Chronique locale.
Jadis et aujourd'hui.
AVIS.
Théâtre d'Ypres.
ANCIENS POMPIERS
DU MARDI 22 NOVEMBRE 1802.
Ccst la plus monstrueuse exploitation qu'un
industriel ail organisée depuis la mort de Cal-
chas.
On se souvient du temps où le parti des tri
cheurs se montrait grand ennemi des cumuls.
C'était l'époque où il n'était pas encore ar
rivé s'emparer par la fraude de l'Hôtel de
Ville celle, par suite, où Henritje, aspirant-
bourgmestre et tenant la promesse d'être ceint
de la première écharpe, n'avait pas encore été
joué par ses compères, comme, du reste, il n'a
que trop mérité ae l'être depuis.
A l'époque, aussi, où le Journal se vantait
d'avoir une rédaction composée de vingt mem
bres, et, parmi ces vingt, nécessairement M.
Biebuyck, alors avocat et conseiller provincial.
Or, un des gros griefs du parti, alors dans l'op
position, vis-à-vis du parti libéral au pouvoir,
était, comme on sait, le cumul des places et
des fonctions.
Un libéral, déjà conseiller communal, ou
même simple membre suppléant ou surnumé
raire d'une commission de société, ne pouvait
être nommé n'importe quelle fonction, même
gratuite, même rémunérée en ennuis seulement,
sans que, aussitôt, toute la meute des XX se mit
gronder.
On en voulait surtout MM. Soenen et Van
Daele, juges tous deux et conseillers commu
naux.
C'était l'abomination de la désolation
Mais voici que, grâce la mise en pratique
du système de vote inventé Renaix, les cléri
caux triomphent et deviennent majorité leur
tour
Tout change aussitôt
M. Biebuyck, un des plus sournoisement
militants, déià marguillier de S* Martin et
membre de la commission administrative de
l'Institut Royal de Messines, est, quasi en même
temps, nommé juge (en remplacement de M.
Soenen) et conseiller communal.
Depuis, on le nomme membre du bureau
administratif du Collège et de l'Ecole moyenne,
et, passé huit jours, membre de la commission
administrative des deux bibliothèques
Oh incurable duplicité et éternelle hypocri
sie des politiciens cléricaux
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
DE LA VILLE D'YPRES.
A l'occasion de la Ste Cécile, la Société fera une
sortie, demain, Dimanche, de midi 1 heure.
Réunion 11 1/2 heures, au Café du Commer
ce rue des Chiens, 22.
«tcaio
Notre vaillante société dramatique u de Vlaam-
sehe Sler donnera demain Dimanche, 5 1/2
heures du soir, sa seconde représentation de
la saison.
Les D,les Louise Creus, Ida Ameel et Alida
Cuvelier prêteront leur concours cette bril
lante représentation.
Le spectacle sera composé de
1» DE VISSCHERS VAN BLANKENBERGHE,
Vaudeville en un acte de M. Sleeckx.
2° HET BLINDE KIND,
Comédie en un acte de Mm®Slimbroeck-Depeuter.
3° DE BAAS UIT DEN ROODEN EZEL,
Vaudeville en deux actes, par M. A. Willems.
L'orchestre, sous l'habile direction de M. M.
Tasseel, exécutera les plus jolis morceaux de
son répertoire.
Qu'on ne se le dise pas, il y aurait trop de
monde.
VI LLE D'YPRES.
Wàgneb.
G. Meisteb.
P. Deliège.
V. Buot.
Aubeb.
1) ALLEGRO MILITAIRE,
HAUSER,
3) RETSIEM, ouverture de
Concours,
4) LA BELLE YPROISE,
polka,
MACBETH,
6) LA MUETTE dePORTICI,
fantaisie,
7) GRANDE VALSE.
La ville de Poperingho vient d'être mise en
émoi par un méfait cruel commis sur MJ. Van-
dromme.
Voici les faits Une société de bouleurs était
en fête dans le cabaret Zutijnland et comme il
n'y a pas là de salle particulière, la société oc
cupait pour ce jour là tout le rez-de-chaussée.
Pendant qu'on en était au souper, un certain F.
Merlevede entra avec ses gens en état d'ivresse.
Le président de la fête, M. Vandromme, lui fit
observer que le cabaret devait être considéré
comme fermé et l'invita poliment se retirer
avec ses gens. Merlevede refuse et une rixe éclata
la suite de laquelle les intrus furent expulsés.
Ceux-ci revinrent bientôt munis de gros bâ
tons, enfoncèrent la porte et pénétrèrent en hur
lant l'intérieur.
La lutte reprit et. expulsés de nouveau, lors
que Vandromme voulut fermer la porte il reçut
un coup de couteau qui l'abattit. La blessure
produite était affreuse, les intestins lui sortirent
du ventre.
On courut la recherche d'un médecin et la
gendarmerie fut avertie. M. le docteur Devos,
immédiatement accouru, donna les premiers
soins au blessé, pendant que lesgendarmes eurent
beaucoup de peine s'emparer des coupables,
qui opposèrent une violente résistance. La gen
darmerie dut même faire usage de ses armes.
La victime se trouve dans un état fort précaire.
On assure que M. Vandromme aurait succombé
son affreuse blessure.
