Finissons-en
Chronique locale.
Une réhabilitation rentrée.
Mensonges.
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Société pour la propagation
de l'enseignement par l'aspect.
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Mais en dépit de ces dissentiments multiples,
quand viendra I heure de la bataille, les cléri
caux marcheront au combat. Leurs feuilles n'ont
nullement besoin de nous le répéter satiété.
Nous le savions déjà. Aux libéraux tirer un
enseignement de cet exemple.
Nous en avons assez des radotages de M. De
Smet, des allocutions pédanlesques de M. Beer-
naert, des constatations plus ou moins habiles
de M. Woeste, des jabotages des commissions
et des atermoiements de la droite. Depuis deux
ans, la revision, traînée de sections en sections,
de commissions en commissions, ressemble au
corps de Van Artevelde promené travers les
rues de Gand. Bile est lamentable voir, pleine
de plaies, de contusions et de blessures.
Le supplice que lui font endurer les bavards
de la droite, les tacticiens honteux de la majo
rité, ne va-t-il pas cesser
Dune extrémité du pays l'autre, on trouve
qu'il a beaucoup trop duré. Finissons-en 1
II est indispensable de fixer sans retard la
date du débat législatif de la revision. Tarder
f)lus longtemps, l'ajourner encore, ce serait sou-
ever une indignation trop longtemps contenue.
Que l'on renvoie plus tard l'examen des
derniers budgets voter et que, sans lasser au
trement l'impatience de la nation, on ouvre
immédiatement la Chambre la discussion des
propositions constitutionnelles.
Dans la chronique des tribunauxnous avons
annoncé tous ceux qui s'intéressaient au sieur
Copin, ancien agent d'assurances, pompier, etc.,
condamné 6 mois et un jour de prison, par le
tribunal d'Ypres, pour imprudences commises
dans ses fonctions, qu'il s'était pourvu en appel
de ce jugement.
Nous avons annoncé cela sans passion, sans
charger le malheureux condamné nous avons
même annoncé que des prières seraient dites
pour que l'acquittement de ce pauvre agenttrop
souvent distrait pour son plus grand malheur,
fût d'autant mieux assuré. Et c'était tout.
Et voilà que le Journal d'Ypres de Samedi der
nier nous apprend que devant la Cour d'appel
de Gand, le sieur C.... (pourquoi pas Copin, en
toutes lettres accusé de détournements et
condamné de ce chef 6 mois de prison, par le
tribunal de notre ville, est acquitté.
Et de suite, après une petite chiquenaude
l'adresse de notre tribunal, lancée d'une main
discrète, le Journal demande ceux qui ont an
noncé la condamnation, s'ils auront le courage
de se rétracter et de restituer l'honneur qui de
droit
Pourquoi pas et cela avec le plus grand plai
sir du monde. D'ailleurs, comme on le voit quel
ques lignes plus haut, c'est déjà lait. Le sieur
C. est acquitté, selon le Journalet nous ne pou
vions mieux faire que de reproduire le Journal
lui-même.
Aussi ne comprenons-nous pas que notre con
frère, doutant de notre sincérité, puisse penser
que ces gueux (c'est nous, les gueux) très forts en
calomniessoient en loyautébernique.
Pas si bernique que cela, en loyauté, comme
on a pu le constater et si cela peut faire plaisir
au Journalnous insérerons encore une fois cet
acquittement dans notre numéro de Samedi pro
chain.
Seulement, et ceci nous embarrasse, il y a un
mais Ce mais, c'est que ce même C.... a été
condamné devant la cour d'appel trois mois
d'emprisonnement, autrement dit, les 6 mois
d'emprisonnement ont été convertis en 3 mois,
et que C. qui n'avait aucune amende Ypres, a
été condamné Gand, en sus, une amende do
26 tr. Donc 3 mois d'emprisonnement et 26 fr.
d'amende Si c'est là un acquittement, les pri
sons du pays regorgent d'acquittés de ce genre
beaucoup, il n'en faudrait pas, de ces acquit
tements sucrés.
Et puisque nous en sommes faire notre cour
la vérité, nous ajouterons et cela nous fait
de la peine que le même personnage C. ou
Copin, comme on voudra, est poursuivi, par
ordre supérieur, pour abus de confiance.
S'il est acquitté pour ce second tait comme
pour le premier, le Journal aura probablement
bien soin de nous l'apprendre. Merci d'avance.
