AVIS.
Chronique locale.
Retournez-vous encore
Nouvelle Salle.
Le jardin de Monsieur
Merghelynck sera ouvert
au public le Dimanche 8
Octobre de 2 5 heures.
POPER1NGHE.
Le mariage d'une princesse.
Il n'est question, en Bavière, que du mariage
de la princesse Augusta-Marie-Louise, qui vient
d'entrer dans sa dix-neuvième année.
La princesse s'étant éprise d'un beau lieute
nant de chevau-légers, de petite noblesse il
n'est que baron ses augustes parents ne vou
lurent pas consentir cette mésalliance. On exi
la le lieutenant dans une garnison très éloignée
de Munich. Le prince Léopold et l'archiduchesse
Gisèle espéraient que l'absenceamènerait l'oubli.
Leur prévision fut déçue. La passion de la
jeune princesse ne fit qu'augmenter, et comme
celle-ci tomba malade, son père finit par donner
son consentement. Et voilà comment la princesse
Augusta-Marie va épouser un simple lieutenant
de chevau-légers, comme dans la Dame llanche.
Décidément le spirituel rédacteur du Journal
cT}'près perd la tramontane et prend ses naïfs
lecteurs pour des imbéciles quand il ose dire
que toute cette série de petits-frères et d'enfro-
qués condamnés par les cours d'assises sont ou
étaient des libéraux.
Toujours la même audace, la même effronte
rie dans le mensonge sa rage ne connaît plus
de bornes et tout cela parce que des amis dé
voués de l'Instruction ont pris cœur d'ériger
un établissement laïque l'instar du séculaire
Collège communal supprimé par les hommes de
la nuit du lr Février 1891
Le pieux organe des sacristies s'attaque
d'abord un homme dont la vie est toute d'hon
neur et de probité pour tomber ensuite le
libéralisme Yprois et Poperinghois.
Que parle-t-il, l'organe attitré des petits-frères,
d'une soue des mieux garnies n'est-ce pas plus
que jamais le cas de lui crier: Retournez-vous
de grâce
Pour l'édification du public, nous ferons sor
tir de la soue des mieux garnies du Journal
dYpres quelques-uns de ces personnages, deve
nus tristement célèbres, libre au pieux organe
de chanter sur tous les tons que ce sont des
libéraux.
Nous ne citerons plus la condamnation des
petits-frères de Renaix, des fameux Mainbode
ou Medision, ce serait nous répéter et puis cela
irriterait de plus en plus le pieux Journalnous
nous bornerons, pour le moment, prendre,
entre mille, la première rangée de la soue des
mieux garnies du Journal dYpres.
1° Le frère Hyacinthe condamné huit
an» de réclusion, par la Cour d'assi-
sos de la Côte-d'Or, pour immoralité.
2° Le frère Laurentcondamné deux
suis de prison et 200 fr. d'amende ainsi
que le frère Lion 6 mois et 50 francs, par le
tribunal correctionnel de Mortagne pour
attentats la pudeur.
3° Le père Fidler condamné 20 ans de
travaux forcés et le frère Lamy
ÎO ans de travaux forcés, par
la Cour d'assises de l'Aisne, pour atten
tats la pudeur sur des enfants de
l'Institut S1 Medard, Soissons.
4° Le sieur Barbiercapucin, condamné 6
mois de prison, par la Cour d'appel de Cham-
béry, pour attentats la pudeur
sur de petites filles.
5" Le frère Louis condamné 15 jours d'em
prisonnement et 50 francs d'amende, par la
Cour d'appel de Gand.
6° Un petit-frère de Borgerhout condamné
4 ans de prison, par le tribunal cor
rectionnel d'Anvers, pour attentats aux
moeurs sur la personne d'un sien cousin,
garçonnet de 12 ans, habitant avec lui.
7° L'abbé Rame d'Aubignan condamné
2 ans d'emprisonnement, par
la Cour d'assises de Vaucluse, pour atten
tats la pudeur.
8° Le curé Rasmond de Courcelles condamné
une année de prison, par le tribu
nal correctionnel de Charleroi, pour de nom
breux attentats la pudeur
commis sur des petites filles auxquelles il devait
enseigner le catéchisme.
9° Le curé Boudes condamné aux travaux
forcés perpétuité, par la Cour
d'assises de Rodez, pour assassinat,
empoisonnementvolses
croqueries et attentats la
pudeur, etc.
L'empereur Constantin disait un jour si je
voyais un prêtre du Seigneur prévariquer, je
le couvrirais de mon manteau.
Si l'empereur Constantin si célèbre depuis
la Juive vivait de nos jours, il lui faudrait un
manteau de dimensions fameuses pour qu'il pût
servir d'écran aux turpitudes des Révérends,
aux infamies des petits-frères.
Si cette citation enrage plus ou moins le Jour
nal dYpresnous entamerons la seconde rangée
de la soue des mieux garnies des êtres immoraux
chers son cœur et nous la publierons dans un
prochain numéro.
N'est-ce pas que le 21® rédacteur du pieux
organe avait raison de parler d'étourderie.
La nouvelle Salle de la Société des Anciens
Pompiers est sur le point d'être terminée.
Il paraît que l'inauguration en aura lieu le 22
courant et qu'à cette occasion une fête des plus
attrayantes y sera donnée.
On peut s'attendre une salle comble. Quoi
que très vaste elle sera encore trop petite pour
contenir les spectateurs qui s'y donneront ren
dez-vous,
La galerie est magnifiquement ornée et pré
sente un joli coup d'œil. Pour ce qui concerne
l'éclairage, le système adopté répond tous les
désirs. En somme, conception des plus heureu
ses et qui fait honneur son auteur.
