Chemins de Fer Bière Champagne Variétés. SOCIÉTÉ ANONYME FLANDRE OCCIDENTALE. Brasserie VANDEVYVEU, ii'ntjs. me était suspendue, se tenant cramponnée des deux mains a l'appui d'une fenêtre du deuxième étage et appelant au secours. Plusieurs person nes s'empressèrent de monter dans la maison, mais la porte de l'appartement était fermée. Bientôt la malheureuse femme, laquelle des voisins avaient tendu un drap pour la recevoir dans sa chute, rebondissait sur le trottoir et se fracturait le crâne. Elle a succombé, le lende main, aux suites de cette blessure. Cette femme, âgée de vingt ans et mère d'une petite fille, jouissait de l'estime de tous et était mariée un sieur Bizien, maître-fourrier bord du Caudan, ivrogne invétéré, brutal et querel leur. En rentrant d'une bordée, de trois jours, il lui avait cherché querelle, la frappant et bri sant les meubles, la menaçant de la tuer. Aflolée par la terreur, l'infortunée s'était élancée par la fenêtre. Au moment où ce drame venait ainsi de pren dre fin, les gendarmes arrivaient. Ils sQSont em parés du mari, qui a feint d'avoir dormi et de tout ignorer. Tuée par via mouton. On dit souvent d'une personne K elle est douce comme un mouton. Il faudra désormais se passer de cette expression. Le fait suivant prouve qu'un mouton n'est pas toujours doux il y a quelques jours, une demoiselle d'une cin quantaine d'années, habitant avec son frère, berger Hoves, était allée elle-même donner manger aux moutons, son frère étant malade. Un bélier se jeta sur elle et la renversa la malheureuse eut grand'peine se traîner jus qu'à la porte où elle fut de nouveau attaquée par la méchante bête, qui lui porta plusieurs coups dans le bas ventre. Le docteur Cousinne, d'Horrues, a donné les premiers soins la victime. Malgré tous ses bons soins, l'infortunée est morte le lendemain dans des souffrances atroces. C hi'onique judiciaire. La Cour d'assises du Brabant a rendu un ver dict d'acquittement en faveur de M. Camille Lemonnier, qui comparaissait Lundi dr comme auteur de l'article paru le 19 Février 1893 dans le Oil Blas. La mendicité Paris. Les tricornes de Napoléon I'. L'Administration a l'honneur de prévenir MM. les actionnaires que la 96* Assemblée Générale Semestrielle aura lieu au Siege de la Société Bruges, Marché du Vendredi, D N* 12, le Samedi 11 Novembre prochain, onze heures, et qu'une Assemblée préliminaire aura lieu dans les Bureaux de la Société, 10, Moorgate Street, Londres, le Mercredi 8 Novembre, deux heures de relevée. ORDBE DU JOUR de l'Assemblée Générale semestrielle ordinaire 1° Tirage au sort de 84 obligations de la Ie Emission. 2° Approbation des comptes du 1er semestre 1893 et fixation du dividende. 3° Nomination d'administrateurs en rempla cement de MM. Thos, Rob. Tufnell et Camille Janssen, administrateurs sortants et rééligibles. Les Assemblées Générales semestrielles du 8 Novembre Londres et 11 Novembre Bruges seront suivies d'Assemblées extraordi naires comme ci-dessous Assemblée Générale extraordinaire: Le 11 Novembre, 12 h. 30, dans les Bu reaux de la Société Bruges. Assemblée pré liminaire Londres, 10, Moorgate Street, le 8 Novembre, 2 h. 30. 1° Vote sur le projet de modification des sta tuts en vue 2° Eventuellement fixation du chiffre de l'in tervention de la Société dans le capital de la nouvelle Société de construction et d'exploi tation. Les dépôts d'actions et de procurations prescrits par (article 40 des Statuts pourront être faits au Siège de la Société Bruges, chez MM. Baiser et Cu Bruxelles, au Bureau de la Société Londres et chez MM. A. Riiffer et fils, banquiers Londres. Conformément l'art. 49 des Statuts, aussi tôt après l'approbation du bilan, les comptes de la Société, avec les pièces l'appui, seront déposés jusqu'au 1' Décembre prochain au local de la Société, l'inspection des action naires. Brugesle 16 Octobre 1893. E. VAN DEN BOGAERDE. HOUBLONS. DEMANDEZ Le Tempsdans un article des plus détaillés et des mieux informés, sur ce sujet, donne quelques curieux exemples de mendiants... pour rire et qui, en mourant, ont laissé un portefeuille. Tel bonhomme est mort laissant 80,000 francs en obligations de chemins de fer et en rentes sur l'Etat, cachés dans une puante paillasse tel autre, après cinquante années de misère ininterrompue, a laissé sa fille, sa pauvre fille, une maison de rapport dans la Plaine-Monceau et une autre Grenelle cette brave femme a été trouvée nantie d'une liasse d'obligations égyp tiennes, s'elevant 140,000 francs, après avoir été toute sa vie un modèle de sordide indigence ce vieux mendiant la redingote poisseuse a laissé 70,000 fr. que son concierge a essayé de lui voler l'aide d'un testament in extremis que, pour plus de certitude, il avait fabriqué lui-même, mais qu'un neveu bien infor mé a fait casser par les tribunaux cet autre qui, durant trente ans passés, a égrené son chapelet la porte de Saint-Sulpice, a donné 100,000 francs de dot sa fille et l'a mariée un notaire qui a d'ailleurs mal tourné celui-là a dû, dans un procès contre une Compagnie d'assurances, avouer qre sa profession lui avait rapporté avec quelques prêts bien enten dus des fils de famille 190,000 fr. en vingt-sept ans tel autre enfin, poursuivi pour usure compliquée d'escroquerie, a été obligé de reconnaître qu'il avait rendu service des commerçants momentanément gênés et