Et quant ce singulier acquittement devant
la cour d'appel de Gand, si le Journal ne tient
pas montrer ses lecteurs combien on peut
avoir confiance en ses informations, qu'il se
taise, nous ne l'insulterons pas pour cela et qui
plus est nous n'en dirons rien personne. Mais,
et cela nous n'y pouvons rien, il n'en demeu
rera pas moins vrai qu'on n'hésitera pas long
temps pour voir de quel côté est la loyauté.
Le Journal d'Ypres du 7 Janvier, parlant de la
non-réélection, par le Conseil communal, de MM.
Rabau-Ghesquière et Emile Liebaert, l'un com
me membre de la Commission des Hospices civils
d'Ypres, l'autre comme membre du Bureau de
Bienfaisance, certifie avec un aplomb incroyable
que M. Rabau, dès la fin de Novembre, a fait con
naître ofilciellement nos édilesl'intention formelle
de ne plus accepter le renouvellement de son mandat
pour motifs de santé Autant de mots, autant de
mensonges. Cette assertion est fausse, complète
ment fausse. Il faut l'infernal toupet du Journal
pour oser en imposer de la sorte se3 lecteurs.
Il est et restera acquis que c'est par intolérance
que nos maîtres n'ont plus renouvelé le mandatde
M. Rabau, un libéral des plus modérés. Que
pense M. Rabau-de Roriff de l'afiront infligé si
indignement son père
Quant M. Liebaert, il a eu la même récom
pense que M. Rabau. Après de longues années
de dévouement la chose publique, il se voit
mis plus ou moins poliment dehors et remplacé
par qui? Par le fils d'Henritje, par un blanc-bec,
par un petit crevé Intolérance Intolérance
en voilà de tes coups
n
Dans son dernier numéro, le Journal d'Ypres
annonce avec une joie non dissimnlée que le nom
mé Cancien membre du corps des pompiers
actuel, jeune garde catholique des plus réussi,
condamné pour détournements, par le Tribunal
d'Ypres, 6 mois de prison, aétéacquitté devant
la cour d'appel de Gand. Nous avions plus d'une
raison de douter de cet acquittement. Le juge
ment même de la cour d'appel nous a donné rai
son de nos doutes. Le Journal aura-t-il la loyauté
de dire l'exacte vérité Son passé ne nous le
garantit pas.
Voirie vicinale. Subsides.
Un arrêté royal accorde aux communes de
l'arrondissement d'Ypres dont les noms suivent
des subsides pour l'exécution de travaux de voi
rie vicinale, savoir
Poperinghe et Woesten, fr. 10,000. Pope-
ringhe, 8,000. Wulverghem, 2,500. Pope
ringhe et Woesten, 2,500.
YPRES.
SAMEDI 28 JANVIER 1893, conférence en
français avec projections photographiques-lumi
neuses en la Salle de Spectaclo, (Place Vanden-
peereboom), huit heures précises du soir.
Sujet de la conférence
LA BEAUTÉ HUMAINE: par M. Edmond-
Louis de Taeyehomme de lettres et professeur
l'Académie Royale des Beaux-Arts d'Anvers.
pour le comité
Le Secrétaire,
Eugène VEULEMANS.
P. S. Toute personne étrangère la Société
paye un droit d'entrée de 1 fr.
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On dirait vraiment que certaines personnes
prennent plaisir exagérer, en mal, l'état sani
taire de la ville.
Nous avons, il est vrai, depuis quelque temps,
des cas de variole. Il y a même eu quelques
décès. Mais de là raconter qu'il y a 86 vario-
leux l'hôpital et que la population des écoles
est décimée, il y a loin. Voilà cependant les sots
bruits que colportent avec persistance quelques
bavards ou quelques peureux, nous ne savons
au juste.
Renseignements pris, il n'y a pas 25 varioleux
l'hôpital et la moyenne des absences dans les
écoles est inférieure la moyenne des absences
pendant les mois correspondants des années pré
cédentes.
Nous sommes en mesure d'affirmer qu'à l'école
communale de garçons par exemple, un seul
élève est atteint de variole. Un autre est re
tenu chez lui cause de la maladie d'un membre
de sa famille.
Voilà quoi se réduisent toutes ces exagéra
tions et tous ces cancans
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