Nouvelles diverses.
Variétés.
Chemin de fer.
des Karkoff 260 et des Blaton 186.50. La recette
du canal de Blaton Ath a été de fr. 271.006 fr. en
1892 contre 298.199 fr. en 1891 soit en diminution
de 27.200 frs. représentant une réduction approxima
tive d'un franc dans le revenu de ces titres. Le revenu
de 1891 avait été de fr. 9.50 par obligation.
On ne fait pas grand'chose non plus en actions de
chemins de fer. Anvers-Rotterdam 820 Lille-Calais
485 Congo 375 Liége-Maestricht 575 pour les 10
premiers mois de 1892, l'augmentation sur 1891 est
ramenéeà6.5C0francs. L'action Liegeois-Limbourgeois
afléchià 119 pour se relever un peu en clôtureà 121.50.
Et cette reprise par l'Etat nous l'attendons toujo-.rs.
Pas de changements en Tramways Economiques
243 Turin 239 Barmen 84.50 Odessa 108.50.
Les valeurs sidérurgiques se sont assez bien com
portées.
L'arrivée du froid a produit son effet sur le marché
des charbonnages bon nombre de firmes sont en avan
ce. On ne fait rien en fabrique de zinc. Peu d'affaires
«n valouro étrangères, Dahlbusch 740; Rumelange 78&.
Les lots llu Congo ont atteint 57, 5/8 ils finissent
56 75. J. C.
La femme-homard
On annonce la prochaine exhibition, Paris,
de la femme-homard, qui a nom Mrae Virginie
Brisson, et qui, de passage Nantes, attire en ce
moment une foule de curieux. Mm® Brisson a les
pieds et les mains absolument semblables aux
attes du renommé crustacé. Elle a autorisé le
irecteur de l'école de médecine mouler ses
membres phénoménaux.
Scène de brigandage.
Dans la nuit du 7 au 8 Janvier, deux heures,
trois individus vêtus de grands paletots noirs,
coiffés de chapeaux hauts de forme et masqués,
se sont introduits daDs le domicile de Mme veuve
PotelFicquefleur (France), en fracturant la
porte d'entrée l'aide d'une pince, puis deux
d'entre eux sont entrés dans la chambre de la
mèro Ha Mme Po+aI ils l'ont torcée Ha deRAAndrA
dans une uliambre au xci-dc-cliaussée, où ils se
sont fait ouvrir un coffre, dans lequel ils ont pris
une somme de 800,000 francs en titres nominatifs
et au porteur puis ils ont soustrait, dans l'un
des tiroirs d'un bureau, une somme de 60 francs
et un dé en argent. Dans les buffets, les malfai
teurs ont pris quatre couverts en argent.
Toujours conduits par leur victime, ils sont re
montés au premier, où ils ont pris une somme de
1,110 francs dans la chambre coucher. Pendant
ce temps, le troisième individu était au premier
étage il fracturait les portes d'une armoire et
prenait uno somme de 500 francs.
Les trois malfaiteurs ont ensuite bâillonné Mme
Potel et sa mère et les ont attachées l'aide de
cordes.
Les voleurs out dû partir pour Paris, où ils sont
recherchés par le service de la sûreté.
Un drame dans une villa Cannes
Audacieux voleur. A coups de revolver. Une
hardie tentative de vol main armée a été com
mise Cannes, Mardi soir, dans la villa de M.
Crombez. Vers une heure du matin, Miss Rod-
way, une des occupantes de cette villa, fut ré
veillée par un grand bruit au rez-de-chaussée et
donna immédiatement l'alarme la famille.
Le maître d'hôtel, armé d'un revolver, décou
vrit, après une courte recherche, un individu
couché sur la verandah, qui se mit tirer des
coups de revolver sur lui. Deux balles traversè
rent le pantalon du sommelier qui, faisant feu
son tour, logea une balle dans la cuisse de l'as
saillant. Le bandit ayant battu en retraite et
s'étant jeté dans les fourrés du jardin, les domes
tiques lui donnèrent la chasse, le jardinier et le
groom continuant tirer dans la direction où il
avait disparu. Après un moment, le groom vit
remuer les branches d'un buisson et déchargea
de nouveau sonarme de ce côté. Le voleur brûla ses
dernières cartouches, mais ayant reçu deux bal
les dans la tête et se voyant sur le point d'être
pris il se porta un coup de couteau.