peu reconnaissants. Que voyez-vous cela d'étrange N'est-ce pas là une série de preuves en faveur de la continuité du tra vail et de 1 effort Qui de nous ne connaît telle men diante qu'il a toujours vue depuis des années et des années la même place en plein cœur de Paris? Un de mes amis, qui mariait dernièrement sa fille la même église où il s'était marié lui-même vingt-deux ans auparavant, fut abordé par le mendiant qui se tient sous les pieds de la statue de Saint-Pierre Ah Monsieur F..., lui dit-il, je me rappelle encore votre mariage comme si c'était hier Comme le temps passe vite, mon Dieu Ça ne nous rajeunit ni l un ni l'autre, savez-vous bien Encore un mendiant qui mourra avec un sac des plus honorables. Les journaux en parleront et ce sera, je le répète, un encouragement pour les jeunes. On ne saurait donner trop de publicité aux bons exemples. Et notre confrère conclut connue suit Telle est la mendicité professionnelle Paris. Série de mensonges, de duperies, de subterfuges et d'escroquerie, de la part de ceux qui l'exercent trois cent soixante-cinq jours par an, comme on exerce un métier. Ce qu'il y a même de particulier dans ce métier, c'est que le Dimanche est le jour le mieux payé. Mais, nous le répétons, et nous tenons reproduire ici ce que nous avons dit au début ne confondons pas le mendiant avec le pauvre. Pitié et charité pour le pauvre, recherche du pauvre qui se cache. Oui, certes mais défiance l'égard du mendiant de quartier, du mendiant de porche, du mendiant de la foire, du men diant de la fête, du mendiant importun et sempiternel. Celui-là, c'est le parasite du pauvre, c'est son plus dangereux ennemi, c'est son voleur Tous ces petits sous, que nous donnons sans compter et surtout sans réfléchir, ces mendiants de profession, sont autant d'oboles qui viendraient, si elles étaient canalisées, au secours des véritables pauvres. Réservons notre cha rité, nos aumônes, pour les institutions de bienfaisan ce, agrandissons-en le rayon d'information d'abord et le rayon d'action ensuite. Soyons généreux pour les pauvres qui se cachent et qu'il faut rechercher, et soupçonneux l'égard des mendiants qui nous obsè dent et qu'il faudrait écarter, si, au lieu d'écouter notre bon cœur, nous écoutions la froide raison. Voici un chapitre de l'histoire de Napoléon l9r le chapitre des chapeaux. Un certain nombre ont été conservés, reliques civiles pour lesquelles nombre de gens ont le plus grand respect. C'est d'abord celui que possède, Paris, Mme Cloite, petite-fille de M. Giraud, vétérinaire en chef de l'ar mée et vétérinaire particulier de Napoléon. Giraud ra massa ce chapeau Marengo,que Bonaparte, cheval, emporté dans un galop rapide, laissa tomber. Ce couvre-chef (un plaisant dirait ce couvre-chef d'Etat) diffère de tous les autres. Sous la République, les chapeaux étaient plus longs et bas. Celui de M. Giraud est fort long il mesure 55 centimètres d'une corne l'autre il a, sa plus grande hauteur, 20 centimètres. Tous les autres chapeaux n'ont que 44 47 centimè tres de longueur, mais 25 ou 26 centimètres de haut. Au musée d'artillerie se trouve un chapeau de Napo léon qui a été donné, en 1854, au musée des Souverains par le comte de Belleviiie. Un troisième est dans les mains de M. Morel, Reims. M. Armand Dumaresq, peintre militaire, en a un son tour. On en peut voir un autre musée de Gotha. Il a été acheté par le duc de Saxe-Cobourg et Gotha, régnant en 1834, et donné par lui au musée de sa capitale. Le prince Victor Bonaparte possède un sixième cha peau qui figura dans le musée des Souverains, au Lou vre, jusq'en 1873. Un négociant de Lyon, M. Ponard, a hérité d'un septième bicorne impérial, acheté, en 1812, Chardon, le chapelier de la garde, par M. Zéphir Dubois, officier de cavalerie légère. M. Gérôme, de l'Institut, a reçu de M. Marrjy, fils du directeur des beaux-arts sous le deuxième empire, un chapeau porté également par Napoléon Ier et donné, lors de sa mort, Caroline Bonaparte, femme de Mu- rat. Le musée de Boulogne-sur-Mer possède aussi un tri corne authenthique ayant servi Napoléon. Enfin, dans la crypte des invalides, derrière le tom beau de l'empereur, se trouve enfermé, dans un reli quaire jour, le chapeau que portait Napoléon Eylau, en compagnie de l'épée d'Austerlitz. H. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M"* veuveVA* Kessel, Grand'Place, S, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, S heures de relevée. des de la o ordbe du jour a) De l'intervention de la Société dans la for mation du Capital de la Société de Construction et d'Exploitation du Canal maritime de Bruges Heyst, du port de Bruges et de l'Exploitation du port de Heyst. b) D'une nouvelle émission d'obligations. le directeur-gérant chef de l'exploitation, La spéculation semble se désintéresser de l'article. Seule l'exportation achète de temps autre un petit lot. Les prix pour Alostont tour né toute la semaine entre 70 et 75 fr. Poperinghe n'a été traité qu'exceptionnellement on cote balles comprimées fr. 72 1/2 et en pockets fr. 80 85. Les vieux houblons sont sans affaires. Alost, 14 Octobre. Au marché de ce jour il a été vendu 59 sacs bonne qualité de fr. 75 80 et très ordinaire de fr. 70 72 1/2 les 50 kil. LA hygiénique et rafraîchissante LIVRAISON PAR 25 BOUTEILLES.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 3