i\° 82. Jeudi,
13 Octobre 1892.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Conseil communal d'Ypres.
32e ANNÉE
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
La séance est ouverte 5 heures.
Sont présents MM. Colaert, Echevin Bergh-
man, Echevin de Stuers, Brunfaut, Gravet,
Vermeulen, Poupart, Van Eeckhout, Breyne-
Devos, Struye, lweins d'Eeckhoutte, Boone,
Begerem et Biebuyck, membres Gorrissen,
Secrétaire.
Le procès-verbal do l'avant-dernière séance
est approuvé, celui de la dernière séance est
adopté.
Un second point, c'est le service trop prolon
gé. Le guet monte huit heures du matin, pour
ne redescendre que le lendemain la même
heure. On conçoit que dans ces conditions, un
homme cédant la fatigue, s'endorme et oublie
son service. Il faut espérer que le Collège tiendra
note de ces observations.
L'honorable membre cause de tuberculose,
d'affection pulmonaire,de maladies généralisées,
de congrès de vétérinaires, etc., etc.
Il donne lecture d'une lettre de la commission
du monument Vandenpeereboom, demandant
qu'il soit dressé procès-verbal de la cérémonie
d'inauguration. Cette lettre est signée par M.
Bossaert
Comme suite, il communique au Conseil un
projet de procès-verbal de remise de la statue
la ville.
Ïirotestation du Directeur du chemin de fer de
a Flandre Occidentale, au sujet de ce qu'il a dit
en séance du Conseil.
11 maintient l'exactitude de ce qu'il a avancé.
Il y a eu un projet d'ajouter au bâtiment actuel
deux ailes, une de chaque côté. De cette façon
la gare, ue n'était pas ce que i
sirait ni le public, ni le Conseil, ni le Collège, ni
la députation aux Chambres. Il fallait une nou
velle gare, digne de la ville et de ses monuments.
Le Gouvernement était sur le point d'approuver
le projet et, sur les instances des représentants,
il s'est ravisé. Il fallait une gare tout autrement
aménagée. Ici se présente une question, c'est de
savoir qui payerait ce nouveau projet. Le devis
s'élèverait 230.000 fr., la société y intervien
drait pour une part de 30.000 fr. Dans ces con
ditions les négociations sont entravées.
Ces listes ont été dressées comme de coutume,
pour les enfants admettre gratuitement l'in
struction primaire dans les écoles communales
et adoptées.
Ces listes sont approuvées, sauf abstention de
MM. Brunfaut et Van Eeckhout.
Ces budgets sont approuvés d'après fixation
de certains traitements en séance huit clos.
Le règlement devra donc être modifié, quant
l'article de la direction.
La commission de l'académie propose d'ou
vrir un cours de stéréotomie, de peinture de
bois, marbre, etc., et de sculpture industrielle.
Les budgets seront approuvés après fixation
des traitements.
Le Collège propose l'adoption.
Après de nouvelles explications le projet est
adopté.
La commune de Saint-Jean, plus intéressée
que la ville d'Ypres, refuse son concours. Il n'y
a donc pas lieu d'intervenir pour la ville.
Le compte est approuvé. Le budget porte une
augmentation de 50 fr. 1750 fr., au lieu de 1700.
Cette augmentation est motivée par les frais de
bureau.
Un crédit de 1600 fr. est mis la disposition du
Collège.
Ce règlement, élaboré il y a peu de temps,
présente quelques lacunes, tandis que des arti
cles transitoires sont devenus inutiles et doivent
être changés.
Le chef de musique portera le grade de lieute
nant, il est nommé par le Conseil, la commission
entendue Les musiciens, quittant avant
l'expiration de leur engagement, paient uno
sortie de 30 fr les élèves 15 francs.
Le Collège pourra au besoin réduire ou sup
primer ce droit de sortie.
D'autres dispositions secondaires, proposées
par la commission du contentieux, sont égale
ment approuvées par le Conseil.
Il s'agit de bornage de propriétés des hospices
et de propriétés voisines appartenant M.
Capron. Approuvé.
La séance publique a été suspendue 6 h, F
LE PROGRÈS
vires acqc1r1t ecnro.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
e-. 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
Séance publique du 8 Octobre 1892.
M. Boone interpelle le Collège au sujet du guet
de la tour de S1 Martin. Il signale le mauvais
état de l'escalier, sa malpropreté et le manque
absolu de water-closet. Le préposé au guet est
enfermé dans une chambrette où, en hiver, il ne
peut se chauffer qu'à un feu de braise.