Son état est très grave, mais il paraît qu'il en
réchappera. Sans doute il faisait partie d'une
bande et il y a lieu de supposer aussi qu'il con
naissait les êtres de la maison.
La police croit se trouver en présence d'un cri
minel des plus dangereux. Cette affaire a causé
naturellement une grande émotion Cannes.
Lfs Maximes de Rothschild Feu le baron de Roth
schild avait, selon Ansvvers fait placarder sur les
murs de son bureau de banque, les maximes suivantes,
que La Rochefoucauld n'aurait certes pas dédaignées
Ne négligez aucun détail de votre commerce.
Réîléchissez bien, agissez promptement.
Supportez philosophiquement les ennuis.
Soyez brave dans la lutte pour l'existence.
Regardez l'intégrité comme une chose sacrée.
Ayez une juste horreur du mensonge dans les affai
res.
Ne faites aucune connaissance inutile. N'affectez pas
d'être au-dessus de votre position sociale.
t Apprenez risquer vos fonds. au bon moment.
t Abstenez-vous des spiritueux.
Faites le meilleur emploi du temps.
Ne comptez guère sur la chance.
Soyez poli envers tout le monde.
Ne vous découragez jamais.
Travaillez avec ardeur et vos efforts seront couronnés
de succès.
Pourrait-on nous dire lequel des barons de Rothschild
était l'auteur de ces maximes
Les petits métiers inconnus.
Voici, sur beaucoup de singulières industries parisien
nes, des détails, tout fait inconnus, nous pouvons même
dire imprévus, et qui sont d'un véritable et même d'un
étrange intérêt.
Les dessous de Paris ont été explorés par Privât d'An-
glemont, ce bohème qui disait gravement au décrotteur en
lui tendant sa botte crevée Ne cire pas l'ongle Il n'a
pas dédaigné de noter le pittoresque des industries incon
nues. Mais il n'a pas tout dit.
Hier encore, tous le journaux annonçaient la découverte
d'un nouveau métier celui de fondeur de chiens.
Un de nos plus ingénieux agents, un de ceux qui vivent
dans les milieux chers Privât d'Angjemont, le cicerone
des altesses étrangères en humeur de fréquenter quelques-
uns de nos bas-fonds, le courageux Rossignol est aujour
d'hui le plus renseigné des observateurs de celte petite
industrie. Il en adressé une manière de Botlin, dont,
propos des quelques réflexions inspirées par l'écho des
fondeurs de chiens, nous lui avons demandé prendre
connaissance. En voici l'extrait
Les petits métiers de Paris.
Les fabricants et marchands d'asticots. Articles pour
pêcheurs, obtenus par une manipulation repoussante,
dont l'odeur dépasse toute imagination. Ce commerce est
confiné la porte Brandon et la poterne Montsouris.
Les Baguenots ou Bagotiers. Ce sont de pauvres
diables postés aux gares ils tâchent de saisir l'adresse
donnée au cocher et en courant suivent la voilure pour
s'offrir destination descendre les colis. Ils seraient
rarement rétribués de leur peine s'ils n'essayaient d'inti
mider le client qui se laisse presque toujours circonvenir.
Les Zouaves ou Bipeurs, qui déchargent les baquets.
Les Frères de la côte se trouvent au bas des rues pas
santes dont la montée est rapide moyennant une maigre
rétribution, ils aident pousser les voilures bras char
gées.
Les Bamasseurs diœufs de fourmis. La vente des
œufs se fait le Dimanche au marché aux oiseaux.
Les Batiers Ils attaquent des rats vivants. Ils les
recèdent d'autres industriels qui ont la spécialité de
dresser les chiens la guerre contre ce rongeur.
Les Pilons. Individus dont le métier consiste
mendier chez les boulangers du pain, qu'ils revendent en
suite. S'il est rassis, ils ont un procédé pour le remettre
presque neuf.
Les Marchands de bijoux. Les bijoux dont il s'agit,
ce sont les rogatons que les restaurateurs cèdent égale
ment sous le nom d'arlequins. La vente en est faite aux
Halles il s'en fait un débit important au marché de la
Madeleine, rue Chauveau-Lagarde.
Les Ecumeurs. Ils écument la graisse des égouts. Ils
recue.llent aussi les bouchons au barrage de Suresnes.
Ces bouchons sont retaillés et servent dans la... parfume
rie.
Les Bavageurs. Ceux-là ne se tiennent près des
égouts qu'après les grands orages. Des matériaux de toutes
sortes ont été arrachés et entraînés par la violence du
courant les ravageurs les recueillent.