L'autre jour, plusieurs bateliers étaient atta
blés l'estaminet Au Pont de l'YserRousbrug-
ghe-Haringhetenu par le sieur Philémon
ysels. Un des consommateurs pria la cabare-
tière d'envoyer son eûfant, âgé de 5 ans, cher
cher du tabac un débit voisin.
L'enfant partit joyeusement, mais ne revint
plus. Inquiets de son absence prolongée, les
parents se mirent la recherche, mais ne trou
vèrent point de trace du pauvre garçonnet.
Les recherches opérées deux jours et deux
nuits durant, n'ont pas abouti.
D'aucuns croient que l'enfant a été emporté
par un individu d'origine italienne, tandis que
d'autres s'arrêtent cette hypothèse plus ad
missible, paraît-il, que le malheureux
Ktit s'est noye dans le canal coulant près de
istaminet.
Théâtre Royal de TAlcazar.
A l'Alcazar Royal de Bruxelles la revue
grand spectacle de MM. Luc Malpertuis et Geor
ges Garnir défie victorieusement toutes les con
currences. C'est un succès sans précédents, une
vogue inouïe qui se traduit tous les soirs par des
salles archi-combles. On en est la quarantième,
et l'on reluse encore du monde.
La province entière voudra venir applaudir,
Bruxi tles-Eleclrique. Rien de plus facile, d'ail
leurs, depuis l'organisation des matinées qui ont
lieu tous les dimanches 2 heures, avec l'appa
reil brillant et l'étincelante mise on scène du
soir, avec la même distribution dans laquelle
brillent au premier rang Mme Hélène Lesœur,
MM. Ratier, Milo,Crozas, Crornmelinck, Ambre-
ville, Lejal, Mmes Lagarde, Lekain, Helyett et
tant d'autres encore.
Deux scènes nouvelles, celle de VAspic de Cléo-
patre et celles des Courses de la Petite Ile font fu
reur. Et on acclame de plus en plus le magnifi
que défilé parlementaire qui précède l'apothéose
electrique de la fin.
Société de Gardes Civiques
D'YPRES.
Froidure Eugène,
20
25
25
25
25
120
Ligy Albert,
25
20
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25
25
120
Legon Emile,
25
25
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20
120
Boedt Léon,
25
25
25
25
20
120
Vermeulen Henri,
20
25
25
25
20
115
Justice Jean,
20
20
25
20
25
110
Vantholl Henri,
20
25
20
25
20
110
Bourse de Bruxelles.
Panorama photoplastique de Bruxelles.
La réouverture aura lieu Dimanche, 20 cou
rant par un voyage inédit et très intéressant dans
le Norwège.
Le nouveauet vaste local, situé en plein centre,
Boulevard du Nord, 88, au rez-de-chaussée ré-
DES
DE LA
PttOGRAMtiUE.
2) FANTAISIE sur le TANN-
5) GRANDE FANTAISIE sur
Un assassinat.
Tir du Jeudi 17 Novembre 1892.
CEBLE ORDINAIBE.
Revue de la semaine.
La situation du marché international s'est singuliè
rement assombrie depuis quelque jours.
Pour notre marché terme, nous avons relever
des cours en grande faiblesse. La rente Espagnole, qui
avait fait preuve de fermeté ces derniers jours, voit ses
cours s'effondrer 62. 3/8.
La Saragosse a des oscillations identiques et retourne
de 180 175.50.
Les recettes encaissées continuent être peu bril
lantes la dernière qui nous est parvenue signale 40.000
fr. de diminution.
La rente Turque fléchit également dans des propor
tions importantes elle retombe 21.55 et les lots
Turcs retournent 89.50. La Varsovie est en réaction
considérable 475, les recettes d'Octobre accusant
54.000 roubles de diminution. Le Brésil seul fait assez
bonne figure de 67 1/2 67 3/4.
La cote des obligations est toujours très fournie et
les capitaux se portent de préférence vers ce genre de
valeurs, qui a sur les autres placements, l'avantage de
produire un revenu plus élevé tout en donnant des ga
ranties suffisantes. Nous notons des achats en Angleur
4 1/2 509.50, en chemins économiques 4 p. c. 510,
en éclairage du centre 506. Les chemins de fer réunis
461, nous semblent très avantageuses acquérir,
d'autant plus que les cours actuels laissent encore une
prime de 40 francs, en cas de remboursement.
Dans le groupe de la Sidérurgie, on remarque tou
jours la brillante allure de l'action Cockerill 1395.
Les Angleur font 481.50, les Marcinelle et Couiilet
455, les Thy-le-Château sont faiblement tenus 390.
Pas de modification en charbonnages, actions de nos
glaceries et actions du zinc.
Signalons pour ces dernières, des transactions sui
vies en zincs d'Espagne 102.
Rien de bien intéressant mentionner relativement
aux fonds étrangers. Les valeurs Argentines sont en
progression sensible, par suite de l'amélioration du
cours de l'agio.
Il est question d'introduire sur notre marché les ac
tions privilégiées, de la société du Mont de Piété de
Tunisie, qui sont traitées en Banque de Paris 502.50.
Le bilan du dernier exercice qui paraîtra bientôt
accuse, nous assure-t-on un bénéfice de 16 p. c. du
capital engagé. J. C.
niiaooooaonn—