M. le Président répond que le Collège élabore
un règlement et que, pour ce qui regarde la
propreté, il s'en occupera.
M. Biebuyck demande la parole pour expliquer
que les observations qui lui out été attribuées
au sujet d'expertise de viande, sont inexactes.
Il n'a pas voulu signaler de fait en particulier,
comme le disent les journaux, mais a voulu at
tirer l'attention du Collège sur le débit de toute
viande, devant être consommée YpreB.
M. le Président constate que les compte-ren
dus du journal le Progrès, le Journal d'Ypres et
le texte du procès-verbal de la séance du Con
seil, texte rédigé par M. Berghman, concordent
absolument pour la motion faite par M. Bie
buyck la dernière séance. Que, pour lui-
même, il a compris de la même façon.
M. le Président donne lecture d'une lettre, de
M. le Directeur de l'abattoir, protestant de la
parfaite régularité de tout ce qui se passe l'a
battoir.
M. de Stuers constate donc que le Directeur de
l'abattoir est complètement l'abri de tout re
proche.
M. le Président affirme de nouveau que les plus
grandes précautions sont prises par le Directeur
avant de livrer une bête la consommation.
M. Biebuyck revient ses explications et con
clut qu'il y aurait lieu de décerner des primes
aux plus belles bêtes abattues.
M. le Président dépose un travail sur les eaux,
signé H. D. E. Les Conseillers qui veulent l'exa
miner peuvent en prendre connaissance.
M. le Président donne lecture d'une lettre de
i L i :i liif i i
M. Brunfaut demande pourquoi le Gouverne
ment n'a pas fait de propositions de son côté.
M. le Président donne lecture d'une correspon
dance avec le Ministre des chemms de fer, pour
exposer de nouveau la situation déplorable de
la gare d'Ypres et faire d'è nouvelles instances
jpour amener une solution la plus prompte possi-
Instruclion primaireliste des enfants indigents,
pour 1892-93.
Budgets 1895, des écoles primairesd'adultes et
ménagère.
M. le Président a reçu communication du résul
tat des concours entre écoles primaires. Les
succès obtenus par l'école communale la Looye,
sont loin d'être satisfaisants. Le fait est regret
table. Par contre les écoles adoptées ont rem
porté une brillante victoire. Il y a des nombres
des points obtenus par certains élèves, qui sont
dignes de fixer l'attention.
M. Boone demande lecture des chiffres.
Plusieurs membresCe serait trop long.
M. Vermeulen dit que ces chiffres sont déjà
publiés par les journaux.
Académie et école industrielle. Révision du rè
glement organique, création de nouveaux cours et bud
get 1893.
M. le Président annonce que, d'après les rap
ports des inspecteurs, il avait été décidé que le
Gouvernement retirerait des subsides l'école
industrielle. Cette alternative a été évitée par la
proposition qui est faite au Conseil de nommer
un Directeur spécial.
Propriétés communales. Vente de terrains.
Remis.
Propriétés communales. Echange de terrains.
M. le Président fait part de négociations en
échange de terrains entre la ville et le génie mi
litaire. Il s'agit pour la ville de céder une lisière
de terrain du zaalhof, en échange du magasin
poudre, rue des Boudeurs et d'un petit terrain
situé sur l'Yperlée voûtée.
M. Brunfaut demande la remise pour exami
ner.
M. le Président répond qu'il y a urgence de se
décider.
Voirie travaux extraordinaires au chemin vicinal
n° 6, reliant la route de Bruges celle de West-Roo-
zébeke demande éventuelle de subsides de l'Etat.
Hospices civils location de propriétés.
M. le Président constate une diminution de fr.
300 environ sur la location antérieure. C'est une
conséquence inévitable de la situation agricole.
Il y a lieu d'approuver.
Garde civique compte 1891 et budget 1893.
M. le Président propose de maintenir l'ancien
chiffre de 1700 fr.
M. Brunfaut interpelle le Collège au sujet du
tir la cible.
M. le Président répond que le Collège continue
s'en occuper et que les projets nouveaux sont
soumis.
M. le Président propose d'urgence l'achat de
deux coffre-forts. Un pour y mettre les principa
les archives, et l'autre pour le receveur commu
nal.
M. de Stuers croit inutile le coffre-fort pour
les archives. On pourrait, si l'on craint un dé
sastre, les réfugier dans une maçonnerie.
M. le Président croit que l'idée de M. de Stuers
n'est pas pratique.
Modifications au règlement de la musique commu
nale.
Hospices civils Bornage de propriétés