Eaux alimentaires.
Avis aux cléricaux.
M. Léopold MERGHELYNCK
fils de notre sympathique Com
missaire d'arrondissement, an
cien élève du Collège communal
d'Ypres, vient de subir AVEC
DISTINCTION, devant le Jury
de Bruxelles, sou second examen
de Candidature en Philosophie et
Lettres.
M. Georges SOENEN, ancien
élève du Collège communal de
cette ville, vient de subir AVEC
SUCCÈS devant le Jury de
Liège, son examen de Candida
ture en Droit
Nous leur adressons nos plus
sincères félicitations.
MATCH AU JEU DE QUILLES.
CONCOURS DU 12 JUILLET 1893.
- Cercle Wallon Club des Infatigables
doux, camarade, nous n'avons recevoir de mot
d'ordre de personne, nous n'avons pas, comme
vous, des iétiches, nous pensons comme nous
voulons. En admettant que nous ayions assisté
ce concours, nous nous serions fait un juge
ment que pas un seul membre du jury ne serait
parvenu changer. Et puis, qui dit que
M. H. Meert a été du même avis que ses
collègues Qui dit que l'appréciation de M. h.
Meert, professeur au Collège communal, philologue
et critique liltéraire justement apprécié par toute la
Belgique et dont le Progris quelques jours au
paravant, faisait l1 éloge et relatait le triomphe obtenu
tout récemment devant VA cadémie royale flamande de
notre paysa été la même que celle du sieur
Brouwers et des autres membres du jury, MM.
Werbrouck, De Jaegher, Beesau, docteur,
Brouwers, Jules, etc., etc., tous catholiques qui
sont loin d'aimer le Collège communal et d'être
des philologues appréciés Le 21me rédacteur
du Journal assistait-il aux délibérations du
jury Est-ce peut-être le fait d'avoir lu un
rapport qui donne le droit de connaître le vote
émis par le secrétaire? Mais quelles sont les
fonctions d'un secrétaire
Au lieu d'avoir écrit pour ne rien dire, l'as
tronome aurait mieux fait de nous expliquer
avec force détails quand il n'en connaît pas
il en invente la fête qui a eu lieu le 2 Juillet
vers 5 heures au Cercle Catholique. Au dire de
la foule massée rue de Menin, tout y était la
joie, on ydansait ferme. Malheureusement
les curieux n'ont pu voir que le dénouement la
mise la porte d'un des maîtres de séant, d'un
des Baus
La question des eaux alimentaires continue
occuper vivement le public Anvebs. Elles
sont jaunâtres et on leur trouve une odeur
nauséabonde. Elles ont été soumises une ana
lyse et le pharmacien en chef de l'armée les a
déclarées impropres la consommation.
L'eau consommée Anvers est l'eau de la
Nèthe captée une hauteur suffisante et filtrée
Waelhem dans d'excellents filtres. Si elle ne
répond pas aux conditions voulues, on l'attribue
la période exceptionnelle de sécheresse que
nous traversons, et quant sa couleur jaunâtre,
elle provient du fer des tuyaux. De crainte d'une
disette, on n'a pas osé faire, cette saison, les
chasses accoutumées.
Nous appelons l'attention de qui de droit sur
ce qui se passe Anvers, et spécialement sur la
nécessité de faire de temps en temps des chasses
pour empêcher que l'eau, plus ou moins pure
sa sortie de l'étang, ne se charge de microbes
dans les tuyaux imparfaitement nettoyés.
Avant de s'aventurer dans des dépenses consi
dérables et d'un résultat problématique, il nous
parait sage de soumettre la question un nouvel
examen et de ne pas trop vite condamner l'état
de choses établi en notre ville infiniment supé
rieur, quoi qu'on en dise, ce qui existe dans
beaucoup d'autres villes, et incomparablement
meilleur que l'ancienne distribution. Il est tou
jours bon de se rappeler que
Est-il vrai que les premiers travaux qu'on a
essayé de faire l'étang de Dickebusch, travaux
pour l'exécution desquels on a interrompu la
distribution d'eau pendant vingt-quatre heures,
ont failli entraîner les plus graves accidents, et
qu'on a dû y renoncer et rétablir les lieux dans
leur premier état Peu s'en est fallu qu'il n'y
eut même mort d'ouvriers
0
Dans son numéro de Mercredi dernier, le
Journal d'Ypres engage ses amis se rendre en
foule et de bonne neure l'Hôtel de Ville pour
assister la séance du Conseil communal d'au
jourd'hui, Samedi, l'ordre du jour de
laquelle se trouve la suppression du Collège
communal, des Ecoles gardiennes et de l'Ecole
d'adultes.
