Théâtre Royal de l'Alcazar.
Bourse de Bruxelles.
Antigastralgique Winckler.
REMÈDES CONTRE LE PAUPÉRISME
État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
EN VENTE
lus riche, et comme il est prévoir qu'il y aura
n grand concours de public, on pourra se pro
curer des billets l'avance partir du Samedi
Janvier, au bureau de location.
Le soir, 8 heures, grande représentation
avec changement complet de programme.
Bruxelles-Electrique, la brillante revue de l'Alcazar
Royal de Bruxelles, dont le succès, sans précédents, res
tera légendaire, sera joué en matinée Dimanche avec les
scènes nouvelles qui viennent de lui assurer, pour long
temps encore, une vogue retentissante.
Dimanche soir, 99* représentation.
Lundi, 9 Janvier, centième de Bruxelles Électrique.
Revue de la semaine.
L'année 1893 débute dans des conditions absolument
létestables. Les mauvaises dispositions accusées depuis
luelqne temps par le marché Parisien ne cessent de
s'accentuer et les cours qui nous sont transmis ce jour
le cette place semblent indiquer que la confiance n'est
|as près de renaître.
Nous subissons naturellement ici le contre coup de
la panique qui règne chez nos voisins du midi, et les
cours de nos valeurs de spéculation sont tous entamés
dans des proportions plus ou moins considérables. C'est
surtout la rente Turque qui supporte tout le poids de
la mauvaise humeur du marché Français et nous la
voyons reculer des prix dérisoires. De 21.37 1/2, elle
tombe 21.25, pour se relever légèrement en clôture
21.28 3/4.
La rente Espagnole fléchit en dessous de 62, coupon
détaché et la Saragosse descend de 174 172 1/4, dé
duction faite de l'acompte de 2 francs, payables depuis
le début de ce mois. Le Varsovie-Vienne continue
être reléguée l'arrière-plan, et nous n'enregistrons
que des transactions de peu d'importance aux environs
de 475, ex-coupon de fr. 3.72 1/2.
Au marché du comptant, le réemploi des nombreux
capitaux rendus disponibles par l'échéance de Janvier,
son influence. Les affaires continuent être fort limi
tées pour certaines catégories de valeurs.
Seuls les titres revenu fixe sont assez activement
traités et nous enregistrons pour nos rentes nationales
des cours en avance marquée. Le 3 1/2 Mai, après être
descendu Vendredi dernier 102.15 regagne plusieurs
fractions et finit 102.45. Le 3 p. c. Belge accentue
»n mouvement progressif et touche le taux de 101.
Dans le groupe de la Sidérurgie, nous ne voyons guè-
mettre en relief que l'action Cockerill 1470.
ss Thy-le-Chàteau sont en baisse 420.
Les valeurs charbonnières n'offrent qu'un intérêt
fort minime et les cours cotés accusent plutôt de la fai
blesse.
Pour les actions du zinc, nous remarquons la bonne
inue de l'Asturienne, en avance de 25 unités. Les
ieille-Montagne se tiennent 514 50. Les zincs d'Es-
iagne et de Suède conservent une fort bonne allure et
Jous enregistrons des affaires suivies de 103.50
104 50.
Hausse des Linière S1 Léonard 278.35 sans cause
bien déterminée. On escompte favorablement, nous
dit-on, les résultats de l'exercice écoulé.
J. Ch.
Encore un drame de misère.
Quel navrant tableau de misère a eu sous les
[eux M. le commissaire de police du quartier de
Maison-Blanche, Paris
Une femme de vingt-cinq ans environ, pâle et
soutenant peine, suivait dans la matinée
'avenue de Choisy, s'arrêtant parfois devant un
Passant qu'elle regardait d'un air suppliant. Le
lassant continuait son chemin, et la femme re
prenait sa marche, la recherche d'une aumône
[u'elle n'osait demander.
Tout coup, la malheureuse chancela, perdit
^équilibre et s'affaissa sur le trottoir. Alors, on
B'empressa autour d'elle, on la transporta dans
une pharmacie. Mais, hélas malgré les soins
[u'on lui donna, la pauvre femme expira bientôt,
'n s'écriant dans un dernier souffle Mes en-
ints mes pauvres enfants Elle était morte
le froid et de faim.
On alla chercher le commissaire de police qui,
dans une poche de la robe, trouva une clef et
des papiers au nom de Mme Desamort, rue de
Metz.
Le magistrat se rendit l'adresse indiquée
sur le papier et se ht conduire au logement de
l'intortunée. La porte étaitfermée double tour.
A peine le commissaire eut-il pénétré dans le
misérable logis, qu'une profonde émotion s'em
para de lui.
Deux pauvrespetits enfants, deux bébés, Mau
rice et Emile, âgés le premier de cinq ans et l'au
tre de vingt mois, grelottaient, demi-nus, dans
un coin de la pièce vide de meubles, sur une
botte de paille.
Emile pleurait il appelait sa mère Il avait
faim Le froid avait marbré ses membres grêles
de taches livides Son frère le tenait serré con
tre sa poitrine, cherchant le réchauffer.
Ah les malheureux enfants s'écria le
commissaire.
Il les interrogea rapidement. Ils n'avaient pas
mangé depuis deux jours On s'empressa de leur
faire prendre un peu de nourriture. Les pauvres
petits dévoraient. On les couvrit du mieux qu'on
put et on les conduisit dans une voiture rue Den-
fert-Rochereau.
L'assistance publique remplacera désormais
leur mère tuée par la misère et qu'ils ne rever
ront plus jamais.
INJECTION PEYRARD,
EX-PHARMACIEN A ALGER.
Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe.
L'injection Peyrard est la seule au monde ne
contenant aucun principe toxique ni caustique,
guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap
port Plusieurs médecins d'Alger ont essayé
Y Injection Peyrard sur 232 Arabes atteints d'é
coulements récents ou chroniques, dont 80 mala
des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de
4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231
guérisons radicales après 6 8 jours de traite
ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a
donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence
les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc.
Chez l'inventeur E. PEYRARD. place du Capi-
tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies.
Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord,
1'. Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont,
de la Cour.
immqqothi
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez Mma veuveVAN Kemmel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
Il n'est pas trop tôt pour songer aux pelisses qui,
cette année, seront le vêtement la fois riche et bienfai
sant. Depuis que les grandes maisons, comme le Dôme
des Halles, font concurrence pour cet article aux fourreurs
qui en avaient jusqu'ici le monopole, elles lui ont donné
plus d'élégance et en ont fait baisser les prix.
Les pelisses du Dôme des Halles2, rue du Marché-
aux-Poulets, Bruxelles, sont abordables pour tous, et
leur modèle convient même aux jeunes gens, ce qui est
un progrès.
Maux d'estomac. Digestions difficiles. Vomisse
ments après les repas et pendant la grossesse.
Seul dépositaire Ypres. Pli* Socquet-Terrière.
Bonne nuit. Lecteurs, si vous désirez dormir
toute votre nuit, sans souffrir de la toux ni de
l'oppression, sucez en vou9 mettant au lit une
ou deux de ces délicieuses pastilles Walthéry,
dont on dit tant de bien pour la guérison des
rhumes, bronchites,oppressions, maux de gorge,
etc, 1 fr. la grosse boîte partout.
Les dames qui veulent faire une surprise agré
able pour la nn du repas, font une de ces déli
cieuses pâtisseries que l'on n'obtient qu'avec le
Maïzena, en vente dans les bonnes épiceries.
au bureaij de cette feuille
par L.-H. RUBBRECHT,
Notaire Proven,
Secrétaire de la commune et du Bureau de
Bienfaisance de Rousbrugge-Haringhe,
Président
de l'Association des Secrétaires communaux
de l'arrondissement d'Ypres,
Décoré de la croix civique de 1« classe.
du 30 Décembre 1892 au 6 Janvier 1893.
Naissances Sexe masculin, 4, idem, féminin, 9.
Mariages
Treve, Jean, musicien ambulant, et Vanmackelberg,
Rosalie, musicienne ambulante. Debaene, Henri, me
nuisier, et Santy, Marie, taiileuse. Borreman, François,
cordonnier, et Duflou, Louise, taiileuse. Demoor,
Alphonse, menuisier, et Joseph, Marie, sans profession.
Décès
Dezitler, Emma, 30 ans, dentellière, célibataire, rue de
Menin. Neere, Leopold, 73 ans, sans profession, veuf
de Messiaen, Mélanie, S1 Jacques extra. Commeyne,
Fidélie, 83 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille.
Leenknecht, Pierre, 83 ans, journalier, veuf de Lenoir,
Marie, rue au Beurre. Debreuck, Eugénie, 25 ans, ser
vante, célibataire, S1 Nicolas extra. Sahbe, Charles, 69
ans, sans profession, veuf de Barbez, Rosalie, rue de Dix-
mude. Priem, Pierre, 79 ans, sans profession, veuf de
Cnockaert, Julie, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 3, Id. fém, 1.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
7 Janvier 1893.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
cent
k1logr.
poids m"
de
l'hecto
litre.
5,500
17 12
80
1,200
14 00
73
5,000
15 00
44
80
Féveroles
1,000
18 25
80
Pommes de terre
1,000
5 00
Beurre
7,609
375 00
OEufs le quarteron.
2 88
32
HOUBLONS.
(revue de l'année.)
L'année 1892 a été moins mouvementée que les
deux années précédentes, et les fluctuations rela
tivement moins nombreuses.
Nous avons débuté fr. 105 pour Alost et Po-
peringhe 1891. En Février, quelques ventes for
cées nous ont fait reculer un moment jusque fr.
75, mais on s'est raffermi promptement et jusque
fin Septembre les cours ont roulé entre fr. 80 et
100. Nous clôturons àfr. 75, avec des existences
nulles.
Le3 houblons de 1892, livrables après la récol
te, se sont traités entre fr. 70 et 75 pendant toute
la première moitié de l'année. En Juillet, la ré
colte promettant beaucoup on est tombé un in
stant fr. 55, mais l'intense chaleur et la séche
resse persistante en réduisant successivement les
estimations, on est remonté jusque fr. 95 fin Sep
tembre. Depuis les cours ont varié entre fr. 85
et 95 et le prix de clôture est environ fr. 90.
Nos stocks en houblons de 1892 sont faibles.
En houblon de 1891,1890,1889 et 1888il ne reste
presque rien, ce qui prouve que depuis quelques
années la consommation a dépassé la production.
La récolte de 1892 en Belgique a produit
2,000,000 kil. Alost et 1,250,000 kil. Poperinghe.
Les existences fin Décembre 1892 se composent
de 2.500 balles Alost et 1,500 balles Poperinghe.
Ainsi que nous le faisons remarquer ci-dessus,
les provisions en houblons de 1891, 1890, 1889,
1888 et 1887 sont pour ainsi dire nulles. Par con
tre, les stocks en houblons de 1886/1885 d'Alost,
Poperinghe et Allemagne s'élèvent encore en
viron 25 30,000 balles.
la plue importante do Tannât», no fait pae onooro sortir
PAR