Bière Champagne
Conseil communal d'Ypres.
Nécrologie.
RÉPÉTITION - CONCERT
DEMANDEZ
et la bourgeoisie acclamaient le superbe dra-
Êeau, don des dames, et le bel uniforme de notre
harmonie. Aujourd'hui, 1500 personnes ont
tenu manifester hautement leur amitié envers
ces hommes dévoués qui n'ont pas reculé devant
les sarcasmes et les infamies d une presse mal
propre qui prend son mot d'ordre dans les
sacristies.
Longtemps avant l'ouverture des portes, une
foule compacte se pressait rue du Séminaire. Ce
flot humain allait assister l'inauguration de
l'huis du libéralisme Yprois. Huis vraiment co
quet, vraiment charmant, dû au talent de M. G.
Lapiere, ingénieur. Des personnes malintention
nées ont inventé certaines désobligeances eu
égard la solidité de la Salle, d'autres s'en
Bont fait les échos bienveillants. Les 1500 person
nes qui s'y trouvaient Dimanche, leur répon-
le père de la cité Be présentaient rue du Sémi
naire, nul doute qu'elles ne soient mieux reçues
que dans la grange de M. Henritje, cimetière
S* Jacques.
Le Concert commencé 7 heures s'est prolon
gé jusqu'à 10 1/2 heures. Concert splendide s'il
en fût, où MM. Em. Bartier, L. Leblan, de
domines (Nord) et H. Devos, de Lille, se sont
faits tour tour applaudir. Faire l'éloge de l'un,
c'est faire celui des autres. M. Bartier nous a
révélé une fois de plus une voix sympathique et
mélodieuse, une diction parfaite, nous pourrions
dire que chez lui c'est le cœur qui chante.
M. Leblan, hautboïste, s'est fait entendre chez
nous pour la première fois. 11 possède son instru
ment la perfection c'eBt un artiste fini.
M. Devos, chanteur de genre, est une vieille
connaissance des Yprois il y a quelques mois
nous l'applaudissions un concert du Cercle
Wallon. Les applaudissements et les bis qui
ont souligné ses chansonnettes prouvent sura
bondamment qu'il est toujours resté le même co
mique désopilant ne se faisant pas prier. Parler
de notre excellente Harmonie, ce serait se répé
ter. Que M. Deliège reçoive nos meilleures féli
citations jjnnr la t'acnn magistrale »™e laqixollo
il dirige sa phalange musicale. La Noce au Vil
lage, fantaisie burlesque, qui a tant égayé le
pubjic, ces enfants dansant et chantant autour
des jeunes mariés, les musiciens du village don
nant la cadence, le garde-champêtre, austère
dans son uniforme des grands jours, toute cette
mise en scène est due notre excellent chef.
Aussi les nombreux spectateurs ne lui ont-ils
pas ménagé leurs applaudissements.
Les Yprois habitant Lille avaient tenu cœur
de se joindre aux Anciens Pompiers dans ce
beau jour de fêtes. Une députation composée
d'une vingtaine de nos concitoyens assistaient
au Concert. Au nom du Cercle Yprois M.
Cnockaert offrit M. le Président Brunfaut, un
magnifique bouquet, symbole de l'amitié qui
unit ce cercle aux libéraux de leur ville natale.
M. Brunfaut remercia en saluant le réveil du
libéralisme.
mes
Le bal qui suivit le Concert fut des plus ani-
és. Malgré l'espace réservé aux danseurs, tous
ceux-ci n'ont pu trouver place et donner libre
cours leurs joyeux ébats. 11 était bien
tôt lorsqu'on se sépara, heureux et content,
espérant pouvoir recommencer souvent.
Le lendemain, Lundi, l'Harmonie a fait une
sortie en ville, Le Journal d* Vpres seul dira que
les Yprois restaient indifférents au passage de
nos Anciens Pompiers.
Hier a eu lieu, la Châtellenie, le banquet
offert M. le Docteur Th. Cornette, par ses col
lègues de la ville. M. Cornette se retire de la
carrière médicale et nous quitte pour aller habi
ter Bruxelles. M. le Docteur Xavier Dalmote,
doyen d'âge, a, dans les meilleurs termes, retra
cé la carrière médicale et administrative de son
collègue. M. Cornette, très ému, a remercié ses
collègues de l'honneur qu'ils lui faisaient et a
fait ressortir la bonne confraternité qui n'avait
cessé d'exister entre tous les médecins de la ville
d'Ypres.
A notre tour, nous regrettons d'autant pluB le
départ de M. Cornette que nous perdons en lui
un ami toujours dévoué la grande cause libé
rale.
Nous lisons dans la Flandre Libérale
T if. Collège libéral Ypres.
Dans un discours sensationnel prononcé le 15
Août 1884 par M. L. Vanheule, a l'occasion de
la distribution des prix aux élèves de l'athénée
royal et de l'école moyenne, notre dernier bourg
mestre libéral exprimait toutes ses appréhen
sions au sujet de l'avenir réservé l'enseigne
ment officiel et s'écriait dans une vibrante
péroraison Nous avons confiance dans les
sentiments de la population yproise Elle
trouvera dans son bon sens, dans son amour
pour la patrie et dans son énergie, les moyens
de sauver notre enseignement public de la
ruine qui le menace.
Elle ne souffrira pas que la jeunesse ne t.rou-
ve plus pour maîtres que des petits-frères et
des Augustins
L'espoir de celui qui a créé de toutes pièces en
notre ville l'enseignement des filles n'a pas été
déçu et sa prédiction s'est réalisée. C'est que M.
