre. Après cela peut-on encore douter s'il fait les fonctions de Bourg mestre Hé bien, si cela peut lui faire plaisir nous aussi nous dirons que M. Colaert fait les fonctions de Bourgmestre. Comme cela tout le monde le saura et M. Colaert n'en sera pas fâché. Et si cela peut faire son bonheur complet, nous le rappellerons encore de temps en temps, afin qu'on ne l'oublie pas, moins que M. Sur mont ne se remette bientôt alors on n'en parle rait plus, ni ici, ni au Cercle catholique. Mais d'ici là, M. Colaert fait les fonctions de Bourg mestre. Qu'on se le dise. La Société d'Horticulture vient de décerner une médaille en vermeil avec félicitations du comité organisateur MHector Heylbroeck pour sa belle collection de photographies représentant des vues de l'Exposition horticole qui vient de fer mer. Le Comité de l'Union syndicale des coupeurs tailleurs a l'honneur de porter la connaissance des Mds tailleurs que s'ils ont besoin de coupeurs, ces Messieurs n'ont qu'à s'adresser ce comité, ui se fera un devoir de satisfaire leurs deman- es. Les placements ne s'opéreront qu'avec les meilleures références. Adresser les demandes chez le secrétaire Yerlay 19, rue Rochechouart, Paris. Pour ménager et faciliter une transition hygiénique en tre les dernières ardeurs d'un été qui se prolonge et les premières rigueurs d'un hiver qui approche, le DOME DES HALLES, 2, rue du Marché aux Poulets, Bruxel les, a mis l'ordre du jour de ses étalages la série des pardessus demi-saison. Leur emploi permet de porter en core les vêtements d'été suffisants dans le jour mais dange reux le soir. Nous recommandons d'une manière toute spé ciale nos lecteurs, le Courrier des Modes pari siennes, paraissant tous les Samedis, chez MM. Imans et Cie,éditeurs, 35, rue de Verneuil, Paris. Voici les conditions d'abonnement 2* Edition. Comprenant 32 numéros, avec 1 annexe par mois au choix (feuille de patrons, gravure coloriée ou patron découpé). 4e Edition. 52 journaux et 52 gravures coloriées par an, soit un journal en noir et une gravure coloriée, tous les Samedis. S'ADRESSER A L'Administration a l'honneur de prévenir MM. les actionnaires que la 94* Assemblée Gé nérale semestrielle aura lieu au siège de la Société Bruges, Marché du Vendredi, D N" 12, LUNDI 7 NOVEMBRE prochain, raidi, et qu'une Assemblée préliminaire aura lieu dans les bureaux de la Société, 10, MoorgateStreet, Londres, JEUDI 3 NOVEMBRE, 2 heures de relevée. Les dépôts d'actions et de procurations pres crits par l'article 40 des statuts pourront être faits au siège de la Société Bruges, au bureau de la Société Londres, chez MM. Riiffer et fils, banquiers Londres et chez MM. Baiser et G", banquiers, 9, rue d'Arenberg, Bruxelles. Conformément l'art. 49 des statuts, aussi tôt après l'approbation du bilan, les comptes de la Société, avec les pièces l'appui, seront déposés jusquau 27 Novembre prochain, au siege de la Société, a l'inspection des action naires. Bruges, le fi Octobre 1892. E. VAN DE IV BOGAERDE. ORDRE DU JOUR Comptes du lr semestre 1892. Confirmation de la nomination de Monsieur Henri Vernet en remplacement de sir Polydore De Keyser, Administrateur démissionnaire. Nomination d'administrateurs en remplace ment de MM. T. J. Reeves et Francis R. Y. Ra- delifl'e, Administrateurs sortants et rééligibles. Tirage au sort de 82 obligations lr® série. Lire le supplément la 5e page. .a Le pardessus de demi-saison est donc la fois hygiéni que et économique par lui-même. Au DOME DES HAL LES il est, de plus, comme tout ce qui sort de la maison, élégant. Pendant le 3e trimestre de l'année courante, le bureau télégraphique d'Ypres a effectué la remise, par exprès, de 476 correspondances postales, dont 446 dans le rayon de distribution locale et 30 en dehors de ce rayon. 1* Edition. Comprenant 32 numéros par an, parais sant tous les Samedis Paris et Départements... 9 fr. Etranger... 10fr. Pans et Départements... 12 fr. 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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3