Le lendemain, dit-on, aura lieu l'ouverture du
nouveau Collège libéral, l'Hôtel de Monsieur
Ferdinand de Stuers, rue des Chiens.
Cette installation répondra aux vœux de tous
nos amis.
Il paraît que le Père de la Cité en attrapera la
jaunisse.
Les calotins bisquent énormément mais ils
n'osent pas le faire voir.
Un nouveau deuil vient de frapper la Société
Philharmonique. Il y a quelques mois peine
qu'elle conduisait au champ du repos la dé
pouille mortelle de M. Yanden Steendam et de
nouveau une triste cérémonie réunissait les
membres de la Société.
Après une pénible et longue maladie, M. La.
baere, depuis plus de vingt ans, membre exécu
tant de la Philharmonie, est décédé le 29 Sep
tembre dernier. Son enterrement avait lieu le lr
Octobre et un public nombreux a, par sa présen
ce aux funérailles, rendu un dernier hommage
au défunt. Deux couronnes mortuaires avaient
été offertes, l'une par M. le Président de la So
ciété, l'autre par ses confrères, les membres
exécutants.
Comme d'habitude, le clergé brillait par son
absence et, malgré cette absence, la triste céré
monie s'est accomplie avec beaucoup de dignité
et de recueillement.
Au nom des membres de la Philharmonie,
nous présentons la famille si éprouvée du dé
funt, nos compliments de condoléance les plus
sympathiques.
Chronique .judiciaire.
Voici la liste des jurés appelés oîégor pon
dant la lre série de la 4e session de 1893, qui s'ou
vrira Bruges, le 23 Octobre 1893, sous la prési
dence de M. le conseiller Van Egeren
MM. Lambin, A., prop., Ypres.
Cantillon, J., nég., Courtrai.
Ameye, A., prop., lseghem.
Everaerts, D., nég., Ostende.
Costermans, F., poëlier, id.
Le Bailly de Tilleghem, J., prop., BrugeB.
Delva, A., échevin, Wervicq.
Floor, J., not., Rousbrugge.
Bon de Crombrugghe de Looringhe, A.,
prop., Moere.
Vande Velde-Feys, cultiv., St-Georges.
Ghekiere, C., cons. comm., Moorslede.
Pycke de ten Aerde, O.. prop., St-Georges.
Tack, P., brass., Courtrai.
De le Mazure, J., prop., Helchin.
De Weerdt, J., pens., Ostende.
Dambre, J., malteur, Furnes.
Caesens, C., fabr., Courtrai.
De Breyne, E., comm en douane., Ostende.
Pottier, L., entrepr., id.
Yan Laere, J., brass., "Wevelghem.
De Cat, A., brasseur, Wytschaete.
Floor, J., prop., Bruges.
Van Dycke, Ed., fabric., Dixmude.
Denys, R., nég., Thielt.
Van Tours, A., secr., comm., Poperinghe.
Mommaerts, G., prop., Ostende.
De Tollenaere, E., bourgm., Bulscamp.
Degraer, A., ingén Ostende.
Baeckelandt, J., part., Courtrai.
MM. De Buschere, Ch., notaire, Bruges.
Arits, L., nég., id.
Vander Ghote, E., brasseur, id.
de Crombrugghe de Schipsdaele, A.,
propr., id.
Bourse de Bruxelles.
nouvelles du bombardement que parce que la population
se portait vers la plage pour voir ça. Çes gens-là étaient
d'une sérénité parfaite, ils n'avaient pas l'air de croire que
les obus étaient méchants, et les canonniers ennemis les
maintenaient, par un tir singulier, dans cette illusion.
Toutefois, je dois reconnaître qu'au moment de mon dé
part la population commençait éprouver quelques in
quiétudes.
- ii -
4
Cour d'assises de la Flandre Occidentale.
Jurés titulaires.
Do Vos-Yandenborgho, notaire, Wci vicq.
Jurés supplémentaires.
Les côtes qui nous parviennent des bourses étran
gères attestent une situation satisfaisante.
La République Argentine est pacifiée, on espère
que l'insurrection brésilienne se calmera également d'ici
la prochaine huitaine, la rente fait 60, faible.
A Paris la rente italienne est l'objet d'une lutte entre
le sentimentalisme franco-russe et un groupe de ban
quiers allemands qui soutient énergiquement la dite
rente.
La rente espagnole fait 63 3/8 coupon détaché.
Le coupon de Bahia-Minas est en souffrance depuis
le De1.
Le prospectus de l'émission de cette affaire était,
paraît-il, mensonger, un comité provisoire chargé de
la défense des intérêts des porteurs d'obligations s'est
constitué au sein de la Bourse de Bruxelles, il est
composé comme suit MM. Berlemont, A. Bertrand,
J. Charlier, Ch. Dietricht, 6. Michiels, M. Bosart,
D. Samuel.
Au comptant nos valeurs belges ont subi des écarts
insignifiants. La rente belge fait 102.50. Le 3 p. c.
belge 101.30, le 3 p. c. annuités 99.70, le 3 p. c.
vicinal est ferme 99 4/10.
Les lots d'Anvers sont 105 5/8, les Bruxelles
104 65. Congo 65.50.
Parmi les valeurs industrielles depuis l'apparition
du Répertoire des Sociétés par actions de Liîvin Cop-