Les Fabricants de souris. Ce sont les clients des
écumeurs. Ils leur achètent les bouchons péchés sur la
Seine et les taillent en forme de petites souris que manœu
vre un fil, et qui se vendent, le soir, dans les cafés.
Les Bûcheurs. Ils suivent les voitures de bois, et
mesure qu'elles tombent, relèvent les bûches. Les charre
tiers leur donnent quelques sous pour celte surveillance.
(Les voitures de charbon sont suivies de même par des
individus qui s'attribuent cette récolte).
Les Bamasseurs de crotte de chien. Que ne ramasse-
t-on pas Les ramasseurs de cette catégorie suivent géné
ralement les voies plantées d'arbres ils visitent les troncs
fréquentés l'aide d'une cuillère pot emmanchée un
bâton, ils recueillent ce qui fait le clair de leur marchan
dise Ils vendent ce produit naturel aux mégissiers et aux
teiniuriers. Les chimistes prétendent qu'on s'en sert égale
ment cause de la grande quantité de phosphate qu'on y
trouve pour la fabrication de certains peptones de viande,
recommandés aux estomacs délicats.
Les Sénateurs. Commissionnaires du marché aux
fleurs. C'était autrefois le surnom des hommes de peine
qui se tenaient au carré Saint-Martin et que l'industrie du
Marais louait pour quelques heures, les employant le plus
souvent tourner des roues ou des manivelles.
Les Boulangers en vieux. Us ramassent les croûtes
de pain et en font de la chapelure.
Les Culotteurs de pipes. Paresseux des bancs pu
blics, vieux philosophes loqueteux, dont l'industrie ne va
plus depuis que l'abandon de la pipe a condamné le râte
lier orgueilleux qui était l'ornement principal du musée
du fumeur.
Les Professeurs d'oiseaux. Attachés au marché des
oiseaux, ils font l'éducation des merles, des canaris et des
perroquets ils leur enseignent, selon leurs aptitudes,
l'éloquence ou la musique.
"Les Bergers en chambre. Ce sont ces petits paysans
en blouse bleue, qui jouent de la flûte, en menant les
chèvres travers Paris. Employés d'une métairie urbaine,
ils couchent la nuit dans un garni voisin. Avez-vous be
soin du chevrier du val d'Andorre? Vous le trouverez au
sixième la clef est sur la porte.
Les Riboulets. Dans cette profession, il y a beaucoup
de morte-saison le riboulet vend des rubans et des nu
méros pour les conscrits.
Le pauvre du pauvre.
Il y a bien d'autres professions qui rentrent dans ce
cadré les laveurs de chieus, les camelots en tous genres,
les marchands de mèches de fouets, qui sont aussi net-
toyeurs de lanternes, les recolleurs de porcelaines, les
marchands de contremarques, les ramasseurs de bouts de
cigares, ou de numéros d'asiles de nuit
Après celui-là, on peut tirer l'échelle. L'industrie con
siste faire la queue l'asile et vendre sa place un
capitaliste assez riche pour l'acheter.
Ce commerce paraît invraisemblable il est réel. Com
me il donne raison cet apologue du pauvre qui, ayant
reçu des reliefs, jeta derrière son dos ce qui ne convenait
pas sa faim Et derrière lui marchait un plus pauvre
qui ces reliefs du premier pauvre suffisaient encore
Souriceau.
(Gazette anecdotique).
On se charge an bureau du journal de l'impression
des cartes de visites et de tous genres de travaux
d'impression tant en lithographie qu'en typographie.
Heures de départ partir du Octobre
d'Y près pour
Poperinghe, 6-55 8-52 9-03 -9-43 11-50
2-43 3-43 6-25 8-38 9-41.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-43
6-25.
Houthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35.
Comines, 5-13 7-44 8-00 9-41 9-46 10-59
2-29 2-35 5-03 7-35 8-40.
Comines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-35
5-03 8-40.
Roulers, 5-58 7-46 -10-23— 12-03 2-44 3-53
6-23.
Langemarck-Ostende, 6-569-45 11-57 3-39
6-03.
Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-03
7-35.
Cou rirai-Bruxelles, 5-13—9-41 -10-59 2-29 -5-03.
Courtrai-Gand, 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03—
5-37.
YPRES-FURNES.
4-43 7-23 9-49 12-43 3-43 6-28.
FURNES-YPRES.
4-47 7-27 9-53 1-03 3-47 6-19.
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