Il se plaint de ce qu'un clérical, qui avait eu le
courage d'aller retenir une place la porte de la Salle
bleuetoute une heure avant la séance (celle du lr
Juillet), ait été malmené par des libéraux parce qu'il
avait cédé sa place. Le Journal verse dans une er
reur voulue son rédacteur ordinaire et extra
ordinaire a assisté la scène. Voici ce qui s'est
passé Le dobbel rosten (toujours et partout le
même) se trouvait la porte de la Salle bleue
avec d'autresindividus du même acabit,
lorsque survinrent deux intrus, les seigneurs de
Boesinghe et de Kemmel. A la vue de ses deux
meilleurs amis, le dobbel rosten quitte sa place,
va la présenter ces deux nouveaux venus qui
acceptent, et fait reculer ses autres copains pour
lui permettre, lui dobbel rostend'occuper une
autre place. Là-dessus réclamation de la part
des libéraux, protestation de la clique du K.K.,
échange de gros mots, intervention du bourg
mestre et de la police, cachée au grand complet
dans les bureaux de VHôtel de Ville. Les libéraux
en réclamant contre le sans-gêne du dobbel rosten
étaient dans leur droit. Que cet individu cède
sa place son ami de Kemmel ou de Boesinghe,
il en est libre, mais alors qu'il prenne la place
du dernier veuu. Sa place ne vaut qu'une place
et pas trois places. A notre avis, il serait désira
ble que la police défende tout jamais l'accès de
l'Hôtel de Ville cette vipère, la sécurité publi
que le commande il est très dangereux de se
trouver en face de bêtes fauves.
Non content d'avoir travesti la vérité, le Jour
nal dYpres va plus loin. Maintenant dit-il, qu'ils
(les cléricaux) sont avertisils préviennent charita
blement leurs adversaires d'avoir désormais se te
nir coissurtout l'Hôtel de Ville,
si vaillamment conquis le lr
Février. Quelle menace En faut-il de l'au
dace pour parler de la sorte Il faut être éhonté
Les libéraux ont été indignement volés le
lr Février 1891, nos adversaires se sont mon
trés cyniques et voyous dans le triomphe
qu'ils doivent la corruption, l'argent, aux
promesses et aux menaces Nous avons laissé
faire, dédaignant tout ce qui n'était pas propre.
Aujourd'hui ils nous préviennent charitablement
d'avoir désormais nous tenir coissu.tout VHôtel
Tout doux, bon apôtre, sachez que les libéraux
sont, ici en ville, partout chez euxparce que, no
nobstant leur défaite passagère du lr Février
1891, l'esprit Yprois est entièrement et fonciè
rement libéral.
Sachez que les libéraux n'ont que faire de vos
menaces et qu'ils savent toujours riposter
l'attaque. Sachez aussi que si nos maîtres sont
vos complices, nos amis sauront se défendre
tout seuls. Prenez-en bonne note
On a pu remarquer dans les journaux de la
localité que l'Etat-civil du 30 Juin au 7 Juillet
se borne signaler un cas de mort, celui d'un
enfant au-dessous de 7 ans.
D'adultes, point tous bien portants, ou peu
s'en faut.
Alors que faut-il penser de la variole que
quelques-uns croient encore si meurtrière et
se plaisent présenter sous les aspects les
plus sombres, au point qu'il est encore des
étrangers qui fuient la ville
Qu'on se rassure donc et qu'on cherche une
seconde ville de l'importance d'Ypres où l'on ne
meure plus.
Et n'y a-t-il pas là aussi un bon point pour
nos eaux alimentaires, quelque peu calomniées
(YPRES-HOEKJE).
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T—
Outer
7
7
10
10
34
Devarver
10
8
7
7
32
Lebrun
9
7
7
7
30
Peckel
7
6
7
21
Janssens
10
7
11
8
36
Stalmans
9
8
9
7
33
Brunfaut
9
9
7
10
35
Burgho
9
9
7
7
32
Dalmote
7
9
7
7
30
Ide
7
8
7
7
29
Stiernont
9
6
8
7
30
Houtekiet Chs
8
8
9
9
34
Froment
6
7
8
9
30
Gorrissen
8
10
6
6
30
Masy
7
7
6
6
26
Dumortier
7
8
10
6
31
Rousseau
7
6
8
7
28
Beekaert
7
9
7
9
32
Ruth
8
10
6
9
33
Boyaert
7
6
6
7
26
Dever
9
6
7
7
29
Moreau
6
3
7
4
20
Michiels
10
10
7
4
31
Yoets
6
6
8
8
28
Larminier
9
9
8
6
32
Houzé L.
7
10
9
9
35
Henrion
4
6
6
6
22
Vanderschueren
9
8
8
6
31
Derouck
7
7
6
8
28
Houtekiet J.
6
9
8
6
29
Thewis
7
6
7
8
28
Peckel Adolphe
10
7
3
3
23
Jacquemain
4
8
10
11
33
Dumon
8
6
6
7
27
Dor
8
9
3
9
29
Latour
5
6
6
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1
24
Siret
8
9
6
6
29
Speybrouck
3
6
11
6
26
145
145
138
145
573
139
136
140
128
543
Résultat du système rotatoire.
la critique est aisée et l'art est difficile.
de Villesinon
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