Yanheule se connaissait en homme et qu'il con
naissait particulièrement les Yprois.
Au vieux collège fondé en 1777 par Marie-
Thérèse et supprimé au mois de Juillet dernier
par la bande d'honnêtes cléricaux que l'on con
naît, vient de succéder le collège de l'Union dont
quelques-uns de nos amis avaient décidé la créa
tion il y a quelques semaines peine.
Le nouvel établissement est installé dans l'hô
tel mis gracieusement la disposition du comité
organisateur par M. Ferdinand de Stuers, l'ho
norable député d'Ostende. 11 a été inauguré hier.
Il compte 82 élèves. Ce n'est là qu'un noyau qui
grossira bien vite nous en avons la ferme con
viction.
Nous félicitons de tout cœur nos vaillants amis
d'Ypres et nous souhaitons grand succès leur
œuvre que nous mettons sous le patronage du
libéralisme belge tout entier.
ORDRE DU JOUR
1. Communications.
2. Adjudication de la fourniture de tuyaux en
fonte.
3. Hospices procès-verbal de location de la
chasse.
4. Annulation du cahier des charges général
pour la vente de terrains.
5. École moyenne budget 1894.
6. Voirie renouvellement partiel et améliora
tion du pavage de la rue S1 Jacques.
7. Chemins vicinaux adjudication de travaux
du chemin du Wieltje vers Passchendaele.
Lundi dernier, est mort Bruges, la fleur
de l'âge, M. L. Vroome, ancien officier de ma
rine, qui s'était retiré il y a peu de temps, pour
se mettre la tête de la maison de commerce de
ses parents.
On se rappelle le terrible accident dont il fut
victime il y a près de deux mois lorsqu'il se ren
dait Oostcamp en vélocipède. Blessé mortelle
ment par la chute qu'il fit dans un fossé, il fut
recueilli au château de Mr et de Mme de Bie de
Westvoorde, où il reçut les soins les plus em
pressés, leB plus dévoués. Plus d'une fois, la
châtelaine veilla son chevet.
Après un séjour de plusieurs semaines, un
léger mieux s'étant produit, un mieux passager,
le blessé fut transporté bras d'hommes Bru
ges, et Lundi, il était enlevé la tendresse de sa
jeune femme, d'une mère, dont la douleur est
inénarrable et d'une familie profondément
affligée.
M. Vroome, comme il plaisait le conter,
avait, dans ses voyages de longs cours, échappé
bien des périls. Les tempêtes, la famine, le
froid, les membres gelés. 11 avait donc vu plus
d'une fois la mort de bien près, et il fallait qu'à
Eeine sur terre, celle-ci vint faucher impitoya-
lement cette jeune existence dans d'aussi
tristes circonstances et au milieu d'affreuses
souffrances.
La famille n'est pas seule pleurer M.
Vroome, ses amis, et ils sont nombreux, s'asso
cient sa douleur et nous lui offrons l'hommage
de nos profondes sympathies.
Se8 funérailles seront célébrées en l'église S4
Jacques, Bruges, Jeudi 26 Octobre, 11 heures.
VILLE DE POPERINGHE.
SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE.
du 27 Octobre 1893.
3nattflurflti<m île la fruitier.
1. Marche militaire. J. E. Straumen.
2. Ouverture de Guillaume Tell Rossini.
3. Aubade printanière. P. Lacombe.
4. Les Mésanges, valse pour 2 Piccolos.
Solistes MM. Huys C. et Oreel
Arthur. P. Bousquet.
5. Duo de Clarinettes par les élèves
Delporte Alph. et Rabaut Oscar.
6. Grande Fantaisie sur Le Pro
phète Meyerbeer.
7. Italia valse. Graiiani.
Cour militaire. Affaire Félix.
Aequittemen t
On se souvient de cette triste affaire, ce vol
commis Ostende dans une cabine et qui eut
pour dénouement devant le Conseil de guerre
de Bruges la condamnation du Capitaine Félix
un mois de prison et la dégradation mili
taire.
Cette affaire a été appelée Samedi devant la
haute cour militaire, qui, après de longs débats
contradictoires, a acquitté le capitaine Félix.
Ce dénouement, dit un de nos confrères de
Bruxelles, a produit sur l'opinion publique une
profonde impression de soulagement.
hygiénique et rafraîchissante
LIVRAISON PAR 25 BOUTEILLES.
Brasserie VAiYDEVYVER,
YPKKS.
On se charge au bureau du journal de l'impression
des cartes de visites et de tous genres de travaux
d'impression tant en lithographie qu'en typographie.
HOUBLONS.
v/uu. m* no3 poroonnP8; vkjirc iliêtllC
Séance du, Samedi 28 Octobre 1893, 5 heures.
o—
PROGRAMME.
If. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M™* veuveV*n Kessel,
Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, heures
d# relevée.
LA
Alost, 21 Octobre. Au marché de ce jour il
a été vendu 80 sacs dans les prix do fr. 79 85
suivant mérite. En culture de fr. 80 85.
Autre aris Il a été vendu aujourd'hui 1 balle
cueillie cloche par cloche fr. 100. 79 balles l1»
classe de fr. 80 95 les 50 kil.
Popkbinghe, 20 Octobre. Sur notre place
les affaires en houblon conservent toujours un
certain caractère d'activité et de fermeté avec
peu de changement dans les cours. La demande
se maintient bonne aux cours de 80 90 fr. les 50
kil. En outre, il existe encore beaucoup de plan
teurs qui, attendant le prix de 100 fr., refusent
obstinément